Chapitre 3 : Pourquoi

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Le lendemain matin, 

Ce fut très difficile pour moi de me lever ce matin. J'étais étendue dans le lit, je me retourna et j'y vis Zab encore endormie. Je me leva et agrippa mon téléphone qui trainait sur la table de chevet, je vis qu'il était déjà presque midi. J'avais 4 appels manqués, sûrement ma mère qui devait s'inquiéter. Zab dormait profondément alors je décida de partir en lui laissant un mot à côté de son oreiller. 

Le trajet de métro ce fit super bien. À cet heure là il n'y avait pas beaucoup de monde et j'en fit ravis. En arrivant chez moi, ma mère me sauta au cou.

Maman : Pourquoi tu ne m'as pas appelé? J'étais morte d'inquiétude

Moi : la batterie de mon cellulaire était vide *lui menti-je*

Maman : la prochaine fois emprunte celui d'une amie s'il te plait pour ne pas que je me fasse trop de soucis.

Moi : Oui maman ne t'inquiète pas, je vais aller dormir un peu, j'ai un mal de tête assez intense depuis que je suis debout

Maman  : parfait ma chérie, repose toi bien


Je me dirigea vers ma chambre et je plongea directement dans mon lit. Je me sentais si fatiguée, mais je ne sais pas pourquoi, je n'arrivais pas à dormir. Je pensais à ma soirée d'hier. Je pensais à quelqu'un en particulier, Laurent. Je n'arrivais pas à me le sortir de la tête. Alors, je pris mon ordinateur portable et le chercha sur Facebook. Je le trouva en un seul clique. J'explora un peu son profil et je craqua. Je ne pu m'empêcher de lui envoyer un message. Pas quelque chose de trop gros ou intense, seulement un petit "salut", je verrais bien sa réponse. Juste au moment ou je m'apprêta à fermer mon ordinateur, je reçue une notification, c'était lui. Je regarda son message et je ne savais pas quoi répondre, je me trouva stupide de lui avoir écrit, mais à quoi avais-je pensé?

Je referma mon ordinateur, le laissant sans réponse et je réussi finalement à m'endormir. Je me réveilla vers 17h à cause d'un bruit dérangeant venant de l'arrière de ma porte de chambre. Je me leva et me dirigea vers celle-ci et tourna la poignée pour l'ouvrir. C'est avec surprise qu'elle me dévoila ma meilleure amie. 


Elle était resplendissante! Elle portait une robe rouge moulante, courte et sans manches avec un collier qui lui collait au cou garnis de diamants et une paire de talons hauts transparent. Elle avait également aplatit ses cheveux et décoré ses lèvres pulpeuses d'un rouge à lèvre rouge velour. J'étais jalouse.

Elle entra dans ma chambre comme si elle était sienne et se dirigea vers mon placart. 

Zab : j'ai décidée que nous sortions ce soir et je t'intérdis de quitter cette chambre vêtue de ce pyjama.

Moi : j'ai mal à la tête, cela ne me tente pas de sortir


Zab ouvrit aussitôt son petit sac à main couvert de diamants et me lança un flacon remplis de médicaments antidouleurs.


Zab : Je ne te laisse pas le choix! Allez, prend ça et ton mal de tête sera de l'histoire ancienne. 


Je fis ce qu'elle me dit et avala deux comprimés. Ensuite, elle sortit de ma garde-robe, une bralette noire à laquelle j'y superposa un chandail manches longues noir transparent. J'adorais le fait que mon haut laisse transparaître mon corps bien découpé. Pour ce qui est du bas, elle opta pour une jupe rose pâle qui avait un finit semblable à celui du latex. Elle compléta mon look en y ajoutant une paire d'escarpins noir vernis, en maquillant légèrement mes yeux et en remontant mes cheveux en une belle queue de chevale, haute et bien lisse. Quand elle eue terminée, elle m'invita à me regarder dans mon miroir. J'adorais le reflet que je voyais de moi. 


Alors, j'empoigna mon téléphone cellulaire et mon petit sac Louis Vuitton et je fis prête à partir. Ce soir Zab avait réservée un souper dans un restaurant super branché. Du haut de celui-ci nous avions une vue complète sur la ville. De soir en plus, Montréal brillait de mille feux, c'était tout simplement magnifique. Au moment de passer nos commandes, j'éleva mon regard vers le serveur et je m'aperçu que c'était lui. C'était Laurent.  J'en perdit mes mots. Zab commanda la première et quand vint mon tour, je pris la seule chose que je fis capable de lire à ce moment. 


Qu'elle était les chances que je le croises ici, ce soir?


Je ne suis pas vraiment le genre de fille qui croit aux "signes" et aux métaphores du style "rien n'arrive pour rien dans la vie" mais cette fois je me posais des questions. Je ne voulais pas que Zab remarque mon malaise, alors je décida d'aller faire un tour aux toilettes, idée de me ressaisir. Je tomba face à face avec lui... J'évita son regard et le contourna pour pouvoir passer. Une fois entrer dans la petite cabine je respira un grand coup et me calma, pourquoi me mettait-il dans cet état? 

En sortant de la cabine, je m'avança face aux lavabos et j'observa attentivement mon reflet dans le miroir qui était placé juste au dessus. C'est à ce moment que la porte s'ouvra et que quelqu'un entra. 

Rendu à ce point, je n'était pas étonné que ce soit lui. Il verrouilla la porte derrière lui, ce qui m'obligea donc à lui adresser la parole. 

Moi : Salut...

Lui : Est-ce que ça va?

Moi : Oui Oui, toi?

Lui : Un peu fatigué mais biensûr

Moi : C'est bien, écoute je dois vraiment retourner à la table sinon Zab va commencer à s'inquiéter

Lui :  Attend, je voulais seulement m'assurer que tu allais bien, tu sais suite à hier?

Moi : Je vais bien, tu sais j'ai passé du bon temps avec toi hier 


*LEMON*

Pendant que je finalisa mes derniers mots, il avança vers moi et passa sa main entre mes jambes. Il continua d'avancer, ses frôlaient mon cou et finirent par s'y coller. Il les fit glisser délicatement jusqu'à arriver à ma poitrine. Ensuite, il remonta vers mon visage et nos lèvres s'attirèrent comme des aimants. On s'embrassa langoureusement, il caressa mes hanches et me souleva pour me permettre d'enlacer mes jambes autour de sa taille. Puis, il finit par me déposer sur le comptoir en soulevant ma jupe petit à petit. Le contact de ses mains froides contre mon intimité me fit pousser un léger gémissement.  Il prit mes jambes, ce pencha, les mis par dessus ses épaules et mis sa langue au niveau de mon point sensible. Une fois qu'il m'avait fait plaisir, ce fut à mon tour de lui rendre l'appareil. Alors, je descendit du comptoir et mis ma main sur la bosse qui c'était former dans son pantalon. Je me mis à genoux et les détacha tranquillement, laissant tomber le morceau de vêtement au sol.  Je commença en douceur en utilisant mes mains, puis j'utilisa mes lèvres, ma bouche. Je rentra son sexe complètement dans ma bouche ce qui le rendu fou. Pour terminer, il me releva, m'adossa au mur et me pénétra. Cette fois-ci pas d'un coup sec, c'était en douceur et cela me fit que du bien. 

Quand on eurent terminer, j'étais vidé en énergie. Je ne savais pas comment j'allais réussi à dissimuler ce qui vient d'arriver à ma meilleure amie. Ce n'est pas dans mes habitudes d'agir de la sorte pour un garçon mais je ne sais pas trop, avec lui c'est différent. 



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