LXXXVII.

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Mon séjour passe plus vite que je ne le pensais. Déjà quatre jours que je suis sur Paris avec Kev. Quatre jours qu'il me fait vivre un véritable compte de fée. Du moins, quand il ne se fait pas insupportable.

- On peut y aller mon amour ?

Kev entre dans la salle de bains en terminant sa phrase, me regardant de haut en bas.

- Je vais avoir du mal à te résister dans cette tenue.

Je souris, plutôt fière de moi puis m'avance vers lui.

- C'est un peu le but recherché.
- T'es tellement sadique..

Je souris une nouvelle fois en lui volant un baisé avant de passer à ses côtés pour aller chercher mon sac dans sa chambre. Je rejoins ensuite Kev à l'entrée. J'ai bien vu qu'il n'arrêtait pas de me regarder dans les moindres détails, mais je ne voulais pas jouer avec lui, du moins, pas pour l'instant.

Nous sortons de chez lui pour rejoindre la voiture qui était garé au parking sous terrain juste en face. Kev n'a pas pu s'empêcher de me tenir par la taille, me rapprochant un peu plus vers lui lorsqu'un homme posait son regard sur moi. J'aimais son côté jaloux, ça prouvait qu'il m'aimait bien. Peut - être même plus que bien ?

Nous montons dans sa voiture une fois arrivée près d'elle et il ne tarde pas à démarrer. Nous devions rejoindre Thomas et Alexis au restaurant, pour passer une soirée tous les quatre.

- J'espère ne pas en avoir trop fait avec ma robe..
- On va au restaurant, donc techniquement non, t'en fait pas trop.
- Mais si c'est pas un restaurant chic ? Si je suis la seule à avoir une robe dans ce genre là - bas ?
- Bah tu seras la plus belle femme du restaurant.

Je tourne la tête vers lui, me retenant de rire. Je ne voulais pas lui faire ce plaisir, mais le fait qu'il rit me fait rire.

- T'inquiètes pas, Alycia. Tu es parfaite comme ça.

Je souris timidement en baissant mes yeux sur sa main, qui venait de se poser sur ma cuisse dénudé.

- Est - ce qu'au retour tu pourrais faire un détour dans un coin tranquille que tu aimes bien ?
- Un coin tranquille que j'aime bien ? Ça serait pas une façon moins sauvage de me dire que tu aimerais qu'on fasse quelques petites folies dans la voiture, par hasard ?

Je ris en menant ma main dans sa nuque pour lui caresser tendrement.

- Tu es tellement intelligent, mon amour.
- Sérieux ? C'est ça ?

Je souris malicieusement avant de mordre ma lèvre sensuellement.

- Arrêtes ça, on arrive bientôt en plus.

Je ris doucement.

- Tu as peur de craquer avant, Smadja ?
- Je sais que je peux me tenir. Par contre, mon soldat aura du mal à tenir en place si tu continues à faire ça avec ta bouche.

J'éclate de rire avant de me mordre à nouveau la lèvre.

- Alycia !

Je ris une nouvelle fois.

- Bon, d'accord, j'arrête, mais à une seule condition.
- Laquelle ? Demande - t - il en levant les yeux vers le rétroviseur intérieur.
- C'est moi qui domine, tout à l'heure.

Il tourne quelques instants la tête vers moi, sûrement pour vérifié si j'étais sérieuse.

Voyant qu'il mettait un certains temps à répondre, je mordille ma lèvre sensuellement en lui faisant les yeux doux. Je le vois pincer ses lèvres en baissant son regard sur ses cuisses. Ou peut - être sur son organes masculin. Ce qui serait plus logique en vue des circonstances.

- Bon, c'est d'accord ! Mais je ne veux pas te voir faire des trucs comme ça avec ta bouche de toute la soirée !
- J'aime quand tu es autoritaire comme ça. Répondis - je d'un ton sensuel.
- T'as pas encore tout vu.

Je souris en posant ma main sur sa cuisse tandis - ce qu'il tournait le volant de la voiture pour entrer sur un parking. J'en ai donc déduis que nous étions arrivé au restaurant et que mon petit jeu pour le rendre fou était, malheuresement, terminé.

Distance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant