Chapitre 14 Une terrible perte

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Ils arrivèrent dans une salle avec le même tableau de l'étrange diable sur les murs avec également une statue de corbeau au milieu de flambeaux, ornés de crânes. Il y avait de l'autre côté d'un gouffre, une statue en forme d'un crâne tirant la langue, menant à une autre salle. Mais l'ouverture qui était fermée par une grille, était trop éloignée pour y accéder.

Les deux élus regardèrent partout mais ne virent pas d'autres issues. Puis soudain, une voix retentit dans leurs têtes :

« Seul le détenteur de l'œil de vérité du Village Cocorico sera porté par les Ombres. »

Link eut alors l'idée d'utiliser le Monocle de Vérité et regarda à travers pour voir une chose étonnante. En effet, l'un des tableaux disparut pour laisser voir un passage secret.

« Saria, regarde ça. » dit-il en lui donnant le monocle.

La jeune princesse regarda à travers et ses yeux s'écarquillèrent de surprise. Elle avança vers le tableau et tendit sa main vers lui mais au lieu de le toucher, sa main passa au travers comme si il s'agissait d'un fantôme.

Ils passèrent la porte et arrivèrent dans une autre salle sombre mais leurs yeux s'agrandirent d'horreur quand ils virent des restes de squelettes partout sur le sol mais surtout les étranges choses qui en sortait. Cela ressemblait à de longs bras blancs munis de longues griffes rouges.

« Qu'est ce que c'est que ces horreurs ?! » s'écria Link, dégoûté.

« Je ne m'en approcherait pas si j'étais toi... » répondit Saria, à la fois pas rassurée et aussi dégoûté.

« Ne t'inquiète pas, ça n'a pas l'air vivant... »

Mais le jeune homme s'était malheureusement trompé car il fut soudainement saisit par ses choses qui l'éleva à quelques mètres du sol. Saria, elle, a eu le temps de reculer pour éviter de se faire piéger. Elle poussa un cri d'effroi en voyant le monstre à qui appartenait ces bras, émerger du sol.

C'était un Poignant, une créature des plus immondes qu'il puisse exister dans l'Arrière-Pays. Cette bête mesurait à peu près trois mètres, elle était assez corpulente et avait un cou très allongé avec une petite tête sans yeux mais avec une mâchoire extensible et remplie de grandes dents. Elle n'avait pas de jambes, mais seulement deux bras où ses mains étaient sectionnées. Son corps entièrement blanc était recouvert de tâches de sang, qui venait de ses précédentes victimes.

Les bras de la créature maintenait fortement Link au-dessus du sol et la bête s'approcha de sa proie et ouvrit en grand sa bouche, prête à dévorer le jeune homme.

« Lâche-le, sale monstre ! » hurla Saria, en dégainant son arc de lumière.

La bête stoppa son geste au grand soulagement des deux héros et poussa un grognement en direction de la jeune femme. D'autres bras sortirent du sol pour attraper la jeune princesse, mais celle-ci décocha une flèche qui transperça la tête de la créature. Les bras relâchèrent Link et disparurent dans le sol, et le monstre s'effondra, mort, puis un coffre apparut au fond de la salle.

« Merci, Saria. Sans toi, cette horreur m'aurait dévorer. » souffla l'Hylien, sain et sauf.

« Ça commence à être une habitude que l'on se sauve mutuellement la vie. » dit-elle, légèrement amusée.

« Oui, ça fait peut-être parti de notre destin. Bien, regardons ce qu'il y a dans ce coffre et allons affronter d'autres monstruosités. » répondit-il lui aussi amusé.

Saria en rit légèrement car il y avait malheureusement beaucoup de chances qu'ils allaient rencontrés d'autres monstres de ce genre, mais ensemble, ils pouvaient venir à bout de n'importe quel monstre, tout aussi horrible soit-il.

Le Héros et la PrincesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant