| i'm taking pictures |
Les bruits du couloir sont incessants, tout le monde parle, tout le monde se bouscule et ne prête aucune attention aux personnes autour d'eux. Le son de chaque chaussure résonne sur le sol, les rires de chaque personne sont discernables, chaque personnalité correspond à un style vestimentaire. C'est une des choses qui me passionne lorsque les cours ne sont pas intéressant, je scrute chaque personne, j'analyse leur style vestimentaire et leur façon de s'exprimer. Je sais que c'est très déplacé d'observer les gens mais c'est pas comme si j'en avais quelque chose à faire qu'on parle de moi dans mon dos, je n'ai aucun ami. Tout simplement je ne suis pas sociable et en plus de ça je trouve que beaucoup de personnes sont très égoïstes, j'ai horreur de ça.
Je claque la porte de mon casier, replace mon cadenas et me dirige deux portes plus loin pour mon cours de littérature. Encore une heure qui ne me servira strictement à rien, la philosophie et tout ce qui s'en suis, ce n'est pas mon point fort. Comme à mon habitude, je m'installe à l'arrière de la classe, j'étale bien mes affaires pour que personne ne s'installe à côté de moi. Les élèves commencent à rentrer un par un, mon coude posé sur la table retient ma tête, je peine à penser à autre chose que la fin de cette heure maudite.
─ Bonjour à tous, commence notre professeur de littérature, aujourd'hui nous allons parler de la littérature française du XVe siècle.
Des soupirs se firent entendre dans toute la classe, tout le monde déteste la littérature quel que soit l'origine de celle-ci. Tout le monde commence à parler alors que le professeur venait seulement d'annoncer le thème du jour. Alors qu'il allait recommencer son récit, la porte s'ouvre dans un vacarme, et nous pouvons apercevoir Peter, dans l'encadrement de la porte. Pourtant la seule chose que je me suis dite c'est qu'il allait finir à côté de moi parce qu'il n'avait tout simplement pas le choix. Toutes les places ont été prises, son meilleur ami Ned s'est retrouvé à côté d'un garçon sans pouvoir y faire quoi que ce soit.
─ Mr. Parker, encore en retard dit donc, commence-il en levant les yeux au ciel, dépêchez-vous de vous asseoir avant que je envoie chez le principal.
─ Oui m'sieur, lâche-t-il en courant vers le fond de la classe.
Quelques secondes plus tard, Parker se retrouve devant ma table, j'ai toujours la même position qu'il y a quelques minutes et je ne lui apporte aucune importance.
─ Mademoiselle Hill, enlevez vos affaires pour faire de la place à Monsieur Parker, dit-il en se dirigeant vers ses affaires pour y sortir le cours.
Avec regret, je pousse mes affaires de mon côté et il s'installe à ma droite. Je sors mon ordinateur et le pose sur mon bureau, je l'allume tranquillement sans porter une attention au professeur récitant le cours comme chaque jour.
─ Donc comme je le disais, la littérature française du XVIe siècle est marquée par l'établissement de la langue française comme une grande langue littéraire, le professeur se tait pendant un instant, dite moi mademoiselle Hill, donnez-moi un exemple de littéraire qui a influencé la langue française.
Je détache mon regard de mon ordinateur, et lève les yeux vers le professeur. Tous les élèves ont leur yeux posés sur moi, j'avais envie de répliquer qu'ils aillent regarder ailleurs mais le professeur me coupe.
─ Alors mademoiselle, on attend, réplique-t-il agacé.
─ Je sais pas m'sieurs, dis-je en balayant les photos sur mon ordinateur.
─ J'aimerai que lorsque je vous parle, vous ne touchez pas à votre ordinateur mademoiselle Hill, insiste-t-il en se rapprochant de ma rangée.
─ Oui désolé, lâchais-je en fermant mon ordinateur doucement.
