Chapitre 2✔

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PDV Magnus

C'est la pause et surtout depuis mon premier cour, un enseignant est absent. Ce qui est plutôt agréable pour moi, je n'aime pas les cours de philosophie, je n'ai pas beaucoup de talent dans cette matière. Un groupe d'un gars et d'une fille viennent vers moi avec un sourire rassurant. Ils veulent peut-être me connaître.

--Salut, je suis Catarina. Dit-elle, ses cheveux sont platines avec des pointes bleues, sa peau est pâle, des piercings aux oreilles, elle est dans ma classe.

--Et je suis Ragnor. S'introduit le garçon, qui a le teint plus foncé, les cheveux lisses et clairs qui se tourne en châtain.

--Je suis Magnus, ravi de vous rencontrer. Soudain, le garçon de ce matin, celui qui est arrivé en retard en classe, passe à côté de nous. Qui est-ce ?

--C'est Alec, un type de notre classe que nous connaissons depuis la seconde. Il ne parle pas beaucoup, il aime être seul et déteste la compagnie des autres. Après c'est uniquement par observation, nous ne le connaissons pas vraiment. Dit Catarina en le regardant... Tristement ?

--J'ai déjà parlé avec lui, il y a un an pour une présentation, il est plutôt gentil mais la plupart du temps, il est froid et distant. Personnellement et par expérience, je te conseille de ne pas aller le voir. Acheva Ragnor, maintenant par curiosité, je veux aller le voir.

--Ragnor ... Eh bien, Magnus, tu veux rester avec nous ?

--Oui pourquoi pas.

Mon esprit est très clair, hors de question de le laisser seul quelque soit la personne, il ne mérite pas d'être seul. Alors que je le regardais, ses yeux croisent les miens et les baissent immédiatement. Pourquoi réagit-il comme ça ? Il ne devrait pas. Mon cœur et ma tête me disent clairement d'aller le voir et ce n'est pas une personne à l'esprit contradictoire qui va m'arrêter.

--Je ... attendez-moi là, je vais voir Alec. Avec détermination, je commence à m'éloigner de Ragnor et Catarina.

--Attends, si tu as pitié de lui, tu n'as pas à ... Une légère claque retentit, Catarina vient de le frapper.

--La ferme, si Magnus veut le voir, il ira. Il fait ce qu'il veut. Dit-elle froidement avant de se tourner vers moi, un regard bienveillant. Nous t'attendons ici.

Je jette un sourire à Catarina qui semble me comprendre, alors je répète ce que j'ai commencé : voir Alec et lui parler pour ne plus le voir seul. Il porte des écouteurs dans ses oreilles, s'appuie sur un cahier, son crayon s'appuyant sur les pages avec une rapidité où il semble totalement à l'aise.

PDV Alec

Comme toujours mon esprit vagabonde, je dois dessiner pour me perdre, pour oublier ce qui m'arrive. Mon dessin ne ressemble pas à grand chose pour beaucoup de gens, il ne leur dira rien mais pour moi : cette Terre où les gens sont autour pour l'encercler alors qu'un seul personnage est éloigné, cette ombre, les jambes repliées près de la poitrine, la tête basse me représentant, moi. Être seul est mon quotidien, je suis loin de la Terre, des étoiles de tout. Pour beaucoup, je ne suis personne et je ne risque pas de devenir quelqu'un d'important pour qui que ce soit.

Des pas m'interrompent, cela me stresse plus que je ne le devrais, les chaussures sont devant moi. Est-ce que cette personne est là pour me frapper ? Me détruire plus que je ne suis déjà ? Me dire que je suis dégoutant alors que je l'entends tout le temps ?

--Bonjour, Alec. Dit une voix que je n'avais jamais entendue. Je sais que nous nous connaissons pas mais cela ne te dérange pas si je te parle.

Que me veut-il ? J'aimerais être seul, même si au fond je voudrais être accompagné mais je sais que ce sera impossible. Quand je lève les yeux, je retrouve cette couleur, ce visage que j'ai vu en classe, celui qui m'a observé étrangement. Son sourire rassurant me fait peur comme jamais.

--Désolé de te poser cette question, mais depuis combien de temps es-tu dans ce lycée ? En levant les yeux, je vois qu'il n'a pas l'air méchant, mais il est possible qu'il porte un masque et me fasse ensuite souffrir.

--Deux ans.

--Je suis désolé, je n'ai pas entendu. Peux-tu répéter ? Demande-t-il d'une voix qui sonne ... Vrai.

Quoi qu'il en soit, gentil, en colère, mélancolique, triste ou peu importe les autres émotions, je ne vois aucune différence. Comment puis-je le savoir ? Ces émotions sont si imaginatives pour moi. Pendant des années, je n'ai jamais eu personne à mes côtés.

--Alec ? Tu vas bien ? Tu as l'air pâle, es-tu malade ?

Peut-être que oui, mais qu'est-ce que ça peut te faire, monsieur ? Nous nous connaissons pas. Hors de question que je te parle plus que je le devrais. Alors avec une froideur que je ne me connaissais pas, je lui réponds:

--Écoute-moi, je ne te connais pas, tu ne me connais pas. Pourquoi devrais-tu avoir de l'empathie pour moi ? Ne viens plus me voir ni me parler, ne t'approches plus de moi.

--Je pensais bien faire... Dit-il en baissant la tête, perdant son regard sur le banc sur lequel je suis assis.

--Demande-toi la prochaine fois !

Et avec ces mots, je m'éloigne. Je n'aime pas être comme je suis, avoir ce visage de haine alors que tout ce que je demande, c'est être proche des autres, avoir des gens qui peuvent me soutenir.

PDV Magnus

Jamais je n'ai vu une personne qui manque autant de confiance en elle, et ce n'est pas parce que ses mots disent qui veut souffrir en silence que je le laisserai seul. En approchant de Catarina et Ragnor, qui m'attrape par les épaules.

--Alors ? Comment ça s'est passé ?

--Doucement avec tes questions de flics. S'exclame Catarina avec un petit sourire. Mais c'est vrai, comment ça s'est passé ?

--Franchement pas si bien, il m'a clairement dit de partir et de le laisser tranquille. Mais je suis sûr d'une chose, il souffre, c'est pourquoi les gens ne veulent pas l'approcher. On veillera à ce qu'il soit aidé car, j'en suis convaincu, il veut être accompagné.

Hey, cela fait un moment que je n'ai posté mais, je voulais profiter de mes vacances. Vous comprenez ? Je vous dis à la prochaine. Kiss.
Ps : Je corrige les fautes d'orthographe ou même les incohérences, si vous voyez des erreurs, mettez un commentaire pour que je puisse les corriger, car je peux être passé à côté ou même ne pas les avoir vu du tout, même si je relis mon histoire.

La peur du passé En Correction, RéécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant