Amour Suicide

XVIII.

- Putain..., Mike fait les cents pas, tournant en rond dans la chambre. Tu es sûre de ce que t'as vu?

- Sûre, ensuite il m'as dit que qu'il ne voulait pas en parler, que je savais très bien pourquoi il le faisait.

- Mh...

Il s'arrête de marcher, se gratte le crâne avant de s'asseoir au sol.

- Il faudrait que tu lui parles..., je suggère.

- Pour lui dire quoi? J'ai déjà essayé de lui parler, ça fait plus d'une demi année que j'essaie, répond-t-il remonté.

Je baisse le regard, ne sachant pas quoi répondre.

- Il faudrait lui provoquer un déclic, continue-t-il, c'est ce qui t'as aidé toi, non?

- Pas vraiment, mais c'est vrai que lui provoquer un déclic pourrait lui faire ouvrir les yeux.

- Bon... lâche Mike se relevant, il faut que j'y aille, je suis déjà en retard mon prochain cour.

- Ok, j'aquies.

- Merci de m'avoir prévenu. À plus.

- C'est normal. À plus, je le salue de la main tandis que lui passe les portes automatiques.

Je m'allonge complètement sur mon lit, pensive.

- Toc toc!, s'exclame Rena en frappant contre la vitre.

- Tiens, re-bonjour Rena. Ça va?

- Parfaitement bien, et toi?, répond-t-elle joviale.

- Bof, je lâche une soupir d'ennuis.

- Tiens? Qu'est-ce qu'il y a?, elle vient s'asseoir à côté de moi.

- Rien, laisse tomber... c'est pas important.

- Tu veux qu'on aille se poser dans la cour?

- Ouais, je veux bien, j'accepte ravie qu'elle me l'ai proposé.

Nous sommes assises au bord de la fontaine, sirotant un jus de pomme.

- Bon alors, dis moi ce qui te tracasse, me dit-elle aspirant dans sa brique de jus.

- Et bien... je suis juste un peu inquiète pour Vic...

- Ouais, nous aussi... ce qui est arrivé à Kells est la pire chose que craignait Vic, elle secoue la tête.

- Ouais... il recommence, je lui dis, le regard dans le vide.

- Il recommence quoi?, me demande-t-elle.

- J'ai vu des bandages imbibés de sang autour de ses avant bras.

Elle manqua de s'étouffer avec son jus.

- *tousse* Dis moi pas que c'est pas vrai!

Je ne réponds pas, examinant ma brique du regard.

- Pu-

- -tain, ouais je sais..., finis-je.

- Ça craint... Tu lui a parlé?

- J'ai essayé mais à peine j'ai prononcé son nom qu'il m'a ordonné de me taire. Tss t'y crois, toi?, je lui raconte buvant une gorgé de mon jus. J'ai mis son frère au courant.

- Ouais je l'ai croisé non loin de ta chambre.

BIIIP

- Désolé, ma pause est terminée, il faut que j'y aille.