Monde parallèle [ EN PAUSE ]

Chapitre 19: La fée

L'elfe se retourne alors vers moi.
Ses yeux bleus transparent se plongent dans mon regard, au plus profond de moi. Elle semble m'analyser au plus profond de mon être.

"Tu ne dors pas ? Il est tard pourtant..."

"Non... Depuis peu, j'ai dus mal à dormir"

"Souffrance intérieur hein ?"

"....."

"....tu veux, en parler ?"

"Je... Ne sais pas vraiment en fait"

"C'est pas rapport à ce que tu ressens pour le garçon au cheveux de braise ?"

Je devins rouge pivoine
" Q-QUOIIIII ???"

Lou me regarde alors de façon amusé.
Elle rit alors tout doucement de manière moqueuse.
Elle me fait un peu peur parfois.

"Tu sais que ce n'est pas très discret hein ?"

"De-de quoi ???"

"Quoi ? T'as toujours pas remarqué ?
Luca est amoureux de toi voyons !"

Je crois que j'ai beugué.
Mon cœur fait des trucs chelou dans ma poitrine.
Je crois que mes pommettes vont fondres sont les rougeurs sûrement plus qu'apparent.
Et puis, mon ventre, j'ai l'impression de sentir un tremblement de terre à l'intérieur.

Lou quand à elle éclate de rire face à ma réaction.
Je suppose que je dois être drôle à voir.

"Mais.... Mais.... C'est pas possible..."

"Et bah si crois moi, ça ce voit."

"Je...."

"Tu penses à te déclarer ?"

"....non...."

"Pourquoi ?"

"Je ne sais pas ce que c'est, d'aimer... Si je me déclare, je vais forcément le décevoir... Un jour je vais le blesser. Comme toutes les personnes qui m'entoure.... Je suis incapable d'aimer je ne sais plus comment aimer."

Lou me regarde alors avec un profond sérieux. Elle se rapproche. De plus en plus. Plus près de moi. Et me fous une putain de pichnette sur le front.
Je la regarde, choqué et outré !

" POURQUOI ???"

"Parce-que."

"Mais ! Tu-"

"Chuuuuut"

Je la regarde déconcerté.
Elle me sourit. Et pointe de son doigt ma cage thoracique.

"Cette chose réglera toute les questions qui tourne dans t'as tête"

"Mes boobs ?"

"NAAAAAN !!! T'ES VRAIMENT STUPIDE TOI !"

Je l'a regarde en rigolant doucement.
Elle comprend de suite que je me fous un peu beaucoup de ça figure.

"Je parlais de ton cœur, seul lui pourra répondre aux questions qui te tourmente"

"Mouais...."

"Mais quelques choses me dis qu'il n'y a pas que ça qui te tourmente"

"....."

"Dis moi tout"

"Alors promets moi, de ne pas me rejeté."

"J'ai moi même fait des actions sombres par le passé, je ne suis pas plus pardonnable que toi... Donc raconte moi"

".... J'ai tué une jeune fille, de mon âge. J'ai ôté la vie. Elle avait sûrement plein de choses à accomplir. Grandir, vivre, apprendre.... J'ai mis un terme à sa vie. Et non sans souffrance."

"M'est avis que tu as fait ça pas obligation non ?"

"Oui mai-"

"Donc tu n'as pas à t'en vouloir"

Le silence reprend. Juste le bruit de l'eau. la nuit, le vent dans les branches. Des petites lucioles lumineuse volent autour de nous. Elles dansent, vacillent, clignotent, voletent autour des arbres, des buissons. Je tend le bras en avant. L'une d'elles vient se poser dessus. En regardant de plus près je pus remarqué qu'il ne s'agissait pas de lucioles. Mais des petits êtres aillé.

"Des fées" me souffle Lou.
"Ce sont des êtres rare et de tendances fuyardes. Elles n'aime pas la compagnie d'ordinaire. Je crois que tu lui plaît."

La petite fée me regarde avec admiration. Son petit regard me regarde avec fascination. C'est yeux sont violet. Et ses ailes transparente.
Elle fait la taille de ma main et sa main peut à peine prendre mon petit doigt. Elle a l'air apaiser à mes côtés. Elle finit par s'endormir dans la paume de ma main tout en continuant de tenir mon petit doigt dans sa main.
Je regarde Lou.
Je sais plus trop quoi faire à présent.

"Je crois qu'elle t'as adopter" dit l'elfe toute joyeuse.

Nous retournons à l'arbre maison.
Nous décidons, Lou et moi, de retourner chacune dans notre chambre respectives.
Je m'installe dans mon lit et pose la petite fée lumineuse à mes côtés sur l'oreiller. Elle dort profondément.
Je me couche à ses côtés le plus doucement possible pour ne pas la réveiller.
Je finis par tomber dans les bras de Morphée à mon tour. La journée sera rude demain, dans ce monde inconnu. Dans le monde scintillant