Je ne sais pas combien de temps je suis restée là à attendre que quelque chose se passe, que par miracle je retrouve mon chemin, mais ce fut très long.
CRACK
Je sursaute, les yeux grands ouverts et regarde précipitamment autours de moi. J'aperçois soudain une créature ressemblant à un minotaure mais avec une tête de sanglier. Des pointes en métal sortent de ses larges épaules. Il porte une armure en cuire et un espèce de gros marteau .
J'ai lu et vu beaucoup de film pour savoir que je ne dois pas faire confiance à la première personne ou... créature que je rencontre. Mon instinct me crie de me cacher et vite.
Je m'accroupie derrière un arbre abattue et ferme les yeux en priant pour que cette créature ne me trouve pas.
Mais j'ai été idiote d'être partie de Cair Paravel, la bête sens mon odeur et s'approche de l'arbre couché en enfonçant ses grosses pattes dans la terre. Je l'entend s'approcher de moi, de plus en plus. Je tremble et ne peux retenir mes sanglots en imaginant le sort qui m'attend.
Brusquement, la créature frappa le tronc de l'arbre avec son marteau en hurlant comme s'il sortait tout droit des enfers.
Terrorisée, je protège mon visage de mes mains. Je ne peux plus bouger, je suis paralysée par la peur.
- Ne la touche pas !
Je retire mes mains mon visage recouvert de larmes et découvre le roi Peter se jetant sur la bête en brandissant son épée.
Le bruit des épées qui se rencontrent raisonne dans mes oreilles. S'il arrive quelque chose à Peter ce sera entièrement de ma faute, je n'aurai jamais dû partir comme ça. Je n'aurai même jamais dû acheter ce livre maudit.
- Alie sauve toi !
Je me relève mais, je ne peux détacher mon regard du combat. L'ennemi est fort et arrive à contrer les coups de Peter qui ne montre aucune de faiblesse.
C'est horrible de rester là à regarder sans pouvoir rien faire pour aider. Surtout que si Peter est là à se battre, c'est à cause de moi. À plusieurs reprises le marteau passe à seulement quelques centimètre de son visage. Il se protège avec son bouclier et repousse violemment la créature contre un arbre. Avec son épée il tente de transpercer l'armure de l'animal qui se défend en frappant dans le genoux de Peter jusqu'à le faire tomber. Mais il eut à peine le temps de soulever son marteau que l'épée de Peter se trouva plantée sous ses côtes.
La bête ne bouge plus et ne semble même plus respirer. Son sang coule le long de la lame. Quelques secondes plus tard, il s'écroule par terre, mort.
Je n'arrive pas à réaliser ce qu'il vient de se passer, et encore moins ce qui aurait pu se passer si Peter n'avait pas été là. Mais... je réalise aussi que j'ai mis sa vie en danger. Si cet animal avait été plus fort que lui, il aurait été tué, et moi aussi. Je nous ai mis tous deux en danger, je m'en rend compte maintenant.
Peter est essoufflé, appuyé sur ses genoux, il a les yeux clos et ne dit rien.
- Peter... dis-je inquiète en avançant vers lui, excuse-moi...
Il se redresse soudainement, les sourcils froncés. Décidément, il est énervé contre moi, et je peux le comprendre.
- Tu aurais pu te faire tuer, dit-il sévèrement, et moi aussi par la même occasion. J'en n'ai rien à faire de tes excuses.
Ces mots me font mal aux cœur. Je sais que je n'aurais pas du partir, mais je ne pensais pas que le monde était aussi dangereux ici. Je ne recommencerai plus, c'est certain.
Nous rentrons donc au château, en silence.
Arrivés dans la grande salle, Peter avance vers son trône et y place, les poings serrés. Il me regarde mais ne dit rien. Je me sens extrêmement gênée, j'aimerai prendre la parole mais je ne dois pas oublier qu'il est le Roi ici et que je ne suis rien du tout.
La porte s'ouvre derrière moi, c'est Lucie, affolée, qui se précipite entre Peter et moi. Arrive ensuite Suzanne puis Edmund.
- Enfin, est ce qu'on va nous expliquer ce qu'il se passe ? S'énerve Suzanne en croisant les bras. Alie, on t'as cherché partout pour le dîner, où étais-tu ?
- Calme toi Suzanne, intervient Edmund, je suis sûr qu'elle n'avait juste pas faim. On va pas en faire un drame.
Je ne sais pas où me mettre, j'ai envie de disparaître d'un coup et ne surtout pas avoir à les confronter.
- Ou peut être qu'elle a eut envie de faire une petite ballade nocturne, fait Peter sur un ton glacial.
- Quoi ?! S'exclame Lucie, c'est très dangereux ! Surtout en ce moment, tu ne dois pas sortir la nuit, et encore moins toute seul.
- Ecoute Lucie, reprend Edmund, je ne pense pas qu'Alie ai vraiment voulut se promener en pleine nuit. J'ai raison ? Demande t-il en s'adressant directement à moi.
- C'est vrai oui.
Je lis la déception dans le regard de Lucie.
- J'ai essayé de retourner chez moi... Mais les choses ne ce sont pas passé comme je le pensais.
- Un Minobar l'a attaqué, ajoute Peter.
Je pose mon regard sur lui, il est très impressionnant là, assis sur son trône, la tête haute.
- Et si Peter n'avait pas été là, je serais morte à l'heure qu'il est, repris-je. Mais vous ne pouvez pas m'en vouloir d'essayer de partir. Ma vie n'est pas ici. Je ne peux pas rester, je suis désolée.
- Tu peux peut être essayer, fait Lucie calmement, reste un peu et je suis certaine que tu te plaira ici.
Je soupire. Ça me fait de la peine, oui, j'imagine que ce monde est fantastique, mais pas pour moi. Je dois rentrer.
- Nous t'emmènerons au camps d'Aslan demain, dit Peter.
J'hoche la tête et quitte la grande salle pour rejoindre ma chambre. En m'allongeant sur le lit, je me sens fatiguée de cette longue journée pleine de surprise et d'émotion, mais je suis aussi soulagée que ce cauchemar se termine bientôt.
Je m'endors rapidement, en m'imaginant dans mon lit, chez moi.
Je vais mettre cette fiction en pause car avec la fac et les examens je n'ai plus le temps d'écrire. Je prend des notes de temps en temps mais pas assez pour oublier des chapitres. Je republierai dès que j'aurai quelque chose de concret. Merci de votre compréhension :)
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NARNIA - Les liens du sang
Fiksi Penggemar" Les choses extraordinaires n'arrivent qu'aux personnes extraordinaires " Je m'appelle Alie Dobson, j'ai dix-neuf ans et je suis étudiante à l'université de Manchester. J'ai une vie plutôt banale. Je me classe parmi les gens les plus normaux du mon...