Chapitre 17 :

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Crône paraît tous les coups de ma mère comme s'il savait d'avance ceux qu'elle allait faire.
Je me suis approchée par derrière en courant et à la dernière seconde, j'ai planté mon poignard dans le dos de Crône, me retrouvant face à lui, aux côtés de ma mère. Seul petit problème, j'étais désarmée.
Il semblait contrôler la douleur de la blessure que je venais de lui causer.
Crône a attaqué ma mère. Ok sentait qu'il était énervé.
J'ai essayé de l'agripper pour le désarmé aussi, mais je me suis retrouvée au sol, avec une entaille profonde au niveau de l'épaule.

- Ariane ! A crié ma mère.

- Ça va aller...

Ma mère à attaquée avec persévérance. Crône avait de plus en plus de mal à parer des coups. Ça lui a d'ailleurs vallu une entaille à la cuisse et une autre sur le bras.
Piper avait disparu, elle avait du rejoindre Jason ou un autre demi-dieu.

J'étais assise au sol et j'essayais de me relevée. Ma mère tomba près de moi, son épée dans l'eau. Les vagues commençaient doucement à l'emporter au large.

- Maman, ai-je murmuré.

Mais elle était inconsciente. De rage je me suis relevée vers Crône qui se dirigé vers l'épée de ma mère.

- Laisse son épée ! Ai-je exigé.

- Tu me fais tellement rire, ma petite.

J'ai inspiré un grand coup, et j'ai ordonné intérieurement au lac de m'apporter l'épée. J'ignorais vraiment si cela allait marcher mais mon père était fils du dieu de la mer. Alors, j'ai supposé que demandé un petit coup de main pour ne pas mourir ne serait pas trop demandé...
Le niveau de la mer est monté d'un coup et l'épée de ma mère s'est retrouvée à mes pieds.

- Merci ! Ai-je fait au lac.

Crône regardait la scène médusé. Il n'en revenait pas.

- Comment as-tu fait ? M'a-t-il demandé.

L'épée de ma mère était maintenant ma seule arme. Mon poignard était toujours dans son dos.

Je l'ai attaqué, cette épée me donnait un sorte de force supplémentaire.
Crône était désarmé. Il essayait de parer mes coups, mais cela lui devenait difficile.
Quand j'ai vu qu'il commençait à perdre des forces, je l'ai propulsé en arrière, e lui donnant un coup de pied dans le ventre (comme me l'a appris Clarisse). Il était allongé au sol mais conscient, je me suis penchée au dessus de lui et j'ai murmuré :

- Adieu...

Avant de lever mon épée et de lui planter dans le cœur. Il n'avait rien pu faire.
Lorsqu'il fut réduit en cendres, la voix de Rachel redonna dans ma tête :

Son épée dans les mains de sa fille, causera une autre mort.

Je l'avais tué...

Ma mère se releva doucement.

- Maman ! Criais-je en la prenant dans mes bras.

- Ariane, chuchota-t-elle en resserrant l'étreinte, si on remettait ce petit moment mère-fille à plus tard pour vaincre le reste de l'armée ?

- Avec plaisir !

Je lui rendit son épée et récupérais mon poignard qui gisait là où Crône était mort. Nous partîmes (personnellement, je trouve cette partie de la conjugaison du passé simple hideuse) en courant vers la bataille...

Sur le passage, j'ai réussi à faucher une de ces empousai. Je ne sais pas si ces soldats ennemies avaient conscience que leur "Maître" était mort.
Au but d'un moment, au milieu de la foule, je me suis arrêtée de courir à cause de la fatigue.
J'ai regardé le soleil qui me fit vite cache par une ombre... géante.
Je me suis retournée, et qui tombée face à une jambe. Mes yeux sont remontés jusqu'au géant, hideux en passant.
J'ai pointé mon poignard vers lui : Ridicule le poignard faisait la taille de son petit orteil...
Alors, du revers de sa grosse main, il le propulsa contre un arbre. Comme un vulgaire insecte qui nous partait la route.

Je fus étourdie quelque minutes.
Quelqu'un me tendit une main, que j'ai attrapé.

Un souhait pourrait tout changerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant