Chapitre 4

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Mais c'est quoi ce bordel ?! J'étais dans l'incompréhension complète. Mais pourquoi cette femme se présentait comme ma mère ? Qu'est-ce que tout ça voulait dire ?

Complètement hallucinée, mon regard se tourna de nouveau vers la femme devant moi. Je ne pus définir l'expression de son visage. Mais... était-elle en train de rire ?

"Je plaisante bien sûr !" se moqua la femme, me sortant de mes pensées.

Je ne sais pas ce qui s'est passé à ce moment. Peut-être était-ce à cause du contrecoup de toute cette histoire complètement loufoque, mais je suis partie dans une colère furieuse. Je pense même être arrivée dans une face de démence quand je me surprends à sauter sur la femme devant moi. J'attrapai un stylo sur le bureau, et commençai à la taper de toutes mes forces avec. Je ne sais pas combien de temps ce petit coup de folie à durer sachant que très vite, je sentis des mains sur moi, m'attrapant et me poussant vers l'arrière. Ces mains étaient fortes et brutales. Pas celles d'Harry, en tout cas "pas que". Je ne pus trop compter le nombre de mains m'enlaçant lorsque je m'endormis. Ce fut encore une fois un trou noir.

On avait dû m'injecter une drogue qui me fit m'endormir sur le champ.

[...]

Oh ma tête... Une douleur parvint au plus haut de mon crâne. J'avais été droguée. Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive. C'est malheureux à dire mais je suis un peu habituée. Mon père et ses hommes avaient l'habitude de me droguer quand je ne voulais pas dormir, étant petite. Quelle psychologie... Je ne pouvais ouvrir les yeux. Quand je me forçai tout de même, je pu constater que tout était aussi flou que dans ma tête.

Une fois le flou passé, je commençai mon observation de la pièce. J'étais dans une sorte de pièce assez sombre et fermée. Pas une fenêtre. J'essayai de secouer mon corps pour retrouver l'usage de mes membres pour l'instant inactif. Je constatai que j'étais enchaînée à une chaise. Mes mains étaient bloquées par la chaîne. Ma circulation sanguine n'était pas très en force pensais-je.

Au moment où j'essayai de tirer sur la chaîne pour m'en défaire, je remarquai que je n'étais pas toute seule. Une silhouette se dessina dans la noirceur de la pièce et je constatai que c'était un homme d'environ une vingtaine d'année.

"Alors t'es réveillée salope ?" L'homme me fit peur. Il s'approcha petit à petit de moi. "T'as voulu nous l'a mettre à l'envers n'est-ce pas ?" Je pris peur et reculai au plus profond de la pièce où je pouvais. Malheureusement mon enchaînement et ma santé ne m'aidèrent guère. "Oh c'est trop mignon, elle a peur maintenant la petite poufiasse. Tu vois ça ?" Il remonta son tee-shirt et je pu apercevoir une énorme cicatrice sur tout son torse. Répugnant. "C'est ton putain de paternel qui m'a fait ça." Il fit une pause. "Que penses-tu qu'il va dire en voyant sa putain de fille défigurée ?"

Oh non non non non je n'aime pas du tout la façon dont les choses se déroulent ! Je reçus de l'eau sur moi. Plutôt de la salive. Sa salive. Il venait de me cracher dessus. Dégoutant ! Ceci ne fut rien comparé à ce qui suivit.

Il m'attrapa par les cheveux pour me relever avant de commencer à me ruer de coups sur le visage. Ca faisait un mal de chien. Quand je commençai à me rendre compte que du sang coulait de ma tête, je fus surprise de voir qu'il me relâcha.

Je cru que c'était fini. Je cru que mon supplice allait finir. J'avais totalement tort. Cela ne faisait que de commencer.

Il me donna plusieurs coups de pieds d'une force inimaginable. Il s'attaqua d'abord à mes côtes avant de finir par mon dos. Je mis mes mains sur mon visage en signe de défense, mais rien à faire il continua ses coups toujours très bien mis. Il aurait pu se voir attribuer le prix Nobel des coups de pieds. Enfin, heureusement que la société n'est pas aussi idiote et condamne ce genre de traitement.

Je m'étais toujours imaginée le traitement que mon père donnait aux gens. Je pense qu'il était de ce genre-là. Faire du mal. Comment les gens peuvent-ils faire du mal physiquement ? C'est horrible.

Mon agresseur n'avait pas fini. Il martelait mes jambes, et me plaqua contre le mur avec l'autre main. Vous ne pouvez même pas vous imaginez la suite. Il prit un bâton et ...

"Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?" Une voix vint l'arrêter en pleine action. C'était Harry.

Harry

"Ne te mêle pas de ça Harry, j'inflige sa correction à madame qui a ressentis le besoin d'agresser Maria." répondit-mon bourreau, gardant une prise ferme sur mon épaule.

"Zayn, c'est pas une façon de procéder. C'est une gamine. " Ok donc mon agresseur s'appelle Zayn. Dans la phrase de Harry qui, soit dit en passant, parait héroïque, je ne pus contenir ma colère à la mention de "gamine". Pourquoi ça me faisait ressentir ça qu'il dise ça ? Je n'en avais aucune idée.

Zayn me relâcha et je ne pus encore une fois m'empêcher de tomber dans un trou noir.

[...]

Pour quoi je m'évanouis toujours ? Ah oui, peut-être parce qu'un certain Zayn a essayé de me tuer. J'ouvris les yeux plus difficilement que la dernière fois pour me retrouver face à un Harry qui... me regardait intensément ? Non il avait un regard normal, mais la douleur dans tous mes membres devait tout intensifier. Il se tenait à genoux, à côté de moi, et il tenait un gant couvert d'eau. Il me l'appliqua sur le front, pour sans doute soigner mes nombreuses blessures.

"Ça fait un mal de chien" dis-je tout haut avant même de m'en rendre compte. Beaucoup de choses me faisaient un mal de chien aujourd'hui.

"Oui, je sais. " Il parla d'une voix toute douce, apaisante. "Tu sais il s'en est fallu de peu avant que tu succombe aux coups."

Je ne pus sortir qu'un tout petit "M-mer-c-ci".

"Oh ne me remercie pas, remercie surtout Zayn de ne pas avoir était à la salle de muscu depuis un moment." me dit-il en rigolant.

"Tu sais, il n'est pas comme ça d'habitude. Tu l'as juste poussé un peu à bout." continua-t-il.

"Poussez à bout ?! Non mais c'est la meilleure, c'est lui.." je ne pus finir ma phrase suite à une douleur violente qui ressortie de mon ventre.

"Chut, calme toi. Ca va empirer si tu t'énerve. Quoi qu'il en soit, oui tu l'as énervé en essayant de tuer notre chef. C'est un peu normal non ?" Il fit une pause arrêtant de me masser la tête. "Bon je crois que je vais y aller."

Il sorti de la pièce sans dire un mot.

Et l'obscurité réapparut.

Je ne savais pas ce qu'il allait m'arriver.

Je savais juste une chose : j'étais dans la très grosse merde.

Née d'un GangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant