Mémoires du Dr. Simon : Une vie en enfer [Tome 1]

Assaut sur la forteresse [chapitre 17]

Alors que la patrouille approchai de moi et que je me retrouvai en plein dilemme moral, mon choix fût prit, je resterai avec l'insurrection, du moins le pensais-je une demi-seconde avant qu'un tire de lance roquette ne vienne se fracasser sur la dite patrouille. Contant bien rester en vie je me saisit du talkie-walkie et communiqua à l'équipe d'assaut que je me trouvais dorénavant seul sur le chemin de ronde.

J'entendit leur véhicule freiner et vit un des hommes pointer quelque chose dans ma direction, une détonation retentit alors et je cru ma fin arrivée, mais l'homme n'avait fait que tire un grappin en haut de l'immeuble pour pouvoir me rejoindre en rappel. On me communiqua alors que du mouvement avait été repéré et que je devrais tenir le toit jusqu'à ce que l'équipe d'exfiltration m'atteigne, je me saisit alors de l'arme du garde que j'avais égorgé tout à l'heure, une banale mitraillette légère, ça fera l'affaire me dis-je.

A ce moment précis, interrompant mes pensées, une brigade complète débarqua, le premier homme que j'eu en visuel se retrouva criblé de balles, alors que je me rendit compte, en m'abritant derrière le mur du recul de cette arme. Mon épaule avait bien faillit être déboîtée ! 
Cela dit je ne me rendit pas pour autant, et me remettant en position de tir j'effectuai un tir de couverture pour empêcher la brigade de progresser vers moi. Deux soldats tombèrent, dont un Lieutenant, n'en restait plus qu'un qui, une fois ma rafale terminée, me rendit la balle en vidant son chargeur dans ma direction. Je pensait être plutôt bien abrité mais je reçu deux balles à l'épaule avant de m'agenouiller dans un cri de douleur.

C'est à cet instant que l'homme en rappel arriva, abattant le dernier soldat d'une balle dans la tête, il me vit à genoux, me fit une compresse sommaire en arrachant les manches de mon uniforme et me ceintura avant de me faire redescendre avec lui de la même manière qu'il était monté. Plus bas, on entendait la mitrailleuse montée du véhicule cracher ses balles contre le bâtiment et les soldats ennemis. Une fois en bas, on m'embarqua vite fais dans un véhicule blindé resté hors de portée du champ de bataille jusqu'alors puis la fourgonnette démarra.