Je ne savais pas ce que je devais faire. Mon esprit était partagé... D'un côté si je tirais, je serais délivrée de toute ma souffrance intérieure. Pourtant si je tirais je ne pourrais pas savoir toute la vérité. Je serais libérée mais je tenais vraiment à tout savoir. Ces quelques minutes me parurent des heures, jusqu'à ce que mon père reprenne la parole.
" Arrête- toi putain ! Maintenant !" Me cria-t-il
" Relâche-le... S'il te plait. Ne le tue pas !" Dis-je en pleurant. Je ne m'en étais pas aperçue, jusqu'à ce que mon visage devienne humide.
Il se releva et fit trois pas en arrière. Jamais je ne l'avais vu m'écouter. Il fallait que je me condamne pour que mon avis soit écouté. Tout ce passe très vite. Soudain, je baisse mon arme, puis cours vers le corps gisant par terre. Mon père, lui, donne l'ordre à ses hommes de venir me chercher. Et sous ces hurlements, je tombe dans les pommes.
[...]
Je me réveillai dans ce qui s'apparentait à un lit. Mon lit. En me relevant, je regardais autour de moi. C'était bien ma chambre. Je cru d'abord à un cauchemar jusqu'à ce que je vis sur mes mains du sang. Le sang de l'homme gisant par terre dans la petite ruelle.
Il ne me fallut pas longtemps avant de me souvenir de tout ce qui était arrivé : Mon père m'emmenant acheter un cadeau pour mon dix-huitième anniversaire. En fait je lui avais demandé une voiture. Seulement, connaissant mes goûts très difficiles, il avait préféré m'emmener avec lui. J'étais très heureuse, moi, de pouvoir enfin sortir de ce manoir qui me garder enfermée du monde extérieur. Mon père est un grand chef de gang qui règne sur Londres. Enfin, il ne m'a jamais vraiment parlé de toutes ses "activités". Il ne m'a jamais laissé sortir du manoir. Je n'ai eu que peu de contact durant ma vie. Seulement avec ses hommes qui sont assez désagréables je dois dire ! On ne m'a jamais battu. Pas même mon père. Par contre, depuis petite, je suis sujette à beaucoup de violence morale. On me rabaisse constamment. Ce n'est pas volontaire, mais ça fait mal. Tout mon entourage, entièrement masculin, ne fais que de relever l'infériorité des femmes. Je ne suis pas du tout d'accord avec eux. Mais bien sûr, je n'ai pas mon mot à dire. Je dois me taire. Je suis une femme alors j'ai le devoir de me soumettre. C'est par cette doctrine malsaine que j'ai fondé toute ma vie. Il fallait que j'ai peur. Je sais pourtant que mon père m'aime, malgré qu'il ne me le montre pas tant que ça. J'avais toujours voulut savoir ce qui était arrivé à ma mère, et savoir qui était-elle. Mais il ne me l'avait jamais dit.
Nous étions en route, quand mon père reçu un coup de fil. Il répondit et je ne pus m'empêcher d'avoir un mauvais pressentiment. Presque qu'à chaque fois qu'il recevait un coup de fil, il était obligé de partir. Allait-il me laisser là toute seule ? Et puis la voiture s'arrête.
" June reste dans la voiture." Me dit-il d'un ton sec avant de descendre de la voiture et de verrouiller la portière.
Il partit en courant dans une petite ruelle. Au bout de deux minutes, j'entendis des cris. Je décidai d'aller voir ce qu'il se passait. Je n'aurais jamais dû le faire. Avant de déverrouiller la porte de la voiture et d'y descendre, je pris avec précaution le revolver qui se trouver dans une veste que mon père avait laissé sur la banqueté arrière. On n’est jamais assez prudent. J'étais dehors. Dans la rue. Cela faisait tellement de temps que je n'étais pas sortie dans la rue, seule. Je me dirigeai vers la ruelle dans laquelle mon père était rentré plus tôt. Je fus choquée par la scène qui se déroulait devant mes yeux. Mon père était en train d'enfoncer de grands coups de poings dans le ventre d'un homme. Il avait environ mon âge je pense. Je vis les hommes de mon père de l'autre côté au fond de la ruelle, regarder la scène en riant. Je ne voulais pas en voir plus. Pourtant je savais très bien que si je lui criais d'arrêter, il ne m'écouterait pas. Je me souvenue que j'avais dans mes mains une arme. Alors, je fis la seule chose que je parus sensée sur le moment, je pointai l'arme droit sur moi en criant d'arrêter à mon père. Je savais très bien que si je l'aurai menacé avec l'arme il n'aurait pas arrêté puisqu'il sait que je ne pourrais jamais le tuer. Alors que moi, je tenais énormément pour lui. Trop pour qu'il me laisse mourir en tout cas. Je me souvenue qu'ensuite il me demandait de poser mon armes mais je ne voulus pas et demandai à qu'il arrête de battre à mort cet homme, gisant par terre. Après qu'il ait accepté, je me rappelais de moi courant et me jetant sur le corps. Puis, trou noir.