Convaincu, le professeur retourne à ses occupations super intéressantes. Contre mon envie, je range mon ordinateur dans sa sacoche et replace mes cours devant moi. Peter assis à côté de moi, est toujours silencieux, il est dans ses pensées et fixe particulièrement le plafond pour je ne sais quelle raison. Je n'écoute pas vraiment le cours, c'est tellement ennuyeux. Soudain j'entends une petite voix.
─ Tes photos sont vraiment bien, chuchote Peter.
─ Qu'est-ce que tu veux Parker ? demandais-je en tournant la tête vers lui étonnée même si j'avais très bien entendu ce qu'il avait dit.
─ Euh, rien rien oublie, répond-t-il timidement.
Le cours ne s'éternise pas plus longtemps, puisque la sonnerie se fait entendre quelques secondes plus tard. Je ramasse mes affaires en vitesse, et je sors de la salle pour me diriger vers le prochain cours.
La matinée se finit très rapidement, je rejoins le self à midi, accompagnée de mon ordinateur accroché à mon épaule. Je m'assois à une table à l'écart, pose mon plateau où le repas est posé et sors mon ordinateur pour le mettre à côté. Je l'allume et commence à manger en même temps, je branche les écouteurs et les mets dans mes oreilles. Je lance le dernier épisode de The Walking Dead. Quelques minutes passent lorsque je vois Michelle s'asseoir à la table juste devant moi. Elle aussi est assise à une table seule mais elle est quand même plus sociable que moi. Elle me sourit mais je ne réagis pas, je ne suis pas sociable et c'est tout là le problème, parce qu'à cause de ça je n'ai pas d'amis mais ça ne me pose pas plus de problème que ça.
Peter et Ned sont installés pas loin de Michelle, ils sont tous les deux en train d'observer Liz Allen, la plus jolie fille du lycée, ils l'observent vraiment bien, un peu trop même. Parker est tellement absorbé qu'il ne remarque même pas qu'on dirait un psychopathe comme ça. Ned intervient soudainement.
─ Il faudrait qu'on arrête de la regarder, tu crois pas Pete ? Parce que ça devient bizarre.
─ Trop tard, réplique Michelle, vous êtes des losers, ricane-t-elle.
J'émets un petit rire dans mon coin qui se fit entendre par tous les trois qui, en un quart de seconde, se retournent vers moi étonnés.
─ Bah quoi, il y avait une scène marrante dans The Walking Dead, mentis-je.
─ C'est ça, réplique Michelle.
Je termine mon repas tranquillement dans mon coin et je finis l'épisode de ma série. L'après-midi se déroule sans réel problème ni interruption, les cours n'ont pas été plus passionnants mais bon, on fait avec comme toujours.
Je sors de la classe de mon dernier cours, les gens autour de moi mebousculent sans même faire attention, ce qu'ils peuvent être égoïstes. Je ramasse les quelques affaires qui sont tombées sur le sol et lorsque je lève la tête je peux apercevoir Parker encore en train d'observer Liz. Ce gars est accro je crois, il faudrait qu'il comprenne que c'est très bizarre comment il se comporte et sien elle remarque qu'il la fixe tout le temps, ça sera encore plus bizarre.─ Soit plus discret idiot, dis-je en rigolant lorsque je passe à côté de lui.
Il ne réagit pas, toujours absorbé par la beauté de Liz. Je sors du lycée tranquillement, mes écouteurs dans les oreilles et je pars direction la maison.
Je marche tranquillement dans la rue principale de la ville, ma musique résonnant très fort dans mes oreilles, lorsque j'aperçois une personne au bout de la rue portant un costume rouge et bleu parlant à une personne assez âgée, il lui indique sûrement le chemin. Quelques secondes plus tard, il s'envole vers l'immeuble, à l'aide de, je ne sais pas à vrai dire, en tout cas il se trouve sur l'immeuble en face maintenant. Forest Hills est une ville particulièrement originale.
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Atomes | PETER PARKER
Fanfiction❝ I'll be a better man today. I'll be good, I'll be good and I love the world like I should❞ [ petexlara ] [ spider-man homecoming ] [ fanfiction ] ...