La tristesse, j'aime décrire ce sentiment... Je suis bizarre, aucune remarque! Vous êtes juste aussi sains d'esprit que moi.
"Je me rappelle parfaitement de ce jour-là. Toutes sortes de questions trottaient dans nos petites têtes de deuxièmes années. Qui était donc l'héritier de Serpentard, comment accéder à la Chambre des Secrets et surtout quels monstres renfermait-elle? Comme si c'était naturel, tu t'étais rendue à la bibliothèque pour essayer de trouver des réponses à nos questions mais quand Mc Gonagall nous a convoqué Harry et moi, j'ai su qu'il t'était arrivé quelque chose à toi, Hermione Granger, fille de deux Moldus, tu étais la cible idéale. Si tu savais comme j'ai eu peur de te perdre. Je ressentais comme une impression d'inachevé, comme si je ne t'avais pas tout dit. A 12 ans, je m'étais déjà rendu compte que mes sentiments pour toi ne ressemblaient pas à ceux que j'avais pour Harry qui était et reste mon meilleur ami. Tu étais déjà bien plus à mes yeux, mais je ne l'avais pas encore compris. C'est quand je t'ai vu pétrifiée que j'ai réalisé quelles conséquences aurait ton décès sur moi. Mais tu as survécu, toi, l'inébranlable Hermione Granger, la plus brillante sorcière de sa génération. Et quand je t'ai vue, réanimée, tu n'imagines pas le soulagement que j'ai ressenti. Tu t'es jetée dans les bras de Harry et m'as simplement tendu la main. Nous ne le savions pas encore mais nous allions devenir bien plus proches. Bien des années plus tard, tu m'as épousé. Tu m'as rendu heureux tout au long de ta vie et tu ne méritais de mourir la première. Comment une maladie aurait pu abattre la courageuse Hermione Granger ? Je t'aime à jamais. " Il étouffa un sanglot.
Et c'est ainsi que Ron Weasley embrassa la feuille qu'il tenait dans les mains et grâce à l'aide de son fils, descendit les marches de l'église pour jeter sous terre, avec le cercueil d'Hermione, son discours, mais jamais au grand jamais l'amour qu'il ressentait pour Hermione Jean Weasley.