You call the shots, babe - A. T.

31. "You don't remember about the couch ?"

Le soir de notre sortie shopping, nous avions toutes les deux dormi dans notre chambre sans Alex ni Jamie. C'était la première fois depuis un bon bout de temps.

Mais dès le petit matin, on a entendu des coups frappés à la porte.

Je prenais mon petit-déjeuner en culotte et en crop top assez large donc Cha est allée ouvrir.

Elle est évidemment tombée sur les garçons.

- Salut !

- Vous venez pour le petit-déjeuner c'est ça ?

- Exactement ! répond Jamie en l'embrassant.

- Pourquoi tu fais ça ? Je dois puer de la gueule !

- Peut-être mais pour une raison que j'ignore encore, il n'y a rien qui me dérange assez pour m'empêcher de t'embrasser.

Ce matin, j'avais carrément la tête dans le cul. Donc les entendre dire des trucs aussi stupides si tôt me fatigue.

Je mange mes céréales en regardant droit devant moi, blasée, quand je sens des bras s'enrouler autour de ma taille. Je sens des lèvres, ses lèvres se poser dans mon cou.

- Salut, honey...

- On était très bien sans vous, pour une fois que vous n'étiez pas là.

- Hmm... D'accord. dit-il sans s'arrêter de m'embrasser le cou.

Cet idiot me connais assez pour savoir que je ne pense pas ce que je dis.

- Je te préviens tout de suite je suis de mauvaise humeur je me suis levée du pied gauche.

- Je me disais bien que ton attitude était bizarre ! Et bien on va faire comme si de rien était et si tu m'engueules je ferais comme si je n'entendais rien !

- Ça me paraît parfait.

Il continue à m'embrasser le cou tandis que je manges mes céréales.

Une fois mon bol terminé, je lui plante un baiser sur la joue avant de le quitter pour me laver les dents, faire ma toilette et me coiffer. Ayant un peu la flemme de m'habiller totalement, je met seulement des sous-vêtements propres et un nouveau crop top.

Je me rend au salon et m'affale dans le canapé. Alex reprend ce qu'il faisait quand je l'avais interrompu pour me changer.

- Tu ne te lasse donc jamais ?

- Jamais de toi, babe. Tu es comme une drogue, j'ai besoin de toujours plus. J'ai toujours besoin de sentir ton corps près du mien, ta peau sous mes lèvres. Donc non, je ne suis pas près de me lasser.

Je me tourne vers lui en souriant. Je l'attrape par le col et le plaque contre moi. Je l'embrasse fougueusement. Quand on se sépare à bout de souffle, il me regarde, un sourcil levé :

- Je croyais que tu n'étais pas d'humeur ?

- Tu m'as réconforté ! Et je t'en suis extrêmement reconnaissante.

- Reconnaissante à quel point ?demande-t-il en enlevant une des manches de mon épaule.

Il fait des cercles sur mon épaule dénudée tandis que je m'approche de son oreille pour chuchoter :

- Reconnaissante au point que je le ferais dans ce canapé si Jamie et Macha n'étaient pas présents dans cet appartement.

- La chambre suffira ?

- La chambre suffira.

Il m'a donc soulevé par les cuisses et m'a emmené dans ma chambre. Une fois arrivé, il ferme la porte puis me plaque au mur. On s'embrasse toujours plus fort, toujours plus fougueusement.