Chapitre 2

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Lundi 2 octobre

C'est le jour où tout a basculé. Ma réputation de personne invisible allait disparaître pour être remplacé par celle de personne bizarre.
Le fait que je sois étiquetée me stresser encore plus. Nous ne pouvons nous empêcher d'étiquetée toute les personnes que nous voyons.

C'était midi. Je m'étais assis sur une table au réfectoire. J'étais tranquille je lisais Les misérables de Victor Hugo. J'avais les écouteurs dans mes oreilles avec l'audio des vagues pour oubliée le bruit autour de moi.
Je me suis levée car j'avais fini mon repas. Je pris mon plateau mais à la même seconde je heurta quelqu'un et ce quelqu'un c'était le garçon que j'avais bousculé à la rentrée.

Toute la nourriture qu'il y avait sur le plateau se retrouvait maintenant sur son teeshirt.
Je ne savais pas du tout quoi faire. Dans ma tête ça partait en vrille. Je ne contrôlais plus mes pensées.

Le garçon posa son plateau et il me poussa fortement je me retrouvais au sol en quelque seconde.
J'étais perdu et je détestais ça. Tous les regardes étaient fixé sur moi.
Je me recroquevillais parterre et je basculais sur moi même.

J'avais perdu mes écouteurs et j'entendais les ricanements des gens et aussi leurs paroles.
« ma parole il est bizarre ce garçon » ou encore « mais je suis mort de rire il est pas tout seul dans sa tête ».
Je relevais légèrement la tête pour voir mon agresseur. Son visage n'était pas remplis de haine mais plutôt de stupeur.

Le garçon aux yeux noirs essaya de ce rapprocher et il me toucha l'épaules.
D'un mouvement brusque ma mains frappa son visage.
J'avais perdu le contrôle.

- Mr Dunkerque éloignez vous s'il vous plaît . ET TOUT DE SUITE !!!

C'était sûrement une surveillante ou l'infirmière qui venait d'arriver.

- Allez directement dans le bureau de proviseurs. La voix de la dame était froide et brusque.

- Mais !?!

- Ne discutez pas s'il vous plaît c'est un ordre.
Ceux qui ont fini de manger qu'ils sortent maintenant du réfectoire.

En quelque minute le réfectoire c'était vidée et le bruit diminua à vue d'œil.

- Adam écouter moi ce n'est rien, calmez vous d'accord. On va contacté votre frère pour qu'il vienne vous cherchez dans l'immédiat.
La voix était devenu plus rassurante et très douce.

Le déroulement de la journée se poursuivait. Mon frère était venu au lycée en panique et il répétait sans arrêt de vouloir frappée se gosse.

Arriver à l'appartement je me dirigeais directement vers ma chambre.
Je refermais la porte derrière moi.
Sur mes murs de couleurs bleu ciel était accroché différents posters de différentes choses .
Nous retrouvons des vagues mais aussi des répliques de célèbre tableau comme la nuit étoilé de Van Gogh. Ou encore La grande vague de Kanagawa.

 Ou encore La grande vague de Kanagawa

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Je pouvais passer des heures a fixé ces deux tableaux

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Je pouvais passer des heures a fixé ces deux tableaux.
L'art et la peinture était un moyen pour de m'évader de ce monde.
J'entendais mon frère qui était derrière la porte. J'entendis une conversation entre mon frère et sa femme.

- Tu penses que je peux rentrée ?

Parfois mon frère ne savait pas comment réagir avec moi. J'étais quelqu'un d'instable à tout moment je pouvais basculer.

- Je pense qu'il faut le laisser un peu tranquille reviens dans 1h.
Mon frère suivit son conseil et les deux commençaient à s'éloigner.

Je me déshabillais et me hissa dans mon mit et m'emmitoufla dans ma couverture au chaud.

L'année scolaire avait commencé calmement mais il a fallu qu'un accident ce passe.
Les gens de ma classe étaient gentil parfois ils souriaient et comme l'avait conseillé mon frère je leur ouriais en retour.
Je pense que certain d'entre eux c'étaient douté que j'étais autiste.
La crise que j'ai eu au self allait être désastreuse pour les semaines et les mois avenirs. Tout le monde maintenant me pointera du regard.
Une larme commença à s'écoulait et berça ma joue.

Pourquoi je ne suis pas comme les autres. Pourquoi il est si difficile de comprendre les gens. Pourquoi je ne comprend mes propres sentiments.
POURQUOI !! POURQUOI !!

Je n'arrivais plus à suivre les cours de mes pensées et le sommeil petit à petit réussit à s'emparer de moi.

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