PREVIOUSLY IN "2 MOIS"
Pour les vacances d'été, Eren, Mikasa et Armin sont partis en vacances dans le sud de la France, chez le cousin de Mikasa : Livaï.
Avec des amis rencontrés en vacances, ils partent ensemble sur un bateau, puis chez la tante de Sasha.
De retour avec Livaï, ce dernier emmène Eren au restaurant et au casino. Ce dernier empoche près de 300€, et saute dans la mer avec, rendant l'argent inutilisable.
END OF PREVIOUSLY
Je sors le sac de l'eau, sous le regard choqué de Livaï. Je m'étale de tout mon long sur le sable, et en prend une grosse poignée avant de jouer avec dans ma main.
-Mais tu es malade ? Pourquoi t'as fais ça ? Tu viens de jeter 300€ par la fenêtre ! 300€ Eren !
J'hausse les épaules et balance le sable qui se trouve dans mes mains. Livaï se place devant moi, et pose ses fesses sur le sable, dans la nuit noir, son sac d'argent collé à lui. Comme si je m'apprêtais à le lui prendre et à le jeter à la mer.
-Il y avait qu'une cinquantaine d'euros. J'ai pris soin de mettre plus de la moitié de l'argent dans ton sac. Au cas où tu réagirais mal, expliquais-je.
Il ouvrit le sac et étudia les billets. Ses épaules se relâchèrent et il soupira longuement. J'avais pris une bonne précaution.
-L'argent qu'il reste, tu peux en faire ce que tu veux. Je n'en veux pas, ça me dégoûte, dis-je en me redressant et en regardant l'écume juste en face de moi.
-Et je peux savoir pourquoi ? Ou tu comptes faire des mystères ?
-Je ne m'appelle pas Ackerman, je ne te cacherais rien.
Je crus entendre un "pas encore" mais ça devait être le bruit des fangirls au loin. Je n'y fis pas plus attention.
-Quelques années après la mort de ma mère, lorsque j'avais 13ans, mon père a plongé dans le jeu. Il m'a entraîné avec lui dans cette addiction. Lorsque nous avons perdu presque tout notre argent, nous avons arrêté les conneries et je n'ai plus jamais retouché à un jeu d'argent depuis !
-Et je peux savoir pourquoi tu ne me l'avais pas dit ? S'offensa le noiraud en jetant ses bras au ciel.
-Tu avais l'air heureux d'aller au Casino avec moi... Je ne voulais pas gâcher ce moment avec des souvenirs mélodramatiques.
-C'est sur que ça ne l'est pas, là, soupira-t-il en plongeant en arrière dans le sable.
Une vague vint s'échouer dans ses cheveux, et lorsqu'il se rassit, il avait du sable et de l'eau dessus. Ses yeux pétillaient alors qu'une mèche venait effleurer son front.
-Tu sais quoi ?
-Non, mais tu vas me le dire.
Il prit le sac de billet et le balança plus loin dans le sable. Il ne manquerait plus qu'il devienne fou, lui aussi ! Il ne prêta plus attention au sac qui gisait plus loin, et me prit le bras pour m'aider à me relever.
-Qu'est-ce que tu fais ?
Il me poussa et me jeta dans l'eau. Je fus plus envahie de sable dans les vêtements et d'écume, que je fus trempé. Livaï prit son élan et sauta dans l'eau. Mais il atterri sur les fesses, l'eau lui arrivant à mi-genoux. Il enleva ses chaussures, ses chaussettes, la veste de son costume, et les jeta plus loin sur le sable. Il dégrafa ensuite son pantalon pour finir avec son haut. Il ne lui restait plus que son caleçon.
-Tu deviens nudiste Lili ? Le taquinais-je en faisant de même.
Je me jetais sur lui, et nous coulions... Pas bien longtemps puisque nos fesses ne tardèrent pas à toucher le sable, et que nos têtes étaient toujours en dehors de l'eau. Je nichais ma tête dans sa nuque, et le fis basculer en arrière, nos deux torses collés et son dos dans l'eau.
Il me fit tourner sur le côté, et se retrouva au dessus. Livaï attrapa mes épaules et plongea ma tête sous l'eau. Mais c'est qu'il essaie de me noyer ! J'agrippais ses bras, et le fis plonger sous l'eau avec moi. Mes lèvres se soulevèrent en un sourire, et je m'éloignais de lui, toujours sous l'eau.
