Chapitre 14

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PDV Alec

Mon cœur bat fortement dans ma poitrine, aujourd'hui, je vais aller voir Magnus pour terminer notre devoir, qui est interminable. Bizarrement, certaines de mes émotions se dessinent plus quand il est là, j'aime passer du temps avec... Lui ? C'est ça, passer du temps avec lui me fait du bien. À peine suis-je sorti de ma chambre, cet homme, celui qui a volé ma virginité est devant moi, se léchant les lèvres, me clouant sur place, puis il me pousse contre le mur, son corps collé au mien.

--Nous y revoilà. J'ai reçu des ordres et comme tu le sais, je dois obéir. C'est tellement dommage de se faire baiser par un mec comme moi, n'est-ce pas ? Mais, sache-le j'adore violer des mineurs et des vierges, ils sont tellement innocents, si purs. Ses mains remontent mon t-shirt.

Pas cette fois, je refuse de me refaire toucher de la sorte par un malade comme lui. Il est totalement cinglé, il vient de me dire que je ne suis pas sa première victime. D'autres se sont fait violés, sans qu'ils puissent rien dire, pas porter plainte, pas le dire à leurs parents. Ses lèvres effleurent mon cou et dans un geste de protection, mon genou cogne douloureusement ses parties intimes, il n'a pas le temps de réagir que je suis déjà parti hors de la maison, à cause de ma respiration, je m'arrête. Malheureusement, je le vois, venir en courant vers moi !

--Alec ! Je t'aurais, j'ai des ordres et je dois les accomplir, tu mourras sous la pression de mes mains sur ton cou, je te le promets ! Tu vas crever. Sa voix s'éloigne de plus en plus, ce qui veut dire que je le distance.

Le portail de chez Magnus est devant mes yeux, je suis comme bloqué, regardant chaque détails du bois, chaque trous. Alice me surprend en me touchant l'épaule, depuis combien de temps était-elle devant moi ? Ou depuis combien de temps suis-je devant le portail ?

--Pourquoi pleures-tu ? Il s'est passé quelque chose chez toi ? Sa main me touche la joue et je sursaute, en reculant le plus possible d'elle.

--Je... B-Bien... Enfin, avant de finir chez vous, je me suis fait mal à la cheville. Tordu ! Oui, voilà, je me suis tordu la cheville avant d'arriver. Tu n'es pas crédible, Alec. De plus, je n'ai pas senti mes larmes tombées sur mes joues.

--D'accord. Elle ne semble pas convaincue. Tu veux quelque chose pour ta blessure ? Du froid ? Un médicament anti-douleur ?

--Non, ça va passer...

--Alec, j'ai l'impression qu'il n'y a pas que ça, on dirait que tu es essoufflé. As-tu couru pour venir ici. Voit-elle les choses ? Est-elles médium ? Elle me fait gentiment rentrer dans la maison, avant de fermer la porte.

--J'étais juste presser, rien de plus.

--Tu n'avais pas besoin d'être si pressé que ça, nous ne sommes que samedi.

--Oh... J'ai... J-Je... J'avais oublié...

Au même moment, Magnus descend les escaliers, son sourire s'illumine en me... Voyant ? Je lui donne le sourire ? C'est le genre d'expression que j'ai encore un peu de mal mais, j'y arrive, grâce à lui. Parfois nous parlons, de tout, de sa famille, de ses passions, de ses points négatifs et heureusement il évite les conversations à mon égard. À croire qu'il comprend, que je déteste parler de moi. C'est quand la sonnerie de leur maison sonne que je ressens un mauvais pressentiment, Magnus descend et ouvre la porte, j'arrive à l'apercevoir, non ! C'est un cauchemar ? Il m'a suivi ? Il m'a cherché ? Magnus rappelle-toi du nom de mes parents, fais le partir.

--Bonjour jeune homme, je cherche un brun aux yeux noisettes, assez fin, je suis son père.

Pourquoi n'invente-t-il pas un prénom ? Magnus, je t'en pris, dis quelque chose. Pourtant, il ne le laisse pas entrer, doute-t-il ? 

PDV Magnus

--Pouvez-vous me dire votre prénom, s'il vous plaît ? Peut-être qu'en l'entendant je pourrais savoir où se trouve votre fils.

--Mon prénom ? Je me nomme Cédric, et mon fils à tendance à partir sans prévenir. Il regarde l'intérieur de ma maison et commence à rentrer. C'est un bel intérieur, puis-je voir ?

--Vous vous prenez pour qui ? Dois-je vous rappelez que vous êtes sur une propriété privée, vous n'avez pas le droit d'être ici. Et malheureusement, je ne connais pas votre fils, sans me donner un nom de famille ou un prénom, je ne peux pas vous aider. Dans tout les cas, bonne journée et bonne chance pour retrouver votre fils.

Maintenant, j'ai un prénom sur celui qui a harcelé Alec, je le reconnais. Je ferme la porte et me tourne vers le haut des escaliers, qui sont légèrement cachés, où se trouve Alexander, son regard croise le mien, il court directement dans ma chambre, ayant une peur bleue. Directement je la regagne, voyant cette fois-ci Alexander se mordre les doigts et les ongles, pourquoi réagis-tu comme ça ?

--Connais-tu la personne qui est venue sonner à la porte ? J'ai l'impression de l'avoir déjà vu. Je me rappelle très bien où je l'ai croisé, c'est ce jour-là qu'il m'a raconté un mensonge à son sujet.

--N-Non, pas spécialement, je me rappelle qu'il m'a prit pour son ex. Peut-être qu'il m'a vu venir chez toi.

Le prendre pour son ex alors qu'il l'a appelé : fils ? Pourquoi me dit-il pas la vérité ? Si c'était vraiment Alexander qu'il cherchait pourquoi son prénom ne correspond pas, il m'a dit que son père s'appelle Robert et non Cédric. Il y plane un mystère mais, je suis tout de même en train de tomber sous son charme. Même si je le comprends pas, même si j'ai des doutes concernant sa vie. D'ailleurs en l'évoquant, je vois bien qu'il lute contre le sommeil, que ses paupières commencent à devenir lourdes, comme la dernière fois, je lui présente mon lit et il s'endort rapidement. C'est en le regardant dormir que je me dis : oui, je veux vivre à ses côtés.

Bonjour, bonsoir. Je poste aussi, ce chapitre comme ça, vous en aurez deux. À la prochaine. Kiss

La peur du passé En Correction, RéécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant