chapitre 9 : ❝j'ai pas le choix❞

665 46 0
                                    

| put the light on and see what happend |

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

| put the light on and see what happend |

Je pense qu'il est impossible pour moi de comprendre ce que je viens de toucher, c'est curieux mais sûrement très dangereux. L'excitation me submerge de toute part, je ne peux m'empêcher de rapprocher mes yeux vers cette lueur mystérieuse. Une partie de moi dit qu'il ne faut absolument pas que je touche à cette pierre pourtant mon corps me pousse à rapprocher mon bras vers cette chose. Mes yeux clignent légèrement et cette fois-ci j'essaye d'empoigner cette pierre à pleine main ; soudain j'entends une voix forte.

─ Non Lara, crie la voix, ne la touche pas.

L'homme envoie deux toiles sur la lueur qui diminua son intensité et la cache de toute envie de la toucher. Je m'arrête net dans mon mouvement et ne peux m'empêcher d'être soulagée de ne pas avoir oser toucher cette pierre minuscule. Je tourne ma tête vers l'homme araignée et esquisse un sourire faux vers lui.

─ Lara, crie Peter une deuxième fois.

─ Quoi, répondis-je exaspérée.

─ Attend s'il te plaît, commence Peter, j'aimerai juste savoir si tu vas bien, c'est la moindre des choses.

Je ne l'écoute pas et tente de me sortir des décombres rapidement. J'entends encore des murmures derrière moi mais je n'y prête pas attention. Je ne me retourne pas et décide de rentrer chez moi en vitesse pour éviter toute conversation avec Peter.

Je viens d'arriver devant le portail de ma maison, quelques lumières sont encore allumées au niveau de la cuisine et de la chambre de Diana. Je pousse la porte de l'entrée qui émet un léger grincement, je grimace dû au son et ferme délicatement la porte. Je sors mes clés de ma poche et ouvre la porte d'entrée en vitesse parce que je veux vraiment dormir là. Je ne pense à rien d'autre que mon lit doux et soyeux et mon chien Kennedy qui m'attend surement de pied ferme.

─ Kennedy, chuchotais-je pour ne réveiller personne.

Aucun bruit ni aboiement ne se fait entendre après mon interpellation. Je dépose mes affaires et commence à monter les escaliers sans prêter attention à la lumière allumée dans la cuisine.

J'arrive en haute de l'escalier et toujours aucune nouvelle de mon petit chien, je ne m'inquiète pas particulièrement mais je m'étonne de ne pas le voir arriver au léger son de la porte d'entrée. Je pousse la porte de ma chambre et pose directement mes affaires dans un coin de la chambre. Alors que je me dirige vers la sortie de ma chambre, je m'arrête nette ayant senti un courant d'air anormal. Je me retourne et aperçoit que ma fenêtre est ouverte.

─ Y'a quelqu'un ? demandé-je doucement.

Aucune réaction. Je me rapproche de la fenêtre mais n'aperçoit personne.

─ Lara, il t'arrive quoi à toi ? demande une voix derrière moi.

Je me retourne, effrayée, et me rend compte que Diana est encore debout. Cela ne m'étonne pas vu qu'il est 23h30.

─ Et merde Darcy, ne m'effraye pas comme ça !

─ Oh Lara, rigole-t-elle avec son sourire très ironique.

Je ne réagis pas à son rire jaune idiot et m'assois sur mon lit. La seconde suivante, j'aperçois une petite boule de poil qui passe entre les jambes de Diana. Mon chiot apparaît et se dirige vers mes jambes.

─ Au fait, pas trop moche ton chiot, s'écrie Diana en ne parlant pas trop fort.

Je souris légèrement en prenant Kennedy dans mes bras. Diana sort de la chambre en traînant des pattes et je ferme la porte derrière elle.

Les deux sœurs ne le savent pas mais la fenêtre était entre-ouverte pour une bonne raison, elles étaient observées par un homme.

Je me lève et me regarde dans le miroir, je suis tellement déboussolée par cet incident que je n'ai même pas vu que mes bras étaient égratignés. Quelques bouts de verres se sont placés au niveau de mon arcade sourcilière et je ne m'en suis même pas rendu compte.

─ Je n'arrive pas y croire, marmonnais-je à voix haute.

Je me dirige vers la salle de bains et m'observe dans le miroir. Je me sens pitoyable vu mon état. Mes mains agrippent les bords du lavabo et je ne peux m'empêcher de commencer à pleurer. Je suis à bout, je me sens déboussolée et mes émotions se mélangent entre colère, tristesse et déception. J'ai besoin de soutien mais je n'ai personne à mes cotés même mon père est absent en ce moment et puis ne comptons même pas sur ma demi-sœur Diana qui est beaucoup trop dur envers elle-même pour parler avec elle. Certes mon petit Kennedy m'apporte de l'amour à sa façon mais ça ne me suffit pas pour l'instant.

Je me nettoie le visage en enlevant tous les bouts de verres présents ce qui fait particulièrement mal et fait encore plus saigner mon arcade sourcilière. Je mets ce qu'il faut pour éviter de mettre du sang partout et décide d'aller me coucher.

Le lendemain matin, je me réveille en ayant vraiment mal dormis, je n'ai pas réussi à m'endormir avant quelques heures, j'ai dû dormir 4 heures en tout. Je me sens fatiguée, encore plus que hier et niveau émotions ce n'est pas la joie, c'est pire que tout.

─ Princesse, bouge tes fesses, crie Darcy derrière la porte. On part dans 10 min.

─ Ne m'attendez pas, je serai en retard, lui répondis-je calmement.

─ Ça roule.

Je ne prête pas attention à Diana qui part en cours et décide de me préparer très lentement par manque de motivation. Je souffre légèrement de l'arcade sourcilière, elle a même saigné en me rafraîchissant le visage.

Après avoir nourrit Kennedy, je me dirige vers le lycée.

Je m'assois au fond de la classe pour le cours de littérature, je ne veux que personne ne s'aperçoive de ma présence, encore plus que d'habitude. Je sors mon ordi, avec l'autorisation du professeur cette fois-ci. Malheureusement je dois enlever ma casquette qui cachait mes nombreuses égratignures sur l'arcade sourcilière et au niveau du haut du front. J'essaye par tous les moyens d'éviter les questions mais normalement personne ne s'en apercevra. Personne sauf Peter.

─ Lara, je croyais que tu n'avais rien eu, chuchote-t-il discrètement en s'installant juste devant moi.

─ Ce n'est pas ton problème, affère toi à tes problèmes pas les miens, dis-je froidement.

─ Tu peux arrêter de parler méchamment aux gens qui sont là pour t'aider, dit-il à son tour d'un ton énervé. C'est ton quotidien de pousser les gens à bout comme ça ?

Je reste bouche bée de sa réponse particulièrement osée.

─ Bah Parker, je..

─ Non je ne veux rien entendre en fait, je te laisse dans ton coin, réplique-t-il en se retournant et me faisant dos la seconde suivante.

­J'ai à peine eu le temps de le voir se retourner vers le professeur que je commence à avoir ma vision qui baisse, je ne sens plus mes jambes ni mon corps. La seconde suivante, je tombe au sol sans même savoir ce qui m'arrive.

─ Et merde Lara, s'écrie Peter avant que je ne me laisse endormir sur ses paroles.

Atomes | PETER PARKEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant