Hopital

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Daeil (pdv)

Plus de 3 heures, 3 heures à attendre. Les médecins ne faisaient que sortir et rentrer dans la chambre de Miran.

Plus tard, les visites étaient autorisés. Antonio me dit d'entrer en premier, seul.
Elle était vraiment dans un piteux état. Je lui pris la main. Et lui dit encore une fois que j'étais désolé. De n'avoir rien vu. De ne pas l'avoir protéger.
Elle me sourit toujours les yeux fermés et me serra la main. Elle ne dit rien. Mais je savais qu'elle ne m'en voulait pas.
Je m'endormis à ces côtés. Ma tête enfouit dans mes bras, toujours en lui tenant la main.

Je sentis un frottement sur ma tête. Je la levais doucement. Miran me regardait.
Antonio et les autres étaient là. Nous parlions quelques instants mais tout à coup Miran se mit à respirer de plus en plus fort. J'appelais une infirmière.
Son coeur s'arrêta.
.
.
.
Rien ne reprenait. J'ouvris sa bouche et posa la mienne sur la sienne. Je soufflais. Plusieurs fois. Puis appuyer sur son coeur avec mes deux mains.
Tous ça à mainte reprises.
Je commençais à perdre espoir jusqu'à ce qu'elle respire à nouveau. Les médecins me firent sortir.
Je me mis sur le banc devant sa chambre. Et sans le vouloir, je me mis à pleurer.
Je préférais sortir que d'inquiéter les autres.
Un médecin m'interpella avant.
- Je suis désolé de vous annoncer, qu'elle est tombée dans le coma.
Plus rien ne me retenais, je me mis à courir vers la sortie en pleurant comme jamais je n'avais pleurer avant.

Ami d'enfance [BIGONE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant