Chapitre 10- Mise en Garde

44 5 14
                                    

PDV Cassandra

J'ouvre les yeux, lorsque une lumière m'aveugle: le soleil, il est d'une chaleur insoutenable. Petit à petit je reprends mes esprits, mettant en mouvement chaque partie de moi, je sens mes doigts se plier, mes chevilles se tortiller et cette douleur sur mon crâne toujours aussi vive.

Je porte ma main où la douleur se fait plus présente, et remarque la présence d'une bosse.

Mais attendez où suis-je ? Que m'est-il arrivé?

Ça y est je m'en souviens je suis perdue au milieu de nulle part, il faut absolument que je retrouve les autres, je devais leur dire quelque chose, je m'en souviens très bien. Mais le problème c'est que j'ai oublié quoi...

-Cassandra!!! Cassandra !!

Je reconnais la voix de Chloé, elles sont là.

Elles sont parties à ma recherche.

Je me met tant bien que mal debout avant de crier: Je suis là!!!

Plusieurs minutes passent avant que je ne vois apparaître  quatre silhouettes sales et amaigris, j'ai bien dit quatre car apparemment Maëva les avait retrouvé.

Comment avaient-elles fait pour être en si mauvais état en peu de temps?

A moins que je ne sois restée inconsciente ici pendant plus de temps que je ne le pense.

Retour PDV omniscient

Trois jours...

Cela faisait maintenant trois jours que Cassandra était partie à la recherche de Maëva.
Entre temps cette dernière était revenue seule, ce qui avait étonné les autres avant quelles décident de toutes partir à sa recherche.

Comme Cassandra l'avait prédit elles avaient retrouvé la petite voiture mais ne s'étaient pas attardées tant que ça dessus, sauf Manon, qui étrangement c'était posé beaucoup plus de questions que les autres sans pour autant leur en parler.

Quant au feu, il avait été une mauvaise expérience pour elles, il n'avait pas pris et les avait poussé à se prendre la tête avec pour seule raison leur incapacité à le faire.

Depuis un froid c'était installé entre elles malgré le commencement de leur recherche.

Alors que Chloé criait le prénom de leur amie perdue, elles entendirent une voix leur répondre.

-Elle est là, je l'entends venez! S'écria Léa.

Après plusieurs minutes elles la retrouvèrent enfin.

-Tu vas bien?
-Il s'est passé quoi?
-Ca va?

-Doucement, une à la fois, ria Cassandra.

- Bon explique nous tout!

-Alors déjà en partant chercher Maëva j'ai trouvé la petite voiture, mais je l'ai laissé pour que vous la trouviez, après j'ai marché pendant longtemps et.....

Nous allons vous épargner tous les détails étant donné que vous les connaissez déjà, une fois son récit terminé, elles avaient toutes la même question en tête.

- Est ce que tu sais qui t'a fait ça? Demanda Manon.

-Non je n'ai rien vu, j'ai juste senti le cou puis plus rien et après vous m'avez trouvé alors que je venais tout juste de me réveiller.

-C'est bizarre ça, moi qui pensais qu'on était seule ici...dit Maëva.

-On le pensait toutes, ajouta Chloé pensive.

-Et et je devais vous dire quelque chose...

-Quoi?

-Je ne sais plus trop, tout est confus depuis que l'on m'a frappé.

-Hum..Léa réfléchit avant d'ajouter,  on va essayer de rentrer au camp il va faire nuit et on verra ça demain okay?

-Ouep bonne idée, répondit Chloé.

Lorsqu'elles furent toutes décidés, elles se mirent à la recherche de leur camp, abandonné dû aux recherches prématurés qu'elles ont dû effectuer.

Elles vagabondèrent un certain temps sans jamais retrouver ce fameux chêne rouge , vous savez celui qui se trouvait à côté de leur camp. C'est alors  à bout de force, qu'elles décidèrent de s'arrêter. Une fois leur douleur disparue, quelque chose de nouveau qui était de plus en plus présent ces derniers jours pris place: LA FAIM. La faim les envahissait, petit à petit elle prenait place en elles, elle les dévorait de l'intérieur jusqu'à être omniprésente pour elles.

Cette boule dans leur ventre, grandissait un peu plus à chaque instant, il fallait absolument y remédier, mais malheureusement pour ces dernières les seules choses comestibles présentent ici sont quelques vieux champignons et des fruits des bois inconnus à leurs yeux.

Le mot "Survie" prenait ici un sens indéchiffrable, comme s'il était impossible ou difficile de le déchiffrer, de l'exécuter, pourtant elles le devaient, elles devaient absolument survivre pour s'échapper de cette forêt interdite.

Et voici une nuit de plus à ajouter à la liste, elles ne comptaient plus le nombre de jours qu'elles avaient passé ici. Cela devait faire six jours,  voir une semaine? Elles avaient déjà perdu la notion du temps avec tous ces problèmes reposant sur leur dos.

Cette fois si, pas de matelas en feuilles pour elles, c'est toutes assises à même le sol, adossées à un tronc d'arbres, qu'elles se sont installées pour dormir, avec pour seule "couverture" leur veste préalablement plié.

Alors qu'elles commençaient à tomber dans un profond sommeil, des craquements suspects se firent entendre , suivis de coup de vents violents donnant à la  scène un aspect de film d'horreur. S'en suivis alors une voix, une bribe de voix lointaine, comme presque irréel, prononçant cette phrase en continu: "L'argent ne fait pas le bonheur, tu le sais très bien hein c....", la fin restait toujours inaudible.

Elles n'étaient pas en sécurité, elles avaient peur, c'était maintenant sûr et certain, quelqu'un leur voulait du mal.

Comme pour attiser cette peur, la voix se rapprocha au fur et à mesure de ces paroles et hurla: "DIT LEUR! DIT LEUR QUE TU ES HABITUÉE À VIVRE DANS CES CONDITIONS", puis elle finit plus calmement: "ou tu le payeras de ta vie....".

Cette mise en garde faisait froid dans le dos, la personne concernée allait-elle périr?

Va-t-elle tout avouer comme il lui avait été conseillé?

Vous le saurez prochainement......

Nda


Merci à vous!!!Bientôt "Faute avouée à moitié pardonnée" atteindra les 400 vues, et c'est grâce à vous les lecteurs.

N'hésitez pas à mettre des commentaires et à voter.

#Cass'

Faute avouée à moitié pardonnéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant