Chapitre 2

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Le film se termine, ma mère se lève et mon père éteint la télévision. Je suis toujours assise dans le canapé quand je remarque qu'il est déjà dix heure et demi du soir.

«Tu penses vraiment que quelqu'un rode dans les environ et est responsable de certaines disparitions?» Je demande toujours assise sur le canapé alors que ma mère tire le rideau de la grande fenêtre barricadée.

«Ecoute chérie, je pense que cet homme est un peu boulversé par la perte de son ami et essaie de trouver des réponses. Ce sont sûrement des animaux qui ont causés tout ça, ne t'en fais pas. En attendant nous sommes protégés.» Me répond mon père d'un ton rassurant.

Ma mère sourit un instant et c'est à ce moment que je me lève. Je ne répond pas mais je ne suis pas convaincue comme mes parents que cette histoire soit inventée de toute pièce. Cette homme et médecin et je pense qu'il s'est reconnaître une attaque animal d'autre chose. Je soupire doucement et j'embrasse mes parents et monte à l'étage. Avant de m'enfermer définitivement dans ma chambre pour la nuit, je passe par la salle de bain. Je me brosse les dents, je rince ma bouche et attrape une brosse à cheveux. Je la passe dans mes long cheveux châtain claire. J'aurais aimée avoir les cheveux lisse comme ma mère, mais j'ai bien évidemment irritée de mon père. Ma chevelure a donc des ondulation ça et là. Ils sont épais, et pousse à une lenteur pas croyable, j'ai mis un paquet de temps avant qu'il m'arrive en dessous de la poitrine. Je soupire devant une tel tignasse, ils sont indomptables parfois. Je remarque pour je ne sais quel raison, que j'ai exactement les mêmes yeux que Ayden, vert entourés de long cils épais. Les yeux verts c'est comme une tradition dans notre famille, ça fait des générations qu'ont les obtiens à notre naissances. Même si les miens son plus foncé à cause des quelque gènes de ma mère, ils sont quand même bien vert. C'est comme ça chez les Davis.

Je me passe un peu d'eau froide sur le visage, et sors de la salle de bain. Dans ma chambre il fait chaud, trop chaud. J'ouvres la fenêtre avant de me souvenir de la sécurité. Je roule des yeux, mais je tente quand même d'avoir un peu d'aire par les troues. Il fait toujours chaud comme ça la nuit en Californie? C'est intenable.

J'allume ma petite lumière de chevet et éteint la grande lumière du plafond. Je m'assois un instant en fixant dans le vide, je baille, je commence à ressentir les effets du décalage horaire. Je tire le draps de mon lit pour y glisser mais avant même que j'y passe un pied, un bruit comme un craquement se fait entendre; je suis sur que ça vient du jardin. Je me précipite à la fenêtre et je place mes yeux en faces des troues prévus normalement pour laisser passez l'air. Je dirais plutôt quelque chose...» les paroles de Caitlin me frappe d'un coup. J'essaie d'apercevoir quelque chose de suspect mais je ne vois rien, d'abord à cause de la nuit mais aussi à cause des arbres qui entourent le fond de notre propriété et qui nous séparent des voisin de la rue parallèle. Alors que je suis prête à m'écarter de la fenêtre pour retourner me coucher pensant que je commence à dérailler avec cette histoire, une ombre passe à une vitesse incroyable que je n'est pas le temps de voir de quoi il s'agit et mon regard se pose sur les arbres à l'arrière du jardin mais je ne distingue à peine leur formes, c'est beaucoup trop sombre. Je me frotte les yeux, je ne peux pas avoir hallucinée. Je baille un seconde fois, en fin de compte je suis peut-être tout simplement fatiguée. Je laisse ma fenêtre ouverte, me glisse dans mon lit et fixe un instant cette dernière avant de m'endormir.

*

Je pose le sac de course sur la table du salon et soupire un grand coup. Rien que de jeter un coup d'oeil aux affaires scolaire que j'ai achetée je sens l'angoisse me gagner doucement en pensant que je vais devoir faire une rentrée seule. Enfin, théoriquement il y aura mon frère mais vu son humeur depuis que nous sommes arrivés ici, je ne sais pas si je pourrais compter beaucoup sur lui le jour J. Le lycée se trouve à vingts minutes de marches d'ici, ma mère à confirmée notre inscription ce matin et il n'y a pas plus de mille élèves. Je ne sais même pas si l'établissement les atteints. C'est petit et je devine déjà que notre arrivée ne va pas passer inaperçus mais bon, dans une ville d'à peine six milles habitants je ne pouvais m'attendre qu'à cela. Je range les affaires neuves dans ma chambre, sur mon bureau, un peu à la va vite parce que rien que de penser à l'école ça me donne envie de m'enterrer six pieds sous terre histoire de ne jamais sortir et ne jamais mettre un pied dans ce lycée. Je jète un coup d'oeil par la fenêtre, ma curiosité reprend le dessus ainsi que la scène d'hier soir et je descend les marches rapidement. En un éclaire je me retrouve dans mon jardin et le traverse pour bientôt atteindre quelque arbres. Je vois le grillage qui délimite notre propriété. Je regarde partout. Je suis sur de ne pas avoir rêvée, j'ai bien vu quelque chose ici. Je continue de marcher à travers les arbres, je me déplace un peu en direction de la maison de nos voisins qui sont venu hier. Je regarde mes pieds marcher dans le gazon encore humide à cause de l'ombre des arbres qui a con, le soleil ne donne pas beaucoup d'ici. C'est lorsque je tombe sur une flaque de boue que je m'arrête et regarde de plus près. J'écarquilles les yeux et un frisson me parcourt l'échine. Une trace de pas, bien plus grande que la mienne, celle d'un homme sans aucun doute. Elle est parfaitement dessinée dans cette flaque de boue. Je n'est pas rêvée, quelqu'un était bien là, hier. Je m'accroupie pour la voir de plus près, merde c'est flippant.

Dark MoonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant