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Je me sens si bien avec Robin, c'est tellement agréable une vie de couple sans problèmes. Mais quand mes amours se portent bien, c'est l'amitié qui en prend un coup. Je n'ai plus de nouvelles de Marion et cela me peine énormément.

Bien sûr, ma décision première à été de ne plus jamais lui adresser la parole. Puis, après réflexion, je comprends tout à fait qu'elle soit aveuglée par l'amour. Donc si je veux retrouver ma meilleure amie, il faut que j'arrive à trouver la faille, un minuscule indice qui prouverait que Mickaël est un connard.

Allongée dans mon lit, sur le ventre, Robin à la tête posée sur mes fesses. Il dort de plus en plus souvent à l'appart. Cela fait un mois que nous sommes ensemble.

- Il faut que tu m'aides, bae.

- Pourquoi faire ? Me répond il.

- Pour Marion et Mickaël.

Il se redresse en soupirant.

- Lâche l'affaire, tu as foiré. Tu ferais mieux de t'excuser.

- Je sens que j'ai mis le doigt sur quelque chose.

Je me tourne sur le dos et il saisit l'occasion pour s'allonger sur moi.

- Moi je sens que j'ai envie de t'embrasser.

Je souris et me laisse faire lorsque ses lèvres m'effleurent. 

- Tu as envie de te marier toi ? Demande-t-il en plantant ses yeux gris dans les miens.

- Pourquoi ? Tu veux me demander en mariage ?

Robin continue ses baisers le longs de mon cou et j'en frissonne de plaisir.

- Et si c'était le cas ? Demande-t-il à nouveau, l'air malicieux.

Doucement, sa main glisse vers ma culotte mais je l'arrête, surprise par sa réponse.

- Donc, tu es sérieux ?

- Mais non, je posais juste la question beauté !

Il se lève du lit, me laissant sur ma faim.

- Allez, il faut que tu ailles bosser, file !

Je regarde l'heure, effectivement il faut que j'y aille.

- J'aurais bien voulu traîner avec toi. Qu'est ce que tu vas faire de ta journée ?

- Je vais faire un petit tour et faire des courses, je te prépare un petit repas ce soir.

- Super ! Allez, j'y vais !

Rapidement, je plante un baiser sur ses lèvres, attrape mon sac puis me précipite vers la porte.

- À ce soir !

Lorsque j'arrive au travail, il est 9h pile. Je peux enfin respirer.

- C'était moins une, Mademoiselle Saint-Laurent ! Ricane Nabila.

Elle me claque deux bises sonores et m'accompagne à mon bureau.

- Monsieur Schemberg n'est pas là cette semaine, on est tranquilles ma chérie !

Julie 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant