13. "A farewell kiss"

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Août se termine. J'ai passé des moments merveilleux avec Alex. Les médias ont continué à parler de nous. Génial. Ça va pas m'aider.

Mais ça y est. C'est le jour tant redouté. Je dois le faire. Prendre mon courage à deux mains et le faire.

J'inspire un grand coup avec de lever la main et frappe contre sa porte.

Alex vient m'ouvrir :

- Aylin ? Qu'est-ce que tu fais là ? Visite surprise ?

Il s'écarte pour me laisser rentrer et je m'engouffre dans l'appartement.

- Non, pas vraiment.

C'est là qu'il la voit. Il fronce les sourcils.

- Pourquoi tu as ta valise ?

- Parce que je m'en vais Alex, je rentre en France.

Ok, ça c'est dit.

- Quoi... Mais-

- J'étais ici en vacances, je le coupe, j'allais bien partir un jour. L'été touche bientôt à sa fin. Mes vacances sont finies et je dois rentrer chez moi. Parce que justement c'est là-bas chez moi. Ma famille, mes amis, mes études, presque toute ma vie est là-bas.

Je ne suis pas sûre d'utiliser les bons mots, pourtant je peux vous assurer que j'ai répéter ces mots des centaines de fois.

- Tu fais des tournées dans le monde entier, tu es hyper connu alors que je suis juste une étudiante en médecine de France, donc...

J'insiste longuement encore une fois.

- Donc je pense que nous sommes tous les deux d'accord sur le fait qu'il faut qu'on arrête. Il y a peut-être d'autres solutions, mais il n'y en a certainement pas des meilleures. J'ai passé sûrement un des meilleurs étés de ma vie avec toi Alex et je m'en souviendrai toujours.

Il regarde alternativement chacun de mes yeux. D'ailleurs, les siens commencent à s'embuer. Oh putain pas ça. Une larme coule sur ma joue.

Je pose mes lèvres sur les siennes et sens ses larmes dévalées ses joues.

- Considères ça comme un baiser d'adieu. N'oublies pas que je t'aime.

Sur ce, je tourne les talons, mais il m'attrape le bras. Je me défait de son étreinte.

- Au revoir, Alex.

Ma voix se brise et je sors de l'appartement pendant qu'il m'appelle.

Je monte précipitamment dans un taxi et lui demande de m'amener à l'aéroport.

Je sort de la voiture, donne l'argent, m'occupe d'enregistrer les bagages et tout le bordel et j'embarque.

Laissez tomber tout de suite tout espoirs qu'il y ait une scène romantique dans l'aéroport c'est mort.

Je m'installe à mon siège, côté hublot, je visse mes écouteurs dans les oreilles et laisse les musiques défiler tandis que je m'abandonne aux bras de Morphée.

*

Je descend de l'avion et sort de l'aéroport. De nouveau en France.

You call the shots, babe - A. T.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant