Après trois heures de routes, nous arrivons dans un petit quartier de la Havane. Felipe se gare devant une grande maison. Elle est totalement différente de celle que nous venons de quitter.
Celle-ci est typiquement cubaine. Tout comme toutes celles qui l'entourent. Elles sont quasiment toutes identiques, seule leurs couleurs différent.
La maison de Felipe est jaune. Et c'est la seule qui possède un portail électrique ainsi qu'un garage. D'ailleurs je ne comprend pas pourquoi il laisse la voiture dehors si il possède un garage.
Le quartier est bondé et il y a des gens de partout. Des voitures anciennes toutes aussi colorées les unes que les autres, longent ces maisons. La voiture de Felipe fait vraiment tâche à côté d'elles.
Je suis contente de voir que nous ne sommes pas dans un coin isolé. Il y a du monde et c'est très vivant. Des enfants courent partout, des adultes leur hurelent dessus et ça me redonne le sourire. Ça faisait des mois que je n'avais pas vu une telle joie vivre chez quelqu'un.
De plus, voir de nouveaux visage me rappel qu'il y a des tas d'habitants sur terre et qu'ils ne sont pas tous comme Felipe.
Ce dernier m'ordonne sèchement de sortir de sa voiture. Il ouvre la portière arrière et me jette deux des gros sacs que nous avons emporté, dans les mains. Je peine à les attraper, sous le regard mauvais de Felipe.
_ A quoi te servent tes mains? ! Idiota ! peste-t-il.
Je ne prend pas la peine de lui répondre et balance les lourd sacs sur mes épaules. Depuis tout à l'heure, Felipe est énervé et il s'acharne sur moi. Je ne sais pas ce qui l'a mit dans cet état, mais je ne dit rien. Je préfère le laisser s'acharner sur moi. Recevoir une droite de sa part ne m'enchante guerre.
Il récupère deux autres sacs, qu'il met lui aussi sur ses épaules et se saisit de deux caisses dans ses mains. J'ai l'impression que ça paise le poids d'une plume pour lui alors que moi mes deux sacs sont en train de me niquer les épaules.
Felipe verroue sa voiture puis me bouscule violement.
_ Au lieu de me regarder, avance!
Je soupire et lui fait un beau doigt d'honneur, derrière son dos, tout en lui tirant la langue telle une gamine.
Je le suis jusqu'au portail de sa maison. À chaque extrémité, se trouve une caméra ainsi qu'un petit boîtier près de la sonnette. Felipe pose ses caisses par terre et tappe un code sur le boîtier. Alors que le portail est en train de s'ouvrir, Felipe me lance un regard noir.
_ Personne ne rentre ou ne sort d'ici sans que j'en soit informé. Au moins je suis sur que tu ne va pas tenter de partir, conclut-il avec amertume.
Pff, connard! Je ne dit rien et pénètre dans l'allée de la maison. Je m'arrête ensuite au pied de la porte d'entrée.
Une chose est sur dans ma tête, je ne vais plus jamais tenté de lui fuir. Ça m'a apporté assez d'enmmerdes comme ça. Felipe serrai encore plus mauvais qu'il ne l'est déjà avec moi même si je doute que ce soit possible.
_ Tu crois que tu es une princesse pour que je t'ouvre la porte? s'écrit Felipe.
Il me bouscule, ouvre la porte et la claque devant mon visage. Il est où son problème sérieusement?
Va te faire foutre Felipe! Connard!
Je pousse la porte d'entrée, qui est assez lourde, est pénètre dans le vestibule. Je dépose les deux sacs à côté de ceux que Felipe avait.
Alors que j'avance près des escaliers, j'entend Felipe crier. Sa voix est assez lointaine, elle doit provenir de l'étage. J'entend aussi une autre voix, que je ne reconnais pas. Ils se disputent en espagnol. Mais je n'y prêtre pas attention et visite les pièces du rez de chaussée. Le salon, la cuisine, les toilettes, tout est dans le style cubain. Quasiment rien ici n'est moderne
VOUS LISEZ
Plus fort Que toi
RandomC'est connue, l'homme est très doué pour briser la femme. Syra va elle même en payer les frais. Elle qui était si généreuse, brillante et heureuse auprès de ceux qu'elle aime va tout perdre du jour au lendemain. Tout cela à cause d'un homme : Mouss...