Chapitre 12: inconscience

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Je sentais le sang poisseux de ma victime sur mes mains, mon coeur battait encore intensément et mon corps tremblait. Je n'arrive toujours pas à réaliser que je venais de tuer cette fille, je ne connaissais rien d'elle, même pas son nom. Et c'est moi, qui lui est ôté sa pauvre vie...
Les filles autour de moi non absolument rien dit, elles savent que ce n'est pas de ma faute, ce qui vient d'arriver était prévu par cette fille blonde, elle savait les risques qu'elle encourait et pourtant... Elle était beaucoup trop sûr d'elle . toutefois je pouvais sentir mes péché ramper doucement dans mon dos, semblant me murmurer les dernières souffrance et les gémissement d'agonie de la jeune fille. Comme si elles voulais me hanté, j'entendais leur vois sournoise :"qu'as tu fais Liria ? Tu es un monstre à présent, tu l'as tué ! "
Je ne voulais plus les entendre, je mis mes mains sur mes oreilles, me mis à genoux semblant les implorer et je commença à crié :" Non ! Non non non non non... Je ne l'ai pas... Je ne voulais pas.... la tuer... pitié."
Sans vraiment le vouloir je me suis mise à pleurer, les filles autour de moi ne purent rien faire, elles me fixèrent avec un regard compatissant, mais elles ne firent rien. Je sais bien pourquoi elles ne veulent pas s'approcher, elles on peur ! C'est la peur qui les tétanisent ainsi. Je le savais, je ne suis qu'un monstre, incapable d'aimer, je ne suis ici que pour tuer ! Encore et encore !
Finalement je pus sentir une main réconfortante se poser sur mon épaule, c'était mon professeur, elle avait un aire grave et doux à la fois. Un mélange d'émotions qui me déconcertais plus qu'autre chose.
Elle pris alors la parole, doucement, comme pour ne pas me brusquer "Liria... tu as fais ce qu'il fallait, elle avait lancé le duel, je n'en attendais pas moins de toi, tu es l'une de mes meilleures élèves... dans la vie, il faut faire des choix, même s'ils peuvent te sembler difficiles et douloureux."
Elle semblait dire ceci avec un ton d'expérience, comme si elle avait déjà participé à ce genre de scène. Je pouvais même voir dans son regard un soupçon de tristesse derrière toute la compassion qu'elle me donnait.
Elle repris la parole :" Tu t'en sors bien, j'espère que tu seras un exemple pour toutes celles qui se trouve dans cette pièce. Malgré tout tes blessures sont profondes, en particulier c'elle de ton flanc droit. Je vais te guider à l'infirmerie. "
Elle me dit ces mots avec toute la douceur d'une mère et l'autorité d'une professeur. Elle me pris le bras et le mena doucement à son cou pour pouvoir me supporter. Elle avança vers le couloir en donnant des ordres à certaines pour que le corps de ma victime soit évacuer et enterré. Alors qu'elle me portait doucement en direction de l'infirmerie je pus sentir mon corps devenir de plus en plus lourd, de plus en plus engourdi...
Alors que ma prof essayait tant bien que mal de me maintenir éveillé jusqu'à destination, je pus sentir mes yeux se fermé et mes sens me laisser à l'abandon... Je m'évanoui dans les bras rassurant de ma professeur.
Tout était noir, chaud, apaisant, comme dans le ventre d'une mère. Mais l'air, cette atmosphère était embués, moite, désagréable... Un mélange de "sentiments" si je peux dire ça ainsi, se bousculaient dans ma conscience alors que mon esprit lui s'évade. Être inconscients, c'est comme dormir mais sans rêvé, c'est agaçant et très désagréable, mais c'est aussi un moment de trêve, on oublie, qui on est, se que nous avons pus faire et nos petits tracas. Tout disparais, comme un écran de fumée dispersé par le vent.
C'est.... étrange....

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