Chapitre 3

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AVANT TOUTE CHOSE: CETTE FICTION NE M'APPARTIENT PAS

Mais appartient à Geek-Narval, le problème étant qu'on ne peut pas cliquer sur un lien sur wattpad, je vous indique donc à réécrire ce lien:

https://www.fanfiction.net/s/10262841/1/Harold-le-Banni

Afin de trouver des fictions du même auteur.

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Les jours se suivent et se ressemblent dans une nouvelle routine que je serais bien tentée d'envoyer balader. Je dors quelques fois à l'emplacement prévu pour les esclaves, par terre contre le mur mais la plupart du temps, c'est le lit d'Harold que j'occupe, ce dernier trop occupé par un nombre incalculable de feuilles en tout genre sur son bureau. Je ne le vois que très rarement dormir.

Nous mangeons le plus souvent dans le Hall mais Titus nous ramène parfois le repas jusque dans notre chambre ou directement dans l'Atelier où Harold passe le plus clair de sa journée.

Atelier dans lequel je passe de – très – longues heures en la seule compagnie de Titus qui veut toujours autant ma peau.

Sur mon – par défaut – lit, je sursaute dans mon sommeil lorsque la porte en bois s'ébranle avec force, comme si quelqu'un lui était rentré dedans. J'entends un grognement de douleur et une petite plainte avant qu'une voix – que je commence à connaitre – ne s'en échappe.

« Harold... ? – oh la vache ! – Il faut que tu viennes – mais ça fait mal ! - ... viennes à la forge tout de suite ! Et j'ai mal ! »

Comme s'il était réveillé, mon tortionnaire relève lentement la tête pour fixer le mur devant lui. Il ne répond par contre pas et se contente de faire la moue, visiblement partagé.

« Harold... Mes deux informations sont vraies : ils ont effectivement fait des conneries avec tes machines et j'ai super mal ! »

Le Banni soupire.

« Et je t'ai entendu ! Sans cœur ! »

oOo

« Est-ce que je vous ai demandé de toucher à ça espèces de crétins ?! »

La douce voix d'Harold Haddock retentit avec force dans l'immense cavité qui sert de forge aux hommes d'Alvin le Traître.

Nous avons marché seulement quelques minutes – Titus, Harold et moi – avant de nous retrouver face à l'important atelier, alliant armurerie, forge et ingénierie. J'ai appris une autre chose ces derniers jours: Harold est le maître des lieux. Et les esclaves qui baissent honteusement la tête, alignés devant le brun vociférant, sont les siens.

Une sombre histoire de catapulte détruite je crois.

Il reprend sa tirade haute en couleur dans une toute nouvelle langue que je ne connais pas et certains rentrent la tête dans leurs épaules. Titus lui, compte je ne sais pas trop quoi sur le mur, ennuyé au possible.

Je suis toujours avec ma chaîne. Une aux poignets et l'autre à mon cou que tient Harold. Il l'agite en s'énervant et je dois toujours avancer un peu plus pour éviter à ma tête de se séparer de mon corps par négligence du garçon hurleur.

Finalement, Harold cesse enfin ses cris et le silence se fait dans la forge. Mon tortionnaire fait passer une main lasse sur son visage et toise d'un œil que je qualifie de mauvais sur plusieurs d'entre ses esclaves personnels.

« Titus ? Quand partent les prochains navires d'Alvin ? »

Le susnommé redresse brusquement la tête et réfléchit un peu avant de rendre son verdict.

Harold le Banni [Tome 1] - PAR GEEK-NARVALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant