You call the shots, babe - A. T.

41. "Babys-seals-fennecs ?"

- It's been a hard day's night ! And I've been working like a dog !

- It's been a hard day's night ! I should be sleeping like a log !

- But when I get home to you ! I find the things that you do !

- Will make me feel alright !

Cha et moi crions dans notre chambre en dansant sur la chanson Hard Day's Night des Beatles.

Nous sommes hyper heureuses parce que nous nous sommes toutes les deux "réconciliées" avec nos mecs et putain ça fait du bien !

Évidemment, de nous deux, j'étais la seule encore en pyjama.

- Bon, c'est parti pour s'habiller ! dis-je avant de partir jusqu'à ma chambre.

Je prend une douche rapide avant de mettre un short et un débardeur puis je vais aux toilettes. Je vous épargne les détails. Une fois ma petite affaire terminée, je sors et me lave les mains.

Je me coiffe devant le miroir puis observe mes cuisses.

Elles sont énormes ! C'est normal ça ? C'est comme ça depuis longtemps ?

Je sors en trombe de ma chambre et déboule au salon :

- Cha ! Mes cuisses sont énormes ! On dirait deux cachalots ! En même temps j'ai arrêté le judo quand on a commencé la tournée et on a pas fait que manger très sain ! Il faut que je vois s'il n'y a pas une salle de sport dans cet hôtel parce que regarde moi toute cette graisse, il faut...

Je détache mon regard de mes cuisses pour le lever vers mon amie. Je cesse directement mon monologue.

- Oh... Jamie... Alex... Salut... Vous êtes là depuis combien de temps ?

- Hum... Macha nous a dit que tu étais sous la douche quand on est arrivé.

- Et est-ce que par miracle avant d'arriver vous n'auriez pas eu un accident qui vous aura fait perdre l'ouïe temporairement ?

- Non, désolé. Si ce que tu voulais savoir c'est si on avait tout entendu, et bien... Oui. On a entendu tout petit discours.

Je me tape le front avant d'enfouir mon visage dans mes mains.

- Je veux mourir, mon dieu...

Alex se rapproche de moi et me prend dans ses bras.

- Je te trouve parfaite comme tu es Aylin. Du coup, je voulais inviter mon cachalot préféré au restaurant pour me faire pardonner de mon attitude mais c'est peut-être pas une bonne idée au final.

Je lève la tête vers lui.

- Alors de un.

Je lui donne un coup sur le torse :

- C'est pas parce que t'as rajouté "préféré" que t'as le droit de me traiter de cachalot.

Je lui redonne un coup :

- De deux : on ne m'achète pas avec un restaurant.

Encore un autre :

- De trois : ton idée de m'emmener au restaurant est géniale mais tu m'y emmène uniquement parce que tu m'aimes et que je suis géniale.