S'améliorer

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Des cauchemars. D'affreux cauchemars étaient venus me perturber toute la nuit. Je n'avais pas revus Sasuke depuis quelques jours et mon cœur se serrait un peu plus à cette pensée, je n'arrivais pas à m'en détacher. J'avais tellement besoin de le voir, mais j'avais aussi tellement besoin de ne pas craquer. De ne pas retourner vers lui et ça me tuait. La nuit ne m'avait pas porter conseil, elle n'avait pas été fructueuse et je pense que je n'avais pas bonne mine vu la façon dont me regardait mes collègues. Mon tailleur avait été remplacé par un pantalon noir et un T-shirt ample, je n'avais pas vraiment prit la peine de me coiffer et je devais faire pâle figure. Je n'avais pas honte d'être aussi chiffonnée, à vrai dire je n'en avais que faire, bien d'autre choses me tracassaient, et le premier appel de la journée en faisait certainement parti.

« Allô ? »

« Bonjour Madame Uchiwa, je suis Temari, vous m'avez contacté il y'a quelque jours vous vous rappelez ? »

Evidemment que je m'en souvenais. Lors de ce fameux soir où j'ai attendu encore et encore qu'il rentre à la maison j'avais contacté une avocate. Je voulais divorcé. Du moins au moment où je l'avais appelé j'en étais sûre. En revanche maintenant, je ne savais plus très bien ce que je voulais. Sasuke ne m'avais pas contacté, il s'était évanoui dans la nature et c'est certainement ça qui m'arrachait le cœur. Nous rêvons toutes de cet homme qui saura nous retenir, nous dire les bonnes paroles pour nous faire rester. Mais, en plus de ses conneries, Sasuke n'avait jamais eu les bons mots pour me garder.

« Ecoutez Temari. Je vous avoue que ces derniers temps j'ai eu beaucoup de travail et je n'ai pas vraiment eu le temps d'y réfléchir. Pouvez-vous me laisser un peu de temps ? »

« Trés bien Madame Uchiwa. Je vous laisse une semaine pour vous décider. Si d'ici là vous ne m'avez pas recontacté j'en conclurais que vous n'avez pas besoin de mes services. »

« D'accord. Merci à vous, bonne journée. »

Je raccrochais alors le combiné et reportais mon attention sur les mots qui défilaient sur mon écran d'ordinateur. Hinata n'était plus venue depuis deux trois jours, elle avait du se déplacer pour rencontrer d'autres journaux et c'était donc Orochimaru qui gérait la boîte en son absence. Tout se passait plutôt bien. Jusqu'au moment où j'entendis un cris dans le bureau de la direction :

« MADAME UCHIWA ! »

Je me demandais bien ce qui avait pu le mettre en rogne, surtout venant de ma part. J'étais toujours à l'heure, plutôt discrète, je ne me mêlais jamais aux ragots de la boîte. Je me levais donc, un peu nonchalante je devais l'avouer, et me dirigeais vers le bureau, entrant et fermant la porte derrière moi comme c'était écrit sur le petit écrit sur le petit écriteau accroché à la porte en verre.

« Je suis très mécontent de vous madame. »

Etais-ce bien à moi qu'il parlait ? J'avais un peu de mal à comprendre le raisonnement de ce bon monsieur et il allait falloir qu'il m'éclaircisse un petit peu. Une feuille à la main il reprit :

« Cet article est un torchon ! Des fautes d'orthographes et un sujet totalement terne. Ce n'est pas parce que vous avez des soucis personnelles mademoiselle que vous devez vous permettre ce genre d'ineptie. »

Ce que je craignais était arrivé. Avais-je laissé ma vie personnelle parasiter mon travail ? Il fallait croire que oui. Que pouvais-je répondre à ça ? Je ne supportais pas l'échec, du moins pas au niveau professionnel et j'avais honte.

« Ca ne se reproduira plus monsieur. »

Celui-ci se leva, il avait une drôle d'apparence. Un costume violet, des longs cheveux. C'était un drôle de personnage. Celui-ci s'approcha alors de moi, l'air défaitiste.

Maux de CoupleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant