Autoroute

11:

J'étais rentré chez moi accompagné de Ravi, ça me faisait bizarre de l'appeler comme ça maintenant...

En rentrant, à part se tenir la main, il ne c'était rien passé.

Il m'avait encore embrasser quand il m'avait laissé devant mon immeuble.

Je ne pouvais pas dire que sa me déplaisait, au contraire, j'aimais la relation que nous avions actuellement.

Il fallait juste que je m'habitue.

Je rentrais dans l'appart de ma mère et enlevai mes chaussures calmement.

Je pris une boite de gâteaux et m'installa devant la télé.
Il était 14h passé, et je n'avais rien mangé depuis mes céréales de ce matin.

Ma mère était sûrement au café.

Au moins, elle ne m'harcelait pas de questions.
Même si je savais que dès qu'elle rentrerait, ça serait le cas.

Je ne savais pas vraiment ma relation avec Ravi, mais je savais que je ne voulais pas plus étaler ce sujet avec ma mère.

Si je lui en parlais, elle planifierait déjà la nuit de noces.

Alors, non merci.

Après avoir fini mon paquet de gâteaux, j'allais me coucher.

Je devais vraiment rattraper ce manque de sommeil qui venait de je ne sais où.

Je m'endormis donc doucement.

Ma mère, qui claqua la porte en rentrant, me réveilla.

Ayant rattrapé un peu de sommeil perdu, je me levai pour aller la voir.

- Oh Hyuk, tu es déjà rentré ; me dit-elle avec un air déçu dans la voix, comme si elle aurait aimé que je dorme chez M. Vinaigre.
Fin chez Ravi.

- Ouais... ; dis-je mollement.

- C'était bien le ciné ? ; fit-elle en ayant retrouvé ses étincelles pétillantes au fond de ses yeux noirs.

- Ouais, ouais, c'était cool... ; lui répondis-je en ne pouvant m'empêcher de rougir en pensant à la bouche de Ravi sur la mienne.

- Il s'est passé quelque chose ? ; fit ma mère en apercevant mes joues rouges et en se rapprochant rapidement de moi.

- Nan, rien ; lui répondis-je trop précipitamment.

Comme prévu elle me lança un de ses regards.

Mais cette fois, je ne lui raconta pas ma journée malgré tout.

Elle partie quand même sur ce sujet :

- Pourquoi tu as fait attendre Ravi ce matin ?
Si tu m'avais prévenu, j'aurais pu le faire rentrer à l'intérieur avant qu'il attrape la crève !

- Maman... ; dis-je en soupirant pour qu'elle écoute ma version de l'histoire et qu'elle arrête de raconter la sienne remplie de bêtises.

- Tu te rends compte ce qu'il endure juste pour toi ? ; continua ma mère sans faire attention à ce que je voulais dire.

- Maman ! ; criai-je dans le salon.

Elle se tût pour de bon car j'avais haussé la voix.
Je reprit avec son attention :

- Il ne m'avait pas prévenu.
Je ne savais pas qu'il allait venir ce matin...

Elle parut désolé de m'avoir dit et accusé de choses fausses.