À la folie 1 Émotions (Terminée)

Chapitre 16.3

        Je me prépare tranquillement dans la salle de bains, enfin, je dois avouer que le stress et l'impatience commencent à prendre le dessus. Le reste de la semaine est passé très vite, j'ai travaillé mercredi soir après être rentré, vendredi et hier, je ne sais pas comment remercier Mike. C'est si gentil de sa part. En plus, ça me permet de m'occuper l'esprit. On est déjà dimanche, déjà presque cinq jours que je n'ai pas revu Liam, je sais qu'il est parti deux jours à Paris pour ces affaires, nous nous sommes téléphoné et échangé des messages.

Cinq jours, sans le voir, enfin l'admirer, le toucher, ni même l'embrasser, c'est long, ça devient insupportable, chaque cellule de mon corps le réclame. C'est dotant plus difficile que ma meilleure amie roucoule sur le canapé avec sa chérie.

J'ai besoin de ma dose, je suis en manque, le téléphone ce n'est plus suffisant. Et regarder les photos que j'ai prises à New-York ne suffit plus non plus. J'ai dû les montrer une dizaine de fois à Lilie et je ne compte même plus combien je les ai regardé, surtout la première, ou il était en boxer après m'avoir fait le petit-déjeuner, celle-ci, il faut vraiment que je pense à la faire agrandir et encadrer...

J'ai lu à plusieurs reprises l'article et je reste encore une inconnue, ce qui me va très bien, ça m'a bien apaisé, en même temps, on ne me voit pas très bien. Je suis bien cachée par la magnifique carrure de Liam, Lilie m'a reconnue parce qu'elle me connaît bien, mais je ne suis même pas sûre que mes parents et mes amis qui ne connaissent pas Liam me reconnaitraient. Nous en avons beaucoup parlé avec Lilie, elle m'a beaucoup rassurée, en me disant à quel point, il me dévorait des yeux, qu'il était très attentionné, d'après elle ce qui l'a contrarié, c'est le fait que ça m'ai moi-même contrarié.

Ce n'est pas compliqué tout ça ! Fichu cervelle !

J'ai réussi à mettre toute mes idées sombres de côtés, enfin la plupart du temps, mais je n'arrive pas à convaincre mon cerveau d'arrêter de réfléchir.

Vendredi, j'ai eu la belle surprise de recevoir des fleurs, avec une invitation à diner, sans me préciser où, les surprises, c'est une habitude chez lui j'ai l'impression, je suis impatiente de le retrouver, peu importe où...

Enfin, pourvu qu'on aille chez lui, j'ai envie de passer directement au dessert !

J'ai prévenue complètement en manque ! Je ne peux pas passer trois jours à faire l'amour et après me mettre à la diète avec cinq jours d'abstinence sans ressentir ce manque, je suis humaine après tout.

C'est pire qu'un régime draconien !

Je sors de la petite pièce, j'ai besoin de l'avis des filles, je dois en être à ma sixième ou septième tenue, je n'arrive pas à me décider. C'est plus difficile ne sachant pas ou nous allons... j'hésite entre jogging si nous allons courir ou nuisette si nous allons directement chez lui ! Je sais qu'il ne m'emmènera pas courir, enfin je pris pour... En réalité, je veux mettre une robe, il fait encore bon, je veux en profiter.

C'est étrange, quand j'étais encore chez mes parents, je ne portais jamais de robe, j'en avais quelques-unes mais elle restait suspendue dans mon armoire, ce n'est pas vraiment pratique pour se battre avec ces amis ou aller courir dans les champs parfois pleins d'orties. Depuis que nous sommes ici, c'est l'inverse, j'adore porter des robes.

- « Alors vous en pensez quoi ? »

- « Je pense qu'il ne va pas te laisser porter cette robe très longtemps ! » me taquine Lilie.