Monde parallèle [ EN PAUSE ]

Chapitre 30 : perdu

J'ouvre lentement les yeux. Je suis toujours dans mon arbre. J'ai du m'endormir sans le vouloir.
Je grimaces, mon épaule me fait atrocement souffrir. Je décale le haut de mon tee-shirt pour constater les dégâts.
De nombreuses dents en épine de différentes taille sont profondément plantés dans ma chaire. Les blessures commencent a s'infectés par endroits.

Je descend prudemment et sort mon sabre. Avec l'embout je retire les dents, trop difficile à enlever à la main. Je sort mon petit chalderier. C'est une sorte de briquet que lou ma donner pour allumer le feu de camp.
Je prend un bâton et le met dans ma bouche de sorte à ce que je puisse le mordre. Je rapproche le chalderier de ma blessure et la brûle pour la désinfecter. Je mord violemment mon bout de bois pour résister à la douleur insoutenable du feu brûlant ma peau et ma chaire à vif.
Après avoir terminé je repose mon outils. Je transpire et ma respiration est saccadé. La douleur est tel que je sent plus mon épaule.

Je dois la protégé, la couvrir et l'immobiliser. Mais je n'ai ni corde ni bandages....
Je regarde autour de moi. Je cherche encore et encore. Puis je tombe sur des lianes, je les découpe, les tresses et l'utilise comme bandeau pour mon bras et mon épaule.

Après avoir ranger mon sabres et refait mon sac je me met en route. Je regarde le ciel et me dirige dans la direction qui me semble être le sud. Je trouverais forcément des traces de Lou ou de ma monture. Ou avec un peu de chance j'arriverai au village.

Je marche pendant longtemps. Je n'ai rien pour m'indiquer l'heure et je me perd dans le temps mais ça dois bien faire 3h que je marche dans la même direction. Régulièrement je m'arrête, soit pour me désaltérer, me reposé ou écouter les bruits alentours.
J'ai peur de retomber sur un des monstres de l'autre soir. De plus avec mon bras impossible de me défendre. J'avance donc avec prudence.

Je tombe sur quelques marques, des griffures sur les mangroves. Voir des troues dans la boue. Quelque fois je peux aussi voir des roseaux tordus ou casser. Pas de doute je suis sur la traces de quelque chose, ou de quelqu'un.Mon cœur bat alors d'un nouvel espoir, et si jamais c'était le kuu de Lou ? Je continue ma route plus rapidement, je veux la revoir. 

Le soleil monte déjà haut dans le ciel, sa lueur chaude me brûle la peau et rougie ma nuque. j'halete de souffrance en continuant de marcher en tanguant a droite a gauche. la boue ralentis mon avancer, elle se colle a mes pieds, s'accroche a mon pantalons. Je faiblis... je sent mes jambes devenir lourdes, ma vision se troubler je regarde autour de moi mais voyant aucun arbres a l'horizon je ne puis me laisser tomber.

Je tourne toujours, ça dois bien faire 4h a présent, je ne puis plus continuer ainsi... mes jambes finissent par me lâcher. Je tombe lourdement au sol, face contre la boue.  Je regarde droit devant moi. sans expressions. c'est donc ici que je vais mourir dans la boue au milieu d'un marrais. je fermes doucement les yeux en lâchant un dernier soupir d'agonie.