Mais pourquoi avais-je fais ça ? Est-ce qu'au moins l'homme était encore en vie ? Qu'allait-il se passer ? J'interrompis mes pensées quand la porte de ma chambre s'ouvrit.
"Mais qu'est- ce qu'il t'est passé par la terre ?! " c'était mon père, qui furieux, tentait de contenir sa colère.
"J-je suis d-désolée..." Réussis-je seulement à dire.
Sa colère sembla disparaître de ses traits lorsqu'il s'assit sur le bout de mon lit.
"Ça va. Ne me refais plus jamais ça comprit ?" Il parla calmement. C'était presque apaisant.
"O-oui. Je te le jure." Je fis une pose. " M-mais où...où est-il ? "
"Le putain d'enfoiré ?" Je secouai la tête positivement. " Il est encore en vie ne t'inquiète pas."
Je ne savais rien de cet inconnu juste que je lui avais sauvé la vie. J’essayai de me concentrer avant de répondre quelque chose à mon père.
"Pourquoi le battais-tu ? " je parue plus confiante d'un coup.
"June..."
"Papa s'il te plait dis-moi ! " l'implorais-je
"Eh bien c'était un de mes hommes avant." Je le regardai surprise. Je ne l'avais jamais vu. "June il faut que tu saches que j'ai des hommes de terrain et qu'ils s'occupent de petites affaires pour moi. Quoi qu'il en soit, j'avais perdu sa trace il y a plus d'une semaine. Il voulait arrêter de travailler pour moi. Personne n'arrête de travailler pour moi ! " il fit une pose, sa voix était plus terrifiante que jamais." Un de mes hommes l'a retrouvé. Il m'a appelé lorsque l'on était dans la voiture. Je l'ai vu et la suite tu la connais."
Sous ces révélations, mon sang se glaça. Si je n'avais pas été là, ce garçon ne serait peut-être plus de ce monde.
" Est ce que je pourrais le voir ?" Ma voix se baissa en réfléchissant à ma phrase insensée.
"Eh bien.." Il s'arrêta, ses yeux regardant mes yeux l'implorant. " Et puis ? Aller vas-y ! Tu n'as pas vraiment eu une superbe journée d'anniversaire."
Il appela un de ses hommes, celui avec une grande barbe. Je ne l'aimais pas mais je le suivis. Après avoir marché dans le couloir, il s'arrêta devant une porte et fit signe aux gardes devant l'entrée d'ouvrir. Je les remerciai gentiment lorsque je rentrai dans la pièce assez sombre. Mon regard se posa droit devant moi, sur le garçon allongé par terre et enchaîné. Je courus vers lui pour lui enlever les cordes qui attachées ses mains et ses jambes. Je fus sur mes gardes. Et s'il essayait de me tuer ? Je ne pense pas qu'il ferait ça, sachant que je lui ai sauvé la vie et surtout que les gardes attendaient derrière la porte. Une fois que je lui enlevais toutes ces attaches je pu voir ces magnifiques yeux vert s'ouvrir. Ainsi que ses cheveux bouclés se redresser.
Il me regarda intensément puis sortie difficilement " Je m'appelle Harry Styles."
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Née d'un Gang
Fiksi PenggemarDevant moi se déroulait une scène d'horreur. Mon cœur battait tellement vite. L'adrénaline avait envahie tout mon corps entier. Rien après ça, ne sera jamais plus pareil. Je sentais un nombre important d'yeux pointés sur moi. " Ne fais pas ça Jun...