Chapitre 21

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PDV Magnus

C'est la première fois que quelque chose comme ça m'arrive. La première fois que ma propre mère me parle comme ça. Tous pleins de sentiments me submergent, qui passe par la colère, la tristesse. Alexander me sert fort dans ses bras, ne sachant pas comment réagir et même si ceci part d'un bon sentiment. Mon comportement se dégrade, en m'éloignant de lui.

- Alec, rentre chez toi.

- Magnus, comme je t'ai entendu crier, j-je pensais que tu aurais besoin de soutien... Ses yeux brillent, il semble tellement triste.

- Rentre chez toi, maintenant.

- D-D'accord... J-Je suis désolé de ne pas pouvoir t'aider...

Ses paroles me brisent le cœur, il s'éloigne de moi, touchant le plus possible mes épaules pour montrer que malgré tout, il est là pour moi. Dans ses yeux, je vois de la déception, chose qui me rend deux fois plus triste. La tête baissée il remonte, prend ses affaires et ouvre la porte.

- Je te raconterai l'histoire Alec, mais sache que ce n'est pas ta faute.

PDV Alec

Surpris de ce qu'il vient de me dire, je redresse soudainement mon visage. Lit-il dans mes pensées ? Doucement je tourne mon visage vers lui, il est de dos, ses épaules sont tendues. Même si, je ne sais pas quoi faire, j'aimerai l'aider, trouver quelque chose qui pourrait le rendre heureux. Incertain de ce que je vais faire, je me rapproche de lui, pose ma main sur son épaule et lui embrasse la joue, comprend-il qu'avec ce geste je suis là ? Ses yeux sont fermés, sa mâchoire est contracté, ses larmes ne coulent pas, comment puis-je t'aider Magnus ?

Cette fois, je sors de la maison, que lui est-il arrivé pendant que je dormais ? Est-ce lié à moi ? Ai-je fait quelque chose de mal ? Sans comprendre, je me mets à pleurer tentant désespérément de réfléchir à ce qu'il s'est passé, j'aimerai tant l'aider.

Ma capuche sur la tête, je marche en direction de ma prison, je ne fais pas attention aux personne que je bouscule, de toute façon, je vois flou entre mes larmes et le comportement incompréhensible de Magnus. C'est en voyant ma maison que je la vois éteinte, personne n'est là, à part s'il est parti se coucher. De plus, je ne supporterai pas qu'il soit là, à me chercher pour me détruite encore plus.

Ayant un peu faim, je prends à manger et je me mets dans ma chambre pour être tranquille, seul et éloigné du monde. Quand je pense à Magnus, je le vois sourire, heureux, joyeux, aime la vie mais, c'était différent, je ne comprends plus.

Enfaîte, il m'a rejeté, pourquoi ? A-t-il peur de moi ? Peur de ce que je pourrais lui faire ? Peur de m'avouer ce qu'il s'est passé ? Dois-je lui parler demain ou l'ignorer ? Je n'ai jamais été en couple, ni embrasser quelqu'un que dois-je faire ? En ouvrant mon livre, je trouve des papiers, les numéros de téléphone de Catarina et de Ragnor sont écrits, c'est vrai qu'ils me l'ont donné.

Soudainement la porte d'entrée fait un boucan atroce, je vais dans le bureau qui se trouve en direction de la rue. Par la fenêtre je vois l'homme âgé qui martelle la porte, qui vient-il faire ici ? Sans le vouloir, je croise son regards et là, je pris pour qu'il ne met pas vu.

Sauf que malheureusement, des cailloux sont lancés sur la fenêtre du bureau et une, plus grosse que les autres arrive à briser la vitre, atterrissant juste à côté de ma jambe. Sans le vouloir, je lâche un petit crie de peur, mettant par la suite mes mains sur ma bouche. Maintenant, c'est sûr et certain, il sait que je suis là...

– Ce n'est pas la peine de te cacher dans cette maison Alec ! Je ne vais pas te lâcher, j'ai des ordres, tu devrais le savoir maintenant non ? Alors il a raison de dire que tu es stupide ! Alors que même lui veut t'aider, c'est dingue ! Tu sais quoi, je suis content que tu m'entends parce que je vais te faire souffrir comme le monstre que tu es ! Oui, Alec sache que tu es un putain de monstre ! Laisse-moi entrer si tu veux que ton côté démoniaque disparaisse !

Suis-je vraiment un monstre comme il le dit ? Suis-je quelqu'un de démoniaque ? Un haut de cœur me vient, me rappelant ce qu'il m'a fait subir, ce qu'on me fait subir depuis longtemps. Heureusement, j'entends ses pas s'éloignaient de la maison, je me relève et je le vois partir. Quand je me redresse, je sens un vertige, mon stress et mes nerfs redescendent d'un coup, je m'asseois sur mon lit. J'ai tellement besoin d'être accompagné en ce moment, de parler à quelqu'un de confiance, je veux Magnus avec moi, mais si je le dis, me trouvera-t-il encore à son "goût"...?

Encore en retard, une heure de colle ! Bon, j'espère que cela vous a plu quand même, à la prochaine. Kiss.)

La peur du passé En Correction, RéécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant