12. "You're a smooth talker."

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- Chuuut... Ahah, arrêtes !

Alex m'embrasse le cou mais il me chatouille.

On est dans l'ascenseur de mon hôtel et on se rend dans ma chambre.

- Moi j'aime bien... dit-il en souriant contre ma peau.

Il me caresse le ventre.

- Arrête l'ascenseur va bientôt s'ouvrir ! En plus, j'ai une chambre pour une personne, je suis pas censée pouvoir ramener des gens dedans.

- Personne ne le saura.

- Pas si tu continues !

Je rigole.

L'ascenseur finit par s'ouvrir. Nous sortons discrètement et avançons jusqu'à ma chambre. Je sors ma clé mais Alex m'enserre de nouveau la taille et reprends ses baisers.

Il en dépose d'abord sur ma pommette, puis il descend sur ma joue, dans mon cou, il s'attarde sur ma clavicule avant de descendre sur le haut de ma poitrine.

Je cherche le numéro de ma chambre. 501, 503... Ah ! 505 !

J'ouvre la porte et nous nous engouffrons dans ma chambre.

Là, il ne se contient plus. Il me soulève du sol et me plaque contre le mur. J'enlève mon haut et Alex s'arrête deux minutes pour me fixer de haut en bas. Le rouge me monte aux joues, je ne sais pas ce qu'il a dans la tête.

Pourtant, je ne rougie presque jamais.

Il approche sa tête de mon oreille, me faisant frissonner.

- Tu es magnifique.

- Tu es un beau parleur.

Il sourit et m'apporte jusqu'au lit. Il enlève mon bas tandis que j'enlève son haut. Je suis en sous-vêtements en dentelles noires.

Il se mord la lèvre en me regardant. Je l'imite inconsciemment. Je fais ça souvent, trop souvent. Quand je suis stressée, concentrée, gênée, heureuse, pensive...

Je m'égare. Il me prend par les hanches en me ramenant à la réalité. Il a enlevé son bas. Je me colle à lui et l'embrasse, avant qu'on fasse voler les derniers bouts de tissus qu'il nous reste.

*

Je suis blotti contre Alex. Je le vois prendre un carnet sorti de je ne sais où et y noter des brides de mots.

Curieuse, je me penche pour lire c'est qu'il a écrit.

«you're so dark»
«I want you hard»
«I want you down on all fours»
«you got your Edgar Allan Poe»

- Tu as remarqué mon livre ?

- Évidemment !

Sur ma table de nuit était posé un livre d'Edgar Allan Poe. Je ne pensais pas qu'il l'avait vu.

- Tu m'expliques le reste ?

- Tu as un livre de Poe, certaines phrases sont assez explicites puisqu'elles parlent de ce que je ressent pour toi et "you're so dark" est une référence à tes sous-vêtements qui sont en dentelles noires.

You call the shots, babe - A. T.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant