Mon souvenir le plus ancien en ce qui concerne la fondation est mon arrivée dans cette dernière. Je me situais dans un camion blindé d'un model de la police je crois. Avec moi à l'arrière il y avait 5 autres classe D et deux gardes qui nous surveillaient. A l'époque je ne savais pas où j'allais. J'avais été condamné pour meurtre mais mon accusateur avait corrompu tout le tribunal pour ne pas tomber à cause du meurtre de sa fille.
Bref, au bout de plusieurs jours de voiture nous arrivâmes à l'entrée de ce que je sait aujourd'hui être le site 19. On nous fît descendre et avec les deux gardes et les autres classe D nous nous dirigeâmes vers le secteur 19 pour entamer la formation nous disaient les gardes. Après avoir passé quelques portes fermés électroniquement on nous fît asseoir sur des chaises puis un homme en blouse est arrivé. Sa tenue ,quoi qu'un peu clichée : une blouse blanche ouverte et des petites lunettes noires montées sur son nez, lui donnait un air sérieux. Il nous ré-expliqua les termes du contrat que nous avions signés lorsque les gardes sont venus nous chercher en prison mais avec plus de détail sur notre travail au sein du site, ainsi nous avons appris que nous devrions servir de sujet de test vis à vis d'objets ou de personnes afin de mieux les comprendre. Cette idée me rassura quelque peu car avant de me retrouver en prison je m'intéressais énormément aux sciences physiques, chimiques et biologiques. Après la fin de son speech le scientifique invita les gardes à raccompagner les nouveaux arrivants vers les cellules mais m'apostropha avant que je suive le mouvement :
- Scientifique (S) : Vous suivez moi !
- Classe D [Simon] (D) : Bien sûr monsieur.
Je m'exécutait et m'empressait de le suivre jusqu'à ce qui ressemble a ces salles d'interrogatoire que l'on peu voir dans les séries policières. Il m'invita à m'asseoir d'un côté de la table, ce que je fît, puis il m'imita et prit place face à moi de l'autre côté de la table.
- S : Bien, à présent que vous n'avez plus de nom je vous appellerait par votre matricule c'est à dire 4207. Donc si je vous ai prit a part c'est parce que nous savons que vous êtes victime d'une erreur judiciaire.
- D : Alors si vous savez pourquoi m'avoir emmené ici plutôt que d'avoir aidé a ma libération ! (dis-je d'un air surpris)
- S : Nous ne vous aiderons pas dans cette voie car la fondation se fiche bien de la culpabilité ou non de ses détenus, non je vais juste vous en dire un peu plus qu'au autres détenus mais il vous faudrait tenir votre langue, est ce clair ?
- D : Oui monsieur.
- S : Bien, tout d'abord sachez que lorsque j'ai dit tout à l'heure aux autres qu'au bout d'un mois ils seraient relâchés. J'ai menti. Au bout d'un mois nous leur ferons passer un test psychologique et en fonction du résultat soit nous leur effaceront la mémoire soit nous les éliminerons .
J'allais prendre la parole quand il me coupa .
- S : Avant que vous ne me posiez la question, je vous révèle ces informations car étant donné votre innocence nous n'allons pas vous faire passer ce test, sauf si vous révélez aux autres classe D ce que je viens de vous dire au quel cas nous vous abattrons, nous allons essayer de vous garder parmi nous le plus longtemps possible, mais pour cela vous allez devoir nous démontrer votre utilité et votre efficacité. Avez vous quelque chose à ajouter 4207 ?
- D : Non monsieur ... et avant que vous ne le demandiez, oui je promet de ne rien dire aux autres détenus et je promet de me rendre le plus utile possible.
- S : Très bien 4207, suite à vos déclarations nous essaierons de ne pas vous attribuer des expérimentations trop dangereuses. Vous pouvez rejoindre votre cellule en compagnie du garde ici présent.
C'est ainsi que je suis entré au bloc des classe D , après cinq minutes de marche dans des couloirs identiques tous couverts d'une peinture blanche. On m'as conduit dans la quatrième cellule sur la gauche, celle portant le numéro 16, et on m'as enfermé dedans. Je me souvient encore de l'odeur de javel qui y régnait et de la propreté trop parfaite pour une cellule de prison. Puis je me suis allongé sur la couchette surélevée et me suis endormi après trois jours de voyage sans sommeil.
Tels sont mes premiers souvenirs de la fondation SCP.

VOUS LISEZ
Mémoires du Dr. Simon : Une vie en enfer [Tome 1]
FanfictionJe suis le Dr Simon, n'essayez pas de me demander mon prénom vous ne le saurez jamais. Je suis un des chercheurs français les plus influents de la fondation SCP. Mais avant d'arriver a ce stade j'ai commencé en bas de l'échelle, voir même en dessous...