Je remontais enfin à la surface, l'eau mordant ma peaux.
-Tu fuis ! S'indigna le noiraud en nageant vers moi.
-Tu ne pourras jamais me rattraper, je suis comme un poisson dans l'eau ! M'écriais-je en m'élançant plus loin.
-J'habite ici, ça serait une insulte si tu nageais plus vite que moi ! Répondit-il en me suivant à toute allure.
J'arrivais à la bouée jaune, et m'arrêtais essoufflé.
-C'est à cette heure là que tu arrives ? Me dit Livaï accroché à la bouée à ma gauche.
Je lâchais la bouée et me laissais couler. Je venais de perdre, quel horreur ! L'oxygène contenu dans mes poumons me permit de remonter rapidement à la surface. Une fois hors de l'eau, je pris une énorme bouffée d'air et m'accrochais à la bouée jaune. Mon copain avait changé de place, et me regardais de face. Il tendit ses bras et les accrocha autour de mon cou, avant de coller ses lèvres froides contre les miennes.
Nous avons fini par retourner sur la plage. Livaï prit le sac de billet, qui était resté bien sagement à nous attendre plus loin sur la rive. Je m'allongeais de tout mon long sur le sable, regardant la lune et les étoiles.
-Quand te révérais-je... pays merveilleux, chantonna Livaï en jetant une poignée de sable en l'air.
-Mais ta gueule ! Riais-je avant de fermer les yeux et de faire une étoile des neiges dans la sable.
A notre retour, la maison croulerait sous le sable. J'ai peur de la réaction du noiraud, lorsqu'il verra les dégâts que nous avons causés...
-Rentrons, dis-Livaï en m'aidant à me relever.
Le trajet du retour, fut des plus courts. Nous étions tous les deux très calmes et silencieux. Aucune parole inutile ne s'échappa de nos lèvres. C'est avant de rentrer à l'intérieur de la maison, que Livaï dit son premier mot depuis notre départ.
-Non.
Je l'interrogeais du regard, et il me tira sur le côté. Là, se trouve la haute barrière qui nous séparait du jardin.
-On va rentrer par là, dit-il le plus sérieusement du monde avant de commencer à escalader la grillage.
-Mais qu'est ce que tu fais ! M'écriais-je le plus bas possible.
-Passe le sac de fric, me répondit Livaï.
Je lui passais et il le jetais par dessus la rambarde. Il passa à son tour de l'autre côté et me dit de faire de même. A l'inverse de lui, j'eus plus de mal à me hisser, et je fis un énorme boum à mon arrivée.
-Tu pensais tout de même pas entrer chez moi, ensablé pareillement ?
J'eus à peine le temps de me relever, que je sentis un jet d'eau glacé sur ma peau. Et effectivement, je me faisais arroser par le tuyau d'arrosage !
-Si j'attrape la crève a cause de toi, tu meurs Livaï Ackerman ! Criais-je a travers le jet d'eau.
Il rit et se joint à moi. La traînée de sable que nous laissâmes derrière nous était impressionnante. Dégoulinant d'eau, Livaï me pressa de rentrer par le salon.
Les escaliers était bien grincheux, ce soir la. Et nos rire bien fort. Car Erwin sorti décoiffé et dans un pyjama des plus atypique, nous lancer un regard noir.
-La seule nuit que je passe tranquille à dormir ici, vous me l'a gâché en rentrant à deux heures du matin, et en riant comme des imbéciles !
Pris sur le fait, Livaï et moi courrons à sa chambre en éclatant de rire, en lui hurlant dessus que nous n'avons rien fait et qu'il ressemblait à un vieux papi désagréable. Une fois enfermé dans sa chambre, j'enlevais les vêtements trempés de sel et d'eau du tuyau et les jetais sur le balcon -mieux valait ne pas tremper le sol de Monsieur.
-Eren !
Je me tournais vers Livaï, surpris. Il me prit par la taille, et m'embrassa.
[Chapitre 31 Bis poste sur « recueil d'OS ereriren ! /!\ partie lemoneuse /!\]
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2 Mois 「EreRi / RiRen」tome 1
Fanfic"-Ma famille nous propose des vacances dans le sud cette année ! En plus, mon cousin Livaï a obtenu son permis bateau, nous expliqua Mikasa alors que nous prenions le chemin du bus. -Tous les trois ? Demanda Armin. -Ce serait super ! M'exclamais-je...