Laink délaissé par Terracid

Prologue

[Quelques notes avant le grand saut: je suis ici parce que j'ai besoin d'assouvir un besoin d'écriture. Seulement, les seules choses que je parviens à rédiger actuellement ce sont des fanfictions portant sur le duo Laink et Terracid. J'ai décidé de publier cette histoire afin de me lancer une sorte de défi, pour essayer d'aller jusqu'au bout. La fiction à suivre met donc en avant Laink et Terracid, tout le reste (personnages secondaires, lieux, situations et que sais-je encore) sera purement fictif.

Si ces deux streamers/youtubers tombent ici et désirent la suppression de cette fiction, je le ferais.

Si par hasard des lecteurs/lectrices viennent se perdre ici alors je vous salue et vous souhaite une bonne lecture !

                                                       Filthy Wraith.]

                                                                   -*-

          Thomas ouvrit péniblement les yeux. Les volets n'ayant pas été clos la veille, la lumière matinale envahissait la chambre et empêchait le garçon d'envisager de trouver un véritable sommeil. Il était seulement resté dans un état comateux depuis que son corps s'était trouvé allongé sur le lit et Thomas aurait bien apprécié quelques heures de repos réparateur. Il savoura toutefois la légère brise qui venait de s'introduire dans la pièce et lui rafraichit le visage un instant grâce à la fenêtre qu'il n'avait pas fermée avant de se coucher. La situation n'était pas si désagréable,cependant la grande quantité d'alcool ingurgitée par le garçon quelques heures auparavant nécessitait à présent d'être évacuée. Le confort procuré par le matelas le confrontait à un profond dilemme : rester couché encore un moment ou bien se lever afin de se rendre aux cabinets pour se sentir mieux. Durant son intense réflexion, ses yeux se refermaient par instants et il perdait connexion avec la réalité, il s'imaginait se levant et allant se soulager jusqu'à ce qu'un rayon de soleil un peu trop puissant et des battements de cils le ramènent au réel. Lorsque Thomas trouva la force nécessaire pour se lever,il sentit de violentes pressions à l'intérieur de son crâne qui lui firent regretter cette action abrupte. Cet excès d'alcool était décidément une très mauvaise idée. Il résista à la tentation de se recoucher et tituba laborieusement jusqu'aux toilettes.

          Ce fut un soulagement de pouvoir s'assoir de nouveau après cet effort physique, car effectivement, avec la fatigue et les maux de tête, il était préférable de faire son affaire en position assise. Au bout de quelques secondes Thomas enfouit sa tête entre la paume de ses mains, ses doigts glissèrent alors très lentement entre ses cheveux tandis que sa tête basculait un peu plus vers l'avant et ses yeux se fermaient profondément. La tonalité annonçant la réception d'un nouveau message sur son cellulaire lui fit relever soudainement la tête. Chose qu'il regretta aussitôt puisque son mal de crâne s'intensifia fortement. Il acheva rapidement et proprement son affaire avant d'aller retrouver son lit sur lequel se trouvait son portable.

          Les battements de son cœur s'étaient sauvagement accélérés depuis qu'il avait entendu le son pourtant habituel de son téléphone. Le jeune homme tenait désormais fébrilement l'objet entre ses doigts. Il s'imaginait recevant un message d'excuse de la part de son meilleur ami dont il était sans nouvelles depuis bien longtemps, aussi n'osait-il pas toucher l'écran afin de prolonger l'excitation, l'espoir. Il eut une sensation de dégoût en voyant apparaître un unique message de son opérateur mobile lui proposant une offre exceptionnelle à ne pas rater. Le téléphone valsa à l'autre bout de la pièce. Thomas se releva et se dirigea d'un pas décidé vers la petite cuisine où il s'empara d'un verre et le remplit d'eau. Son appartement se trouvait dans un état déplorable, il lui fut donc compliqué de trouver un médicament qui lui permettrait d'atténuer ses maux de tête. Il trouva finalement un Doliprane au fin fond d'une vieille boite dont la date devait certainement être dépassée. Portant son verre d'eau et son cachet jusque sa chambre, Thomas fit une pause pour jeter un œil à ses deux écrans noirs ainsi que l'ensemble du matériel amassé tout autour. Depuis plusieurs jours son ordinateur n'avait pas été allumé. Combien exactement ? Lui-même commençait à perdre le compte. Il retourna finalement dans sa chambre, il avala son antidouleur avant d'apercevoir son téléphone au sol, l'écran fissuré. Au lieu de le ramasser, il prit soin de fermer les volets ainsi que la fenêtre avant de se recoucher. Il venait de décider que cette journée ne valait pas la peine d'être vécue éveillé.