La confiance détériorée par les trahisons du passé,
j'appréhende l'autre.
J'aimerais tant avoir cette audace de la lui redonner !
Mais qu'est-ce que ça m'apporte ?
Croire en la bonté de l'être m'a bien souvent bouleversé.
Dois-je fermer ma porte ?
S'isoler dans une bulle de peur et de solitude pour ne pas revivre toutes les déceptions que j'ai surmontées.
Se méfier des belles paroles et des compliments si élogieux parce que l'homme ne m'inspire plus la sincérité.
Et j'avance dans une rue envahie par l'obscurité.
Dans ce chemin brumeux,
j'entrevois l'ombre d'un inconnu dont je me méfie assez
pour le fuir tel un peureux.
Être hanté par un passé qui m'a enseigné des leçons de vie bien utiles, mais qui m'a aussi à jamais meurtri.
Dédier ce poème à tous ceux qui m'ont volé la foi que j'avais aveuglement en l'humanité et l'amour infini.
Ô mes anciens amours,
Ô mes faux amis sourds...
Rendez, rendez-moi mon insouciance d'antan :
celle que vous avez détruite autrefois, celle qui demeurait intacte et inébranlable.
Rendez, rendez-moi mon insouciance d'enfant :
celle qui reflétait mon innocence, celle qui m'éloignait des soucis fâcheux et des drames.
Rendez, rendez-moi l'épanouissement
pour que je n'aie plus jamais peur de l'inconnu, des rencontres, de la chaleur d'une flamme.
Pitié, rendez-moi, rendez-moi dès à présent
cette insouciance disparue pour que je retrouve une lueur d'espoir enfouie en mon âme !
Hanté par la méfiance et la crainte de perdre l'autre,
je doute sans arrêt.
Je confie souvent à mes amants les peurs qui me taraudent.
Mais ils me fuient par après.
Si seulement ils pouvaient comprendre que derrière la défiance se dissimule un passé aux milles obstacles !
Si seulement ils pouvaient savoir qu'on ne donne pas sa confiance en un jour quand on n'a jamais vécu de miracle !
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Mes textes
PuisiL'imaginaire, ma fascination, ma vie, celle de ceux que j'ai croisés sur ma route sont une source dans laquelle je puise l'inspiration. Dans mes écrits sans tabou, je vous raconterai mes souffrances, mon espoir, ma joie aussi, et ce qui m'attriste d...