Papier froissé

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Hope you enjoy
#HixtapeSoon?
Mynorie chose promis chose due
Ça va vous sinon ?
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Lorsque les deux frères sortirent du bus, c'est limite s'ils ne se font pas jeter dehors.
Tout le monde semble presser par les vacances, tandis que nos deux compatriotes, eux, se préparent doucement au travaille qui les attend.
Chaque vacances, Jin travaille comme serveur dans le café de leur mère, tandis que Jimin travaille à l'usine, dans l'entreprise de leur père..
Ils ne sont pas impatient, et ils ne courent dans tous les sens comme les adolescents du bus.
Non, ils restent cloisonnés au silence.
Le froid de dehors les attaquent dans dans silence éclatant.
Le roux n'entend pas les arbres se frapper entre eux, et se battre en un doux vacarne. Il n'entend pas non plus le bus re-démarrer ni leur pas claquer, rien.
Il ressent juste la brève chaleur du moteur du bus qui s'envat. Partit, ils font de même.
Les deux frères ont quelques pas a faire avant d'atteindre leur demeurre.
Le plus âgée remet son écharpe correctement alors que l'autre enfonce, tremblant les mains dans ses poches.
Et, dans sa poche, un mot.
Il ne dit rien, il ne le regarde pas.
Il le remet dans sa poche et sourit a son aîné.
A vrai dire, il ne sait pas pourquoi il ne la pas regardé, et pendant tout le trajet il s'interroge sans cesse.
A quoi pense-t-il ?
Trop tard, les voilà déjà devant la porte de leur demeure.
Tout ce meurt et pourtant, malgré l'heure ils rentrent, dieu qu'elle est loin la maison du bonheur.












Il pose ses mains sur son cou.
C'est devenu une habitude,
Le geste n'a rien de sensuel ni d'amoureux.
Il est tout l'inverse.
Il prononce un mot, qu'il ne comprend pas.
Il en a assez. Mais que peut-il faire ?
Rien
Il baisse les yeux et répète
Il répète
Répète
Et répète encore
Pendant que son regard l'implore de l'étrangler sans promesses.

Cela fait maintenant deux heures que les deux frères son rentrés.
Et des qu'ils eurent passé le pas de la porte, c'est la même comédie.
Jimin est emmené dans le bureau ou un spécialiste l'attend.
Jin, reste silencieux regarde on géniteur faire, faible ou lâche il baisse les yeux.

Lorsque la porte du grand bureau se ferme, les yeux de Jimin font de même. Fatigué avant même que cela ne commence, il implore une dernière fois son bourreau dans une prière vaine.
Le médecin met ses mains sur le cou du roux, qui ravale un instant un goût de dégoût.
Il fait de même, alors qu'il commence à compter les secondes.
Les minutes,
Les heures.

Chaque soirs,
Chaque jours,
Toujours.

La série commence et le spécialiste prononce un mot, Jimin le répète.
L'air de l'adulte et mauvais et sont regard et brûlant, il croit avoir tout les droits et tout les pouvoir alors qu'il est prisonnier d'un bruit sourd.
Le jeu est très simple; Jimin doit répéter un mot qu'il n'entend pas, en se basant sur les vibrations de la corde vocale de son médecin.
Écœurant et fatiguant c'est un jeu sans fin.
Au bout de trois longues heures,
180 minutes,
Soit 10 800 secondes plus tard, il sort enfin.
Son père n'a pas bougé, il attend le compte rendu.
Pas question de montrer le moindre geste.
Il lève les yeux, se présente droit, et se lance..
Il parle
Il parle
Il dit les mots qu'il a apprit, aucun bruit, sa voix n'a pas de son, les battement de son coeur, le doux crépitement de l'air, rien.
Il n'entend rien.
Il n'entend pas non plus la main de son père s'élever dans les aires et fouetter d'un claquement d'elle son visage pâle.
C'est habituel mais pas du moins cruel, il lui crit des mots qu'il ne comprend pas, ou qu'il ne veut pas comprendre.
Un geste plus large que les autres lui fait comprendre qu'il est envoyé dans sa chambre, il s'abaisse pour s'excuser et part.
Affamé de repos et assoiffé de tranquillité, il traîne des pieds silencieux vers la porte.
Et puis, il arrive dans sa chambre qu'il partage avec son aîné.
Son corps lourd s'abat sur le matelas sans un mot.
Dans sa tête, il rajoute un trait dans sa prison.
Une journée de plus, plus que..
Ses yeux se ferment doucement.
Sa respiration raisonnent alors que son torse commence à se lever à allure régulière.
Des chaussures et ses vêtements disparaisse, alors qu'un pyjama bleu vient frôler avec tendresse sa tristesse écrasante.
Puis un draps vient s'abattre sur lui, avec une douceur sans pareil.
Alors qu'à son oreille on chuchote;
Je suis désolé Jimin

Je t'aime petit frère
Dans un sourire silencieux

Magnifique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant