Chapitre 20

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Je suis debout devant eux, ils ne me remarquent pas. Je les regardes s'embrasser . Catris c'est une peste, elle ferait tout pour me rendre la vie encore plus compliqué. Mais Barth ? Certes j'ai tué son père mais dans ce cas il devrait pleurer, pas embrassé ma propre sœur. Et puis Catris sait que c'est le père de mon enfant, ma mère lui a dit. Déjà que je ne la considéré plus comme ma sœur mais alors la...
En détournant mon regard je vois sur la commode d'à côté, un grand vase en verre. Je le prend et le fracasse au sol de toute mes forces, des bouts de verres éclatent de tous les côtés. Et eux, me remarque enfin. Barth se détache d'elle.
_Qu'es-ce que tu fais la Camélia ? Dégages !
_Catris, comment tu peux me faire ça ? C'est le père de ma fille putain !
_J'ai découvert un garçon fabuleux, je crois que je l'aime. Alors qu'importe. Tu n'a pas su le garder donc...
_Et toi Barthélemy ? Tu n'a pas honte ? Comment tu peux oser me faire ça.
Il ne dis pas un mot, tout ce qu'il fait c'est qu'il prend un morceau de verre. Je ne comprend pas bien pourquoi. Il compte faire quoi ? Me tuer ? Le morceau qu'il a prit est bien trop petit. Il commence à se l'enfoncer dans la peau, il prend ensuite le poignet de Catris pour faire pareil. Je comprend enfin ce qu'il veut faire. Non ! Il ne va quand même pas faire ça ?!
_Non ! Barth arrête ! Alors quoi ? Tu es amoureux d'elle ? Ou tu me vois à travers elle ?
Je m'approche lentement vers lui, Bart à la main qui tremble, il est hésitant et des larmes commencent à lui échapper. Mais c'est sans compter sur Catris qui appuie très fortement sur le bout de verre. Désormais il suffit que leurs sangs se touchent pour qu'un drame se produise.
J'essaie d'avancer.
_N'avance pas ! Si tu avances encore, d'un seul pas, je fais couler mon sang dans le siens.
Elle tient son poignet juste au dessus de celui de Barth. Une seule petite pression et son sang coulera dans le sien.
_Non !!! Je t'en supplie Catris ! Arrête !
Je commence à pleurer, mon cœur s'accélère et je sens des goûtes de sueurs dégouliner sur ma tête.
Et là, le drame arriva, je vois au ralentit le sang de Catris s'écouler de sa plaie, je me jette sur eux, mais je suis bien trop loin.
Mais, une fraction de seconde avant que leurs sangs se fusionnent Flor pousse Barth. Il le fait valser deux mètres plus loin. Flor est arrivé par une deuxième porte, juste derrière eux.
Catris essaie de courir vers Barth mais Flor l'en empêche. Il l'attrape par la taille, et désormais elle ne peut plus faire un seul geste.
_Attache la !
Catris s'écrit de tous les côtés, mais elle le sait, c'est finit pour elle. Barth lui, est écroulé sur le sol, il est effondré. Barth part avec Catris pour aller l'attacher et moi je me retrouve seul avec Barth.
C'est le moment, j'aime Barth. C'est l'amour de ma vie. Je l'ai senti dès la première seconde.
_Barthélemy, Barthélemy Metrop, roi de la Terre, je vous supplie de bien vouloir accepter mes excuses.
Il se redresse, et me regarde de son doux regard. De ses beaux yeux verts, qui transpercent mes yeux jaunes brillant. Je ne sais pas ce qu'il va me dire. J'en est peur. Je sais que en disant ce que je viens de dire je me rabaisse à lui, mais je ne peux pas le laisser partir sur Terre sans m'excuser. Barth est le père de ma fille, ce n'est pas n'importe qui. C'est celui que j'aime. Celui que j'ai choisis.
Il s'avance vers moi, et se rapproche de tel sorte à qu'il n'y est que l'espace d'une autre tête qui nous sépare.
_Camélia, Camélia Van, reine de Vénus, j'accepte vos excuses. Seulement parce que l'amour que j'ai pour vous est au dessus de tout.
Je le serre dans les bras. Qu'es-ce que ce moment m'est agréable. Catris a perdu, il l'a embrassé dans un moment de faiblesse, mais c'est moi qu'il aime, rien que moi.

_Je partirais demain matin. Après avoir vu Leucky. Mon peuple à besoin de moi.
Et voilà, il partira, une fois de plus. Mais nous nous retrouverons, c'est forcément notre destin.
_Bonne nuit.
_Bonne nuit Camélia.
Je pars ensuite retrouver Flor qui a attaché Catris sur une poutre. Une grande poutre vilolette impossible à casser, même Flor ne pourrait pas.
_Catris. Barth venait de perdre son père, de ma faute. Mais toi ?
Je lui parle tout en marchant de droite à gauche dans la pièce.
_Toi, tu est simplement le mal. Tu ne veux que mon malheur. Tout ce que tu veux c'est ma place, mon trône, mes hommes, et même mon mec. Tu veux tout ce que j'ai.
_Je suis née pour être reine ! Toi tu es une erreur ! J'ai une âme royale moi !
Elle me dit ça sur un ton vicieux, plein de rage. Elle me ferait presque peur. Je n'arrive pas à croire que c'est ma sœur. Je ne peux l'imaginer.
_Tu as toute la nuit pour réfléchir à ce que tu viens de me dire. Demain matin je reviendrais te voir. Sois tu t'excuseras et dans ce cas là, je t'évincerai simplement du palace. Tu aura le droit de vivre mais je n'entendrai plus jamais parler de toi.
Elle n'a même pas l'air un minimum triste. Elle me dégoûte.
_Sois tu restes sur ce que tu viens de me dire et dans ce cas.
_Oui ? Je t'écoule accélère ! J'aimerai dormir.
_Dans ce cas je te tuerais. Je te tuerais moi-même devant tout le peuple. Et tu l'aura ta mort royale.
Je ne l'écoute même pas prononcer un mot de plus que je sors de la pièce. Flor va la surveiller toute la nuit.
Je pars ensuite me coucher. Cette journée a était bien riche en émotion. Et comme je l'avais prédis, je ne suis jamais tranquille, les problèmes reviennent toujours.

Les Bébés TueursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant