Bullied....?

CHAPITRE 5: J'entendis quelque chose qui me terrifia.

POV Jack Jonhson

Super, Jack est encore parti en colère à cause de cette prof de français.

Je croise les garçons en essayant de rattraper Gilinsky et leur explique la situation .Nous descendons les marches de l'escalier central pour aller essayer de trouver Gilinsky, lorsque j'aperçois celui-ci avec une fille aux grands cheveux blonds et qui porte des vêtements trop grands pour elle. Léanne, me dis-je. Merde, faite qu'elle ne le mette pas en colère plus qu'il l'est déjà et qu'il ne lui ait pas faite de mal.

On pressa le pas et les entoura pour pouvoir assister à leur petit spectacle.

Gilinsky: Aller la grosse, pousses-toi, tu bloques l'escalier

Il la poussa, ce qui la fit tomber au sol.

Faut l'arrêter, depuis un certain temps, il se fâche souvent et devient violent contre son gré. Après, il passe la soirée enfermé dans notre chambre, à s'en vouloir à mort.

Personne ne peut rentrer dans la chambre sans qu'il lance des choses et cri, en fait, je suis la seule personne à pouvoir l'aider à se calmer dans ces moments-là. Dès qu'on est seul dans la chambre, il commence par balancer tout ce qui se trouve sous sa main dans le mur, après il met des coups de poing dans la porte et les murs, puis finit par terre, à pleurer qu'il est un monstre ou qu'il n'aurait juste jamais dû naître. Les seules choses que je peux dire, c'est que ça me brise le cœur de le voir comme ça, mais qu'on se sent tous comme lui, juste qu'on ne le montre pas. On s'en veut tous, mais c'est plus fort que nous.

Pendant qu'elle essayait de se relever sans faire de mouvement brusque, je pris le bras de Gilinsky et retournai celui-ci vers moi.

Moi : Jack, écoute-moi, lâche là, on va se mettre dans la merde *dans un murmure*

Il hocha la tête et libéra son bras. Je détournai le regard vers le haut de l'escalier, pour être sûr qu'aucun surveillant n'arrive.

Jack : Aller ramasse tes choses et casses-toi, on t'aura plu dans les jambes.

Léanne : Non.

Jack : Qu'est-ce que t'a dit ? *rouge de colère*

Léanne : Non, tu les as fait tomber alors tu les ramasses.

Putain Léanne, pas aujourd'hui. Mon meilleur ami la poussa, sans mesurer sa force, ce qui l'envoya contre le sol. Le bruit que fit sa tête contre le béton me bloqua le souffle.

Gilinsky : Aller, on se casse.

Et nous sommes parti en riant, enfin un rire faux pour ma part, et surement pour d'autres, comme Matt.

*****

Cela faisait déjà quelques minutes que je jouais avec la nourriture louche de la cafétéria, en me retournant l'esprit. Je devais retourner là-bas pour être sûr qu'elle était

correcte, que quelqu'un l'avait aidé.

Moi : Vous trouver pas qu'il fait froid ?

Taylor : Non, pourquoi ?

Moi : Bah, je sais pas, je trouve qu'il fait froid.

Cameron : T'es sûr que tu va bien mec, parce qu'il fait genre 40 degrés dans cette cafét.

Matthew : Ouais, moi aussi, j'ai froid.

Moi : je vais me chercher un hoodie, tu veut que je t'en rapporte un, Bro?

Matthew : Non, ça va, je vais venir avec toi.

Je voyais dans son regard, qu'il pensait à la même chose que moi, par chance. En fait, Matt avait toujours eu un faible pour Léanne, et je le comprenais, elle est assez jolie, malgré tous ce qu'on peut lui dire. Je le regardais et hochai la tête.

On se leva et sortit en silence de la cafétéria. Dès qu'on passa les portes vitrées et qu'on était sûr qu'ils ne nous voyaient plus, on se mit à courir vers l'escalier.

Lorsque je l'aperçus enfin, elle était toujours couchée au sol, dans la même position que lorsque nous étions partis. La seule différence était qu'il y avait maintenant une mare de sang autour de sa tête et qu'elle était inconsciente.

Les gens continuaient de passer près d'elle sans rien faire, comme si elle n'était pas là. On monta les dernières marches qui nous séparaient de Léanne. J'enlevai mon chandail, avant d'appuyer ce dernier sur la blessure de notre souffre-douleur. Pendant ce temps-là, Matthew regardait si elle respirait toujours, puis essaya de la réveiller.

Matthew : Léa.. Léanne, je t'en supplie, réveilles-toi *avec une voix tremblotante*

Moi : Matt! Matthew, regarde-moi, on doit l'amener à l'infirmerie, maintenant!

Matthew : D'accord *dans un souffle*

Je glissai mes mains, une sous son dos, l'autre sous ses genoux, puis me relevai doucement, tachant de ne pas lui faire de mal, même si elle était inconsciente. C'est lorsque je me relevai complètement que je me rendis compte du poids de la blonde. Elle ne pesait pratiquement rien et était toute frêle, au point où j'ai eu peur de la briser en deux.

On se dirigea, du plus vite que l'on pouvait, vers le bureau de l'infirmière. Elle poussa un cri, lorsqu'elle nous vit entrer, avec Léanne ensanglantée dans mes bras.

Infirmière : Oh mon Dieu, mais que s'est-il passé!

Merde, j'avais pas penser à ça. Ouais, heu, ben c'est qu'on l'a poussé dans l'escalier et on nous nous sommes barrer, mais là on est venu l'aider. Pense que non. Meilleur moyen pour nous mettre dans le trouble. Bravo, Jack Edward Jonhson, bravo.

Matt : Je crois qu'elle est tombée, nous l'avons trouvé dans les escaliers.

Merci, Matt, merci

Infirmière : Merci beaucoup les garçons, je m'en occupe maintenant, n'ayez plus peur pour elle. *en prenant Léanne de dans mes bras.*

On se dirigea d'abord vers la chambre de Matt pour lui prendre un coton ouaté, puis on se dirigea vers la mienne. Je me douchai vite fait, pour me débarrasser de toutes traces de sang, puis nous descendîmes à la cafet, pour aller rejoindre le reste de la bande.

*****

Carter: Seigneur bro, c'est ben long pour vous, aller chercher deux hoodies, je commençais à me demander si vous vous étiez perdu.

Matthew : Nah, on est juste allez voir ta famille en Chine

Carter : Ta gueule Matt, tu sais que je suis coréen.

Taylor : Jack, tu t'es lavé? J'comprends maintenant pourquoi c'était long. *sourire*

Moi : Bein, c'est parce que Mister Espinosa trouvait pas son chandail dans son bordel de chambre, donc j'ai décidé d'aller me laver, pour passer le temps.

Cam et Nash: Matt et son bordel *en même temps*

Matt: C'est pas si pire que ça, vous exagérer.

Le restant du souper se passa en silence, puis chacun se dirigea dans sa chambre, sans rien dire, pour repenser à ce qui s'était passé environ une heure plus tôt. Enfin pour ma part, je rentrais surtout pour être sûr que Gilinsky ne fasse pas de bêtises.