Embrouille

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Ce soir, nous avions décidé d'aller marcher dans le camping, la nuit tombée.
Miran ne me quittait pas des yeux. Elle paraissait inquiète. Elle me tenait la main. Je ne sais pas pourquoi elle avait ce regard d'inquiétude.
- Ça va ? Tu parais inquiète.
- Oui ça va, me répond y elle, je dois être un peu fatiguée.
L'excuse. Je sais que quelque chose la tracasse. Mais quoi ?

Cela faisait un peu plus d'une heure que nous regardions Sélia s'amusait au parc de jeux. Et Miran avait toujours ce visage d'inquiétude.
Une bande de mec s'approcha. Le plus grand se mit à parler :
- Salut, vous vous voulez venir avec nous ?
Ils avaient l'air de grosses brutes alors je ne m'engageais pas dedans.
- Désolé nous n'allons pas tarder à partir, la petite va être fatiguée.
- Mais si venez ! Ou la jolie beauté voudrait peut être venir.
Miran ne les regardais pas. Je comprenais maintenant. Ces gars nous les avions déjà vus et ils avaient emmerder Miran pour qu'elle vienne avec eux.
Je préférais la défendre qu'elle est des problèmes.
- Laissez la elle n'a pas envie, et je vous ai dit que nous allions pas tarder.
Le gars me pris par le col mais je gardais mon calme.
- Sérieux mec on t'a pas sonner. C'est le choix de la meuf !
Là je pétais un plomb. Il avait dit "meuf" pour représenter Miran. Ce connard.
Je lui mis un sacré coup de poing. Il s'énerva et souffla un truc aux gars derrière. Ils prirent Miran et le gars me bloqua la route. Elle criait. Je criais son nom.
Les gars lui touchaient le ventre. Elle criait encore plus. Le gars de gauche lui mis un coup de poing dans le ventre et la balança trois mètres plus loin.
Mon sang ne fit quand tour. Je retourna le mec sur le sol et enchaîna les coups de poing puis me dirigeait vers les autres.
Pendant que je tabassais les autres, le mec de gauche donnait des coups à Miran. Elle ne répondait plus.
Je lui sautais dessus et lui criait de crever. Je le tapais tellement fort que j'aurais pu le tuer. Jinyoung m'arrêta. J'étais hors de moi. Je tourna la tête vers Miran. Antonio était en train d'appeler une ambulance. Je la pris dans mes bras et l'appelais. Elle ouvrit difficilement les yeux remplis de larmes. Elle prononça mon nom. Je lui dis que j'étais désolé. Désolé de ne pas avoir réussi à la protéger.
Elle me serra dans ses bras avec le peu de force qui lui restait.
L'ambulance ne mit pas longtemps à arriver et emmena Miran.

Ami d'enfance [BIGONE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant