La révélation choc

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Elle éclata d'un rire tonitruant en m'observant d'un œil moqueur puis les vêtements souillés d'une substance verte James. Et mince, je venais de comprendre!

Oui j'étais crade. Ok, j'avais vomis par terre dans l'entrée. J'avoue que ce n'était pas classe et je suis désolé si James s'est éclaté la face dedans. Mais, nom de Dieu ce n'était pas obligé de se finir en baston, merde !

Ce crétin de James n'avait pas trouvé mieux de me tabasser dans notre cellule pour le moins exiguë. D'ailleurs parlons-en de cette cellule, ça ne se faisait pas d'assomer les gens, et de les emprisonner parce qu'ils ont vomis dans votre entrée, si? Non. Il faut donc m'expliquer POURQUOI je suis dans cette prison. Parce que mon plus grand crime est d'avoir tenté de voler une glace pour gagner 10 euros. Ah, c'était un grand moment, la glace avait atterit sur le vendeur. Épique. Moins pour moi car il m'avait incendié mais sublime quand même.

La personne qui nous avait kidnappée fit un signe aux gardes et nous fis signe de sortir de la salle. Je me mis sur pied avec un regard honteux du souvenir tout frais de l'empêchement de l'escapade de James et suivit les soldats en me creusant désespérément la tête afin de savoir pourquoi je me retrouvais ici. Parce que la loi punissait les kidnappings, non? Mais mon bleu causé par la bagarre de tantôt m'élançait et m'empêcher de me concentrer correctement. Les hurlements perçants n'arrangeaient en rien. En effet, cet idiot de James ne voulait pas sortir de sa cellule, acte complétement stupide, criait qu'il ne parlerait qu'en présence de son avocat, acte encore plus stupide car nous ne savions même pas où nous nous trouvions, et criait qu'il resterait autant qu'il voudrait dans sa prison parce qu'il était libre. Aucun mot pour décrire la stupidité de ses paroles vu qu'il n'obtint qu'une pression de seringue sur la peau des fesses pour le calmer. Très efficace le calmant...

Après des couloirs tous semblables qui défilent les un après les autres, nous débouchâmes dans une salle, c'est le cas de le dire, une salle de trône. Un tapis rouge avait été déroulé de la porte d'entrée de la pièce jusqu'au siège, des colonnes de marbre et des fresques d'argents et d'ors ornaient ce lieu. Juste impressionnant. Vraiment. En plus la technologie moderne était utilisée: un écran se projetait au dessus de l'entrée. Où défilait une vidéo impossible à décrire tellement elle inspirait de l'horreur. Même James qui nous avait finalement suivi grâce au calmant et qui se la joue habituellement dur à cuire semblait sous le choc. Tandis que notre kidnappeur affichait un visage fier. Et je vis aussi que James avait la même envie que moi, c'est à dire lui exploser la gueule.

Notre kidnappeur engagea la conversation:

"-Je vois que vous êtes enthousiaste pour faire partie de l'équipe, fit il avec un sourire ironique. Cette personne se moquait ouvertement de nous. Et pour une cause qui me révoltait heureusement interdite en France il y a  deux siècles. Cela tombe bien car vous allez en faire partie acheva cette personne horrible muni d'un sourire sadique.

-Vous n'avez pas le droit hurlais-je. Pathétique, souffla ma conscience, ils peuvent faire ce qu'ils veulent de toi.  Cette fois c'est un sourire amusé et moqueur qui prit place en-dessous du masque de ce tyran.

-Et vous n'avez même pas les boules de retirer votre masque pour dévoiler ton identité ajouta James. Il m'aidait et cela me rassura bizarrement. Je connaissais ces facultés et malgré son caractère de cochon et sa prétention à deux balles il me sera de grand secours vu que nous étions sur le même bateau.

Et là, c'était limite si de la fumée de rage sortait des oreilles du kidnappeur, comme dans les dessins animés. Avec en plus un rictus crispé et colérique. C'était la première fois que je le voyais perdre son sang-froid depuis le début de notre entrevue. Oups, nous l'avions peut-être un peu trop provoqué, mais il y avait de quoi. James acheva de l'énervé en levant deux doigts pour faire le signe peace. Et, dans un geste ultime de rage, notre kidnappeur balança son masque, sous l'œil moqueur de la vingtaine de gardes présents.

Ma mâchoire fut à la limite de se décrocher et mes yeux sortirent de leurs orbites. Même si il y avait quelques signes comme sa voix où sa silhouette, je n'avais eu aucun soupçon. J'avais envie de me frapper. Comment avais je pu éliminer que c'était une femme?

Elle était très joli, du genre femme fatale avec des cheveux vers émeraudes et des lèvres rouges sang qui ressortaient sur sa peau livide. Elle était la parfaite incarnation de la femme vampire. Sa silhouette fine mettait en valeur sa taille et ses courbes et la rendait séduisante. En revanche les éclairs s'échappant de ses yeux et son visage impassible glaçait le sang. Elle éclata d'un rire machiavélique et prononça cinq mots d'une voix nonchalante qui allaient pourtant me faire souffrir et bouleverser ma vie:

"-Envoyez-les travailler et miner!"

Nous allions nous retrouver au même endroit que les acteurs principaux de la vidéo. Une nausée s'empara de moi, et j'eu un haut le cœur. Car je n'avais surtout pas envie de me retrouver noir de charbon, de la fumée m'entourant en travaillant avec une pioche et autour de moi des soldats détenant des fouets frappant les adolescents de mon âge qui ont à peine la peau sur les os à qui nous allions bientôt ressembler. Tout ça pour réaliser les souhaits futiles à en vomir d'une folle à lier.

Absolument génial.

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Un chapitre sauvage apparaît en vacance! C'est parce qu'une gentille lectrice me l'a demandé et que j'avais envie de poster. Merci à elle et à tous pour vos votes, vos lectures et vos commentaires ! <3

N'hésitez pas à lâcher une étoile ou continuer à lire, tout simplement.

~Sakura-42

L'anti-héros [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant