chapitre 5 : ❝ça ne me ressemble pas, je t'assure❞

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| you should go Peter, now |

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| you should go Peter, now |

Après notre échange assez long Peter et moi avions repris nos esprits, qui avaient étaient très perturbé par la situation, et nous nous étions dirigé dans le lycée. Je passe rapidement à mon casier pour récupérer quelques affaires, entre temps j'étais passé à l'infirmerie faire un rapide bandage pour éviter de tout salir. La journée fût très rapide, lorsque Peter et moi nous nous croisions,nous étions très gênée, la scène de ce matin était assez particulière pour tout les deux.

Comme tout les jeudis, je sors du lycée à 14h00 pour me digérer vers la sandwicherie Deli-Groceri où j'ai été embauché pour gagner un peu d'argent. Le gérant est très gentil, il sait que je suis très réservé, donc il me laisse en cuisine pour donner un coup de main au cuistot et quelques fois je fais le ménage pour avoir un peu de sous en plus.  Sur la route, j'écoute un peu de musique pour me changer les idées, ma main me fait un peu mal mais ce n'est pas grave, je n'ai pas besoin de m'inquiéter.

J'arrive devant le magasin et je pousse la porte pour pouvoir entrer. Il n'y a pas beaucoup de client à cette heure-ci, mais cela ne m'empêchera pas de bosser, le gérant doit bien avoir des tâches à me confier.

─  Holà, criai-je en me reposant sur le comptoir.

─ Holà Lara, como estas ? Répond le gérant qui venait d'arriver devant le comptoir.

─  Bien bien, y tù ?

─  Muy bien, gracias, me sourit-il.

Le gérant me laisse un sourire ravit, il me tends mon tablier et je range mes affaires derrière le comptoir pour que ça ne dérange pas. J'enfile mon tablier, m'attache rapidement mes cheveux en une queue de cheval et prépare mon sourire pour mon boulot.

─  Vamos, chica, s'écrie-t-il en rigolant.

Je souris à ses paroles espagnoles et je me mets au travail pour 5 bonnes heures. Je commence par nettoyer le sol dans la pièce éloignée de l'entrée, j'entends les premiers clients arriver grâce au son de la petite clochette. J'entends Mr.Delmar parler très fort comme à son habitude, personne ne lui fait la remarque, mais parfois c'est vraiment désagréable.

Après une heure de bon nettoyage, pas très amusante, à vrai dire, mais bon, je prends ma pause de 5 minutes et m'installe dans la salle des clients. Je prends vite fait une boisson et mange ma barre céréale que j'ai emporté de la maison (merci Natalia).

─  Lara, j'aurai besoin que tu t'occupes de la caisse quelques minutes environ, me dit le patron en s'asseyant à la petite table où je me trouvais. Je vais juste m'éclipser pour une course et j'aimerai bien que tu t'en charges, s'il te plait.

─  Euh, à vrai dire, je ne suis pas sûr d'assurer, tu sais que je suis un peu timide, affirmai-je en me frottant le bout des ongles entre eux.

─  Je sais, je prends le risque parce que je sais que tu peux y arriver.

J'acquiesce en n'ayant pas trop mon mot à dire à ce propos, j'enlève mon tablier et me met derrière le comptoir la boule au ventre. Je tripote mes doigts tout en les regardant lorsque le premier client arrive au bout de 5 minutes. J'entends la clochette résonnait mais je ne lève pas la tête, vraiment trop mal à l'aise.

─  Bonjour, je voudrais, euh.. Lara ? S'écrie Peter d'un air étonné.

─  Parker, replié-je en levant ma tête gênée.

─  Je ne savais pas que tu travaillais ici.

─  Eh bien, si, sourie-je timidement. Je peux te servir quoi ?

─  Comme d'habitude, réplique-t-il plus joyeusement.

─  Parker, je ne suis jamais à la caisse, je sais pas ce que tu prends, idiot, l'informe-je en levant les yeux au ciel.

─  Oh, euh oui je suis désolé, je te laisse faire mon sandwich à ta sauce pour te tester un peu, rigole-t-il en posant son coude sur le comptoir.

Là, je suis clairement déstabilisé, je n'ai jamais réalisé de sandwich tout court alors en réaliser un sans savoir la recette exactement, c'est un cauchemar. Je commence à prendre le pain pour le sandwich et dépose deux-trois aliments différents, je rajoute une sauce et l'emballe avec de l'aluminium autour. Je le pose sur le comptoir toujours avec le regard observatoire de Peter sur moi.

─ Voilà ton sandwich, je m'excuse d'avance si tu n'aimes pas, tu pourras venir te plaindre demain au lycée si tu veux, rigolé-je en récupérant l'argent de Peter pour la mettre dans la caisse.

─  Je suis pourtant sûr qu'il a l'air bon, sourit-il en prenant le sachet que je lui tends. Comment va ta main, Lara ?

─  Ça va, ça aurait pu être pire.

Je souris timidement, et un silence s'installe entre nous, nous nous regardons tous les deux dans les yeux sans savoir ce qu'il fallait faire. Deuxième moment très gênant de la journée, merci Parker, tu es doué.

─  Euh je voulais juste savoir, commence-t-il, tu vas venir à la fête déguisée du lycée demain soir ? Questionne-t-il en se grattant la nuque.

─  Non non, je n'aime pas ce genre de soirée, j'en ai horreur donc ce n'est en aucun cas prévu, dis-je en secouant la tête de droite à gauche en signe de refus.

─  Tu devrais venir, tout le lycée sera présent, ça tient à cœur à Liz que tout le monde soit là.

─  Ah bah je me disais bien, tu n'irai jamais à ce genre de soirée mais si c'est Liz qui a tout organisé, ça change la donne, répondis-je en ricanant.

Peter devient alors rouge comme une tomate, je viens de toucher son point sensible, les sentiments qu'il porte pour Liz. Je me retourne, me trouvant dos à lui.

─ Au revoir Peter, dis-je froidement.

─  Euh, au revoir Lara, répondit-il un peu sonné.

Trois heures plus tard, je finis mon service de la journée, il est désormais 20h00 et je dois rentrer à la maison sinon je vais devoir entendre le discours de ma belle-mère sur les dangers présent dans le centre-ville. J'aurai envie de lui dire que Spider-Man me sauverait.

Alors que je m'apprêtais à ouvrir le portail de ma maison, j'entends un bruit non loin de là, on aurait dit un animal. Je pousse le portail lorsque le bruit reprend de plus belle, je dépose mon sac rapidement au sol et ressors parcourir le trottoir pour découvrir ce que c'est.       

Je tends mon oreille pour pouvoir bien entendre le bruit à nouveau, le son reprend, c'est bien un animal et je crois bien que c'est un chien. Je me rapproche de la poubelle du voisin, je la pousse et découvre un bébé husky sibérien, il est noir et blanc.Malheureusement il est très sale, on ne voit quasiment plus sa couleur blanche. Je m'approche délicatement de lui, et tends ma main.

─  Coucou mon beau, dis-je en tendant la main, tu peux me faire confiance, je ne te ferai aucun mal.

Le chien tousse légèrement avant de s'approcher de moi pas à pas, très lentement.

─  Je ne vais pas te laisser là mon beau, si tu veux bien je t'emmène à la maison te soigner.

Le husky aboie et se frotte à mes genoux plier.

─  Je t'appellerai Kennedy.

Atomes | PETER PARKEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant