Rapprochement

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Daeil (pdv)

Nous étions rentrés avec eux et Antonio m'avait dit d'aller à la salle de danse. Je ne sais pas pourquoi. En plus il avait dit ça dans un sourire avec Jeonguk. Ils prévoyaient quelque chose ces deux là.
J'entrais dans la grande pièce et aperçut Miran en train de danser. Je l'avais toujours vu danser à la télé quand on était au dortoir mais je l'avais jamais vu en vrai. Bizarrement mon cœur battait plus fort.
Elle coupa la musique et s'étira. Elle gémit sous le coup de la douleur. J'avais du lui faire mal en la percutant.
- Désolé, dis je tout simplement.
- Pas grave.
Elle avait donc remarqué ma présence.
J'avançais vers elle jusqu'au bout de la pièce. Et m'installais au piano. J'appuyais sur une touche. Puis une autre.
- En vrai je suis sûr que tu me considères comme une grosse brute.
- Et un taré.
- Pourquoi ?
- Bah pourquoi pas ?
Elle tourna enfin le regard vers moi. Je fronça les sourcils. Elle avait quand même bien changer. Je parlais physiquement. Au niveau caractère c'était toujours la même. Je rigolais intérieurement et fermais les yeux.
- Et pourquoi me considères-tu comme ça ?
- Parce que tu as la carrure d'une brute et le cerveau d'un taré.
- Comment tu peux le savoir ?
- Je le sais c'est tout.
Toujours aussi têtue dis donc. Je rigolais sans me cacher cette fois.
- Mais je peux être très doux quand je veux.
- Non impossible ta voix est trop grave. Et puis tu es un taré ne l'oublie pas.
Elle me faisait vraiment rire.
Je décidais de lui montrer que je pouvais très bien avoir des côtés plus doux. Je me mis à chanter "Clarity" de Zedd en jouant au piano. Je la regardais au moment où je dis "you are a peace of me". Je ne sais même pas pourquoi.
Depuis que je l'avais revu, mon corps et mon cœur avaient des réactions des plus étranges.
Elle m'écoutait. Elle était impressionné que je puisse chanter et non rapper. J'avais d'ailleurs la voix plus aigu que d'habitude. Et je me débrouillais bien.
Je finis de chanter en finissant la partie du piano.
Elle me regardait toujours, les yeux écarquillés. Je lui souris et lui dit:
- Tu vois.
Elle me sourit pour la première fois depuis qu'on s'était revu.
- J'approuve.
Je souris à mon tour. Elle se leva et s'approcha de moi. Elle prononça mon nom d'une délicatesse, que mon coeur rata un battement mais je ne le montrais pas.
- Ça fait longtemps n'est ce pas ?
J'ouvris grand les yeux. Elle m'avait reconnu.
- Tu me reconnais ?
- Bien sûr. Ton caractère monsieur le beau gosse est toujours le même.
- Ton caractère madame cochonne aussi.
On rigola. Quand on était petit, on avait l'habitude de se donner ces surnoms. Ça me faisait du bien de l'avoir revu. Et étrangement je ne voulais plus la quitter.

Ami d'enfance [BIGONE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant