Le Roi Lama

Chapitre 3 : Situation Compliquée

-Oh merde...

Santo n'en croyait pas se yeux. Face à lui...Il n'y avait rien. Personne. Pourtant il avait entendu les trois coups de feu. Et l'agresseur ne c'était pas transformé en cadavre tout seul. Santo ne comprenait rien. Et si c'était lui qui avait tué cet homme ? Et si les coups de feu n'étaient qu'une invention de son esprit pour ne pas affronter le fait qu'il a peut-être tué cet homme ? Etant dans l'incompréhension la plus totale, Santo décide de laisser le cadavre là, puis d'avancer vers le prochain wagon.

Il ouvre la porte et le voilà dans le deuxième wagon. Il n'y a personne. Cet alors qu'il voit que sur sa chemise, des taches de sang se mélangeaient aux taches de café. Ses mains, elles aussi, étaient rouge du sang de son agresseur. Santo était le parfait coupable. Tout d'un coup la peur l'envahit, il tombe à genoux. Sa vie est foutue. La police, va le trouver grâce aux empreintes qu'il a laissé sur le cadavre. Il va finir en prison, perdre son travail, ses amis, absolument tout. Même si...Il n'a pas vraiment touché le cadavre. Il lui a juste tombé dessus. Santo se relève. Il se dirige vers le prochain wagon.

Quand il entre dans le troisième wagon, il voit qu'il n'y a personne. Puis en jetant un coup d'œil, il voit qu'il n'y a tout simplement personne dans le train ! Santo est sauvé : si la police n'a aucune empreinte sur le corps, et n'a aucun témoin oculaire, ils ne peuvent pas l'inculper. En soit c'est correct, pense-t-il, car il n'a rien fait du tout. Rassuré, il avance vers le quatrième wagon.

Le train arrive dans deux minutes. Santo s'assoit. Il commence alors à ressentir de la tristesse pour cet homme qui est mort sous ses yeux. Avait-il une famille ? Si oui, comment apprendront-ils sa mort ? Puis Santo se ressaisit : cet homme avait essayé de le tuer, non pas essayé, il allait le tuer ! Même si il venait de mourir, Santo ne put ressentir de la pitié face à cet homme qui n'en a eu aucune pour lui. Il avait mérité sa mort, ce n'était que justice après tout ! En pensant au cadavre de l'agresseur, il repensa à son sauveur...C'est à dire "rien". Il n'y avait rien quand Santo a relevé la tête. Et cette fois-ci il était sûr que ce ne pouvait être une invention de son esprit : ni lui, ni son agresseur n'avait d'arme à feu. Et pourtant...Ses trois coups de feu on jaillit de nulle part...Le train est arrivé à destination.

Santo descend du train, et se met à courir pour rentrer chez lui. Il entre dans l'immeuble, atteint en un éclair le deuxième étage, puis rentre dans son petit appartement. Une fois à l'intérieur, il enlève sa chemise, prend un briquet qu'on lui a offert, puis commence à brûler sa chemise. Rapidement la chemise prend entièrement feu. Sans perdre de temps il la lance par le fenêtre, et elle termine de se consumer dans les airs. Il vérifie ensuite si son pantalon a lui aussi des tâches de sang : aucune. À bout de souffle, il se laisse tombe sur son lit, et réfléchit sur ce qu'il vient de se passer. Il se fait agresser, risque de mourir, puis venue de nulle part, trois coups de feu lui sauve la vie en prenant celle de l'agresseur. Puis il y aussi les évènements d'il y a un mois : cette voix qui lui a parlé de son père, du bien et du mal, et...des Vices de l'Alpaga ? Il était sur et certain que les deux évènements avaient un lien en commun. Il le sentait. Puis son père...Il n'avait pas beaucoup de souvenir mise à part le fait qu'il... les avait laissé lui et sa mère seul, au Pérou. Santo voulait comprendre, il se mit donc à faire des recherches, en commençant par "Les Vices de l'Alpaga". Il ne trouva rien, alors il se mis à chercher les mots séparément. "Vices" signifiait chose condamné par les religions et l'éthique, et signifiait aussi les défauts. Un mot qui correspondait avec le discours de la chose sur le Bien et le Mal. Quand au mot Alpaga, eh bien, un alpaga est un cousin du lama, un lama au pelage blanc. Santo était exaspéré : ça n'avait aucun sens ! C'était même ridicule ! N'ayant aucune autre piste, Santo alla se coucher.

-Je t'ai sauvé la vie, tu devrais dire merci, dit une voix grave.

Santo se réveilla en sueur. Il était dix heure du matin. Il avait dormi six heures. Pourtant...cette voix...elle n'a parlée que pendant quelques secondes. Il se rappelle de son rêve. Il faisait noir et il n'y voyait rien. Puis, cette voix grave à prononcer ces quelques mots. La situation devenait de plus en plus compliquer, et Santo commença à penser qu'il devenait fou. Il prend son petit déjeuner, s'habille puis va à son travaille. Sur le chemin, alors qu'il est plonger dans ses pensés, il se fait bousculer par un colosse. En se retournant, surpris, il voit Rob.