Hommes

22 5 1
                                    

Des hommes qui s'en vont plus vite que la nuit, qui donnent du plaisir jusqu'à recevoir le leur...

je suis parmi ceux -là, ceux qui ne croient plus aux mauvais poètes, dont l' œuvre est de salir autrui.

Les mariés, les heureux comme on les appelle, nous jugent comme chasseurs ou garçons faciles à l' instinct superficiel.

Leur incompréhension et leur point de vue les trompent. Car en moi, comme chez tant d'autres, il y a un désir passionnel,

romanesque, loin des clichés de luxure.


Hommes au cœur d' or, où êtes-vous?

Êtes-vous tous morts? Ou suis-je fou

de croire qu' on se sort de presque tout:

de toutes les habitudes,

des routes de solitude,

des amours de lassitude,

et de ces jours plus que rudes ?


En ma pensée insouciante, l'amour me semblait élémentaire. Il me promettait monts et merveilles. Ou était-ce moi qui m'imaginais

toute une utopie, tout un ensemble de serments, et tout un paradis presque révolu de notre planète ?

En vérité, je l' avoue... l'amour ne m' a rien promis. De mon fantasme à fleur de peau, de mes étreintes qui rêvaient de le serrer tendrement,

- comme une ritournelle illusoire, - je croyais l'entendre, je croyais tout comprendre de lui.


Hommes au sang noble, où vous trouver ?

Hommes au sang noble, puis-je être aimé ?

Les verres d' alcool où je me noie

sont-ils la pénombre de mon désarroi ?

Vous, hommes de l'ombre, je vous cherche.

Vous, hommes du monde, vous, les êtres

rares, et faits d' amour... prendrez-vous le temps

de me lire jusqu'au bout pour que nos vents

enfin se retrouvent, ainsi que nos sangs ?


Mes textesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant