Évasion en grandes pompes [chapitre 13]

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L'alarme a retentit, j'ai couru, je ne me souviens plus combien de temps j'ai passé a errer dans les couloirs, partout autour de moi j'entendait des échos de pas et des balles siffler. A un croisement un garde m'as aperçu, j'ai entendu une détonation, une fraction de seconde plus tard je senti quelque chose me percuter au niveau des côtes, l'adrénaline faisant effet je n'ai rien ressenti sur le coup et j'ai continué à courir, je tournais au hasard, j'ai blessé deux gardes avant qu'ils ne me tirent dessus sans pour autant les tuer. Au bout d'un moment j'ai enfin réussi à sortir, j'ai vu un fourgon avec des gens dedans en bas de la station, ils me firent signe d'approcher. En me trouvant plus près d'eux je reconnu immédiatement les tenues des agents de l'insurrection du chaos qui m'avait enlevé lors de mon transfert sur ce site. À cet instant je ne pensait qu'à ma mission, je couru jusqu'au camion et m'insérait a l'arrière du fourgon, un agent du chaos tapa sur la carrosserie pour faire signe au chauffeur de démarrer et la camionnette partit. Lorsque nous fûmes sur la route je ressentit une vive douleur au niveau de mon flanc. L'adrénaline avait déserté mon organisme et je ressentait à présent la douleur de la balle qui m'avait atteint au détour d'un couloir. La douleur m'arracha un cri si intense que j'en tombais par terre me roulant sur le sol du camion. Des gens se précipitèrent sur moi pour tenter de stabiliser mon état, la douleur me fit perdre connaissances, je ne réussit qu'à saisir des bribes de conversations avant de sombrer dans l'inconscient, ces voix semblant venir de l'autre côté des limbes tenaient à peu près ce discours : "vite on accélère, on a pas de trousse de soin dans le camion, celui la il nous le faut en vie".

Je finit par m'éveiller en sursaut, je ne savait pas combien de temps c'était écoulé depuis mon évanouissement, j'analysait rapidement l'endroit dans lequel j'était, la pièce était plutôt petite, je ne voyais que mon lit et un rideau, sans doute une infirmerie, je remarquais que le mur était fait de pierre brute, j'en conclut donc que cet endroit était soit une caver souterraine soit une grotte ou un complexe creusé à flan de montagne. Je tentais de me lever, je titubais un peu mais rien de trop compliqué, je tirais le rideau et je vit trois personnes à l'autre bout de la pièce, au bruit de mes pas elles se retournèrent, l'une d'elles s'approcha de moi et me tendit la main :

-Personnel de l'insurrection : Bienvenue classe-D 4207, je suis le colonel Armstrong et j'ai des questions à vous poser ....

Mémoires du Dr. Simon : Une vie en enfer [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant