Chapitre 6

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Je sortais du bateau tout excité, et sorti mon téléphone pour prévenir mes amis, que c'était dans la poche.

-Allo ? Mikasa ?

-Eren ! Alors ?

-C'est OK.

-Sérieux ? J'entendis derrière elle, comment t'as fait ?

-Il a surement eu peur que je l'harcèle pendant toutes les vacances...

-T'es un génie Eren.

Je ricanais et nous nous donnâmes rendez-vous dans trente minutes sur la plage. J'avais donc une trentaine de minute où je devais m'occuper... Je m'assis sur le ponton alors qu'au loin, je voyais des personnes ayant la peau blanche, si cramé qu'on aurait pu croire qu'ils étaient nés avec la couleur d'une fraise, soit : ils avaient attrapés d'énormes coups de soleil.

Ils commencèrent à faire la fils d'attente et enfin, au loin, je vis une bande de onze adolescents arrivés vers nous bruyamment.

-Eren ! Cria Sasha en levant la main au ciel et la remuant pour que je puisse les voir.

Je n'avais pas besoin de ça pour les remarquer... Dans un soupir, je me relevais et m'époussetais un peu. Je pris mon sac et le mis sur mon dos. Ils sont irrécupérables, à toujours attirer l'attention ainsi.

-J'y crois pas, tu sers à quelque chose, finalement, me dit Jean en regardant le ferry qui nous fera faire une visite guidée de la côte avant de nous déposer à 16h sur une île en face et, de revenir nous chercher à 18h.

-La ferme le cheval.

Je l'entendis grincer des dents mais Marco lui attrapa le bras et Jean détourna le regard, moins agacé. Ces deux là se connaissaient depuis un moment, j'imagine qu'ils devaient être meilleurs amis... Ou alors un peu plus, mais ça je ne saurais le dire. Serait-ce possible que la face de cheval soit gay ?! Enfin, je suis pas homophobe, mais je l'imagine pas dut tout... Sauf si c'est lui le dominé ! La je peux très bien deviner ( on va pas aller jusqu'à imaginer quand même...) !

Je rigolais seul dans ma tête avant de me retourner vers le champignon hallucinogène blond.

-T'as pris ton maillot ? lui demandais-je.

-Bien sûr ! Mais sur qu'elle île on va ?

-Alors là, aucune idée... Je n'ai pas pensé à demander.

-Nous allons embarquer, dit-une voix à l'entrée du ferry, montrez moi vos billets s'il vous plaît.

Mes amis se tournèrent vers moi, inquiet : nous n'avions pas de billets. Lorsque ce fut notre tour, je m'avançais vers l'homme qui avait l'air agacé.

-Nous sommes censés monter à bord gratuitement, tous les 12, voulus-je lui expliquer.

-Mais bien sûr, et qui t'a mis cette idée en tête le gamin ?

Gamin ? Mon sang ne fit qu'un tour : il n'y a qu'une personne qui peut m'appeler ainsi sans que je me mette en colère, et c'est Livaï ! Bon c'est aussi peut-être par ce que je n'ai pas envie qu'il me frappe...

-C'est moi, fit une voix derrière l'homme, provenant de quelqu'un que je ne pouvais pas voir.

L'homme se tourna et j'entrevis Livaï. Trop petit...

-Ackerman ? Tu leur a dit oui ?

-Oui.

-Pourquoi ?

-Je n'ai aucune justification à te donner. Allé, entrez.

-Merci le nain ! M'exclamais-je avant de me faire assassiner par un regard.

Nous allâmes nous assoir en extérieur, à l'étage, la où le vent soufflerait le plus, et que la mer serait la plus belle. Nous monopolisions tout l'étage à nous 12, à croire qu'il n'y avait pas tant de place que ça. Ou que les autres passagers ne voulaient pas se retrouver avec une bande d'adolescents turbulents.

Le moteur du bateau se mit à vibrer en dessous de nos et nous quittâmes enfin le ponton de la plage du vieux port. Le paysage défilait sous nos yeux, et nous restâmes un instant émerveillé par l'écume qui s'écrasait contre le ferry, le vent qui fouettait notre visage, la fraicheur de l'endroit en pleine canicule. C'était si reposant, que nous ne fîmes pas attention à ce que le guide disait dans son micro. Peut-être était-ce aussi par ce que nous n'entendions pas à cause du vent.

-Des dauphins ! S'exclama Historia en se levant d'un bond, rapidement précédé d'Ymir et Sasha, puis de nous tous.

-Je descends pour mieux les voir, dis-je en dévalant les escaliers.

J'entendis onze gros pas descendre les escaliers à ma suite et, sous le regard choqué des autres passagers, nous courrons à l'avant du bateau, en criant et sautillant de joie.

-C'est la première fois que j'en vois ! Me dit Connie les yeux pétillants.

-Ils sont trop loin, se plaint Annie.

-J'en avais déjà vue une fois dans un aquarium, nous informa Reiner en se penchant pour mieux les voir.

-Les passagers à l'avant du bateau sont priez de ne pas se pencher, nous dit-une voix dans un micro.

-Vous êtes pas drôle ! s'exclama Jean en se tournant vers l'intérieur du bateau et en cherchant la cabine du capitaine, laissez nous nous amuser un peu !

Et il se retourna avec nous, pointant du doigt un dauphin qui s'était rapproché de nous. Je sentis alors une main dans mon dos et j'eus un frisson, en faisant volte-face.

-Livaï ?! Tu m'as fait peur !

-Vous êtes bruyant et vous risquez de tomber, nous dit-il en faisant un signe de tête vers les autres passagers, en plus, ils se sont pleins.

-Alors ils sont cons ! S'exclama Reiner en fronçant les sourcils.

-Tch.

-Mais regarde Livaï ! Il y a des dauphins !

-Et alors ?

-Et alors c'est beau !

Je le pris par les épaules et le tournais vers la mer en pointant du doigt les dauphins. Je me reçu un coup de coude dans l'estomac pour l'avoir touché et me pliais en deux.

-Eren ! S'affola Mikasa en se retournant vers moi, qu'est-ce que tu as ?

-R-rien... C'est mes... règles...

Elle leva les yeux au ciel et Livaï soupira sous ma bêtise. Mikasa se retourna de nouveau vers les dauphins en souriant. Ça me faisait plaisir de la voir ainsi, et pas toujours à s'inquiéter pour moi ou à me surprotéger, ou encore à tirer la gueule. Livaï lui, fut entrainer par mes amis et ne pus s'éloigner de nous.

-J'ai du travail ! Criait-il.

-On s'en fiche ! Répliquait Ymir, tu vas nous balancer.

-Mais non ! Laissez-moi repartir ! c'est une prise d'otage !

-T'as qu'a appeler à l'aide alors.

-Ou nous supplier à genoux.

Mes amis souriaient sadiquement. Je me doutais que s'il l'avait vraiment voulu, il serait reparti, où nous aurait tiré par les oreilles en nous criant dessus que nous devions arrêter de nous comporter comme des gamins. Mais il ne l'avait pas fait. Cela voulait surement dire qu'il voulait rester avec nous, s'amuser un peu.

2 Mois  「EreRi / RiRen」tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant