Lettre à Ma Mère

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Bonsoir Maman.
Je voulais t'écrire, ce soir, car les mots que j'emploierais ici, je ne peux te les dire en paroles. J'ai souvent très peur de tes réactions. Donc ce n'est pas souvent que je me confie.
Je voudrais commencer par te remercier. Te remercier de m'avoir mise au monde, malgré le peu d'affection que tu me donnais enfant.
Te remercier de vouloir au jour d'aujourd'hui, je pense, te rattraper.
Malgré les mauvaises passes que l'on a eu, les moments difficiles que l'on a subit, que tu m'as fait subir, que je t'ai fait subir, je voudrais te dire une chose.
J'ai besoin de toi maman. Pas comme une amie, pas comme un p*tain de psychiatre à qui je raconte ma vie, pas comme ces gens qui m'entourent déjà.
J'ai besoin de toi comme une confidente, comme quelqu'un qui saurait me remettre à ma place si tu sens que je vais faire une connerie, Comme quelqu'un qui saura me conseiller et/ou me rendre service, quelqu'un qui me changerait les idées.
J'ai besoin de toi en tant que Maman.
Je n'ai pas besoin de toi pour ton argent Comme tu peux le croire parfois.
J'ai juste besoin de toi, parce que tu es ma mère. Et parce que je t'aime.
Je te remercierais jamais assez pour ces petits gestes qui sont tout pour moi. Depuis ces derniers temps. Tu sais passer des moments toutes les deux me manquent parfois.
Je suis donc heureuse que tu m'invite à passer la fin de mes vacances avec toi.
Je suis heureuse de pouvoir rire avec toi, mais même si je demande plus, sache que je ne demande qu'une chose derrière cette lettre.
Du soutien.
Car même si tu me l'as répété encore et encore, non, je ne me sens pas soutenue de ta part maman.
Du moins pas assez.
J'aimerais que l'on parle d'autres choses que mes démarches administratives, autre chose que mon argent, autres chose que toutes ces choses là.
J'aimerais que tu me parle plus de toi, que tu ouvre ton cœur.
Je sais que tu déteste t'exprimer ouvertement. Mais ne te fâche pas au moindre sujet sensible qui pourrais t'énerver. Car parfois, parler de nos problèmes respectifs peut faire du bien.
Enfin une dernière chose.
J'aimerais tellement que tu sois plus attentive envers notre comportement. À moi et à ma sœur. Car tu sais, tu as 2 filles. Et non une seule.
Je me sens souvent oubliée à tes yeux.
Et ma sœur se confie énormément à moi. Bien qu'elle n'aie que dix ans.
Tu n'imagine pas notre sensibilité, le fait qu'un seul mot de travers, ou même un geste, peut intensément non blesser.
S'il te plaît maman, écoute moi.
Je voulais te dire, avant qu'il ne sois trop tard, que je t'aime tout simplement. Et je sais qu'Anouk aussi.
Nous avons juste besoin de ton soutien et d'affection.
Je te laisse remplir ton devoir de mère. Et nous resteront à nos place de filles.
Je t'admire malgré tout maman.
N'en doute jamais... Mais je t'aime.

Ta fille aînée.

Confessions d'un NévroséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant