Déni d'un Salaud.

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«je me suis réveillée ce matin
Chaque jour je me dois me dire
Que c'est du baratin,
Et que c'est pas bien d'mentir

Que tu me manque pas
Ça s'rais ma plus grande fierté
Mais le problème, c'est qu'même loin de toi
Je trouve toujours d'quoi me détruire, à force d'y repenser.

Mon pauvre petit cœur, regarde ce qu'il endure
J'ai vraiment b'soin de le soigner
J'ai juste besoin d'une bonne piqûre
Afin d'mieux t'oublier.

J'aimerais tellement te dire,
Que j'ai trouvé l'bonheur
Heureusement, mais le pire
C'est qu't'es la source de mes malheurs

T'as laisser l'vide, en moi, s'installer.
T'es parti comme un voleur
Pas l'temps de respirer
Tu m'as laisser tomber, abandonnant ton odeur.

Maintenant que t'es parti
N'essaye même pas d'revenir
Car tu s'ras pas le bienvenu
J'prefere même qu'la mort te tue.

Et à cause de toi, ces souvenirs me torturent
Je suis dans une impasse
Ou j'en perds le Nord, oui, maint'nant j'en suis sûr
Que tout c'que tu m'as fait me dépasse.

J'aimerais pouvoir rev'nir
À un poids ou j'étais bien
J'aimerais parfois mourir
Afin qu'mon esprit doit plus serein.»

Confessions d'un NévroséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant