Chapitre 10

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Lorsque nous arrivons chez ma grand-mère elle est déjà sur le trottoir à nous attendre

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Lorsque nous arrivons chez ma grand-mère elle est déjà sur le trottoir à nous attendre. Elle porte une robe violette assortis à ses chaussures, ma grand-mère a toujours eu son style bien à elle. Quand j'observes ses bijoux, elle en a encore mis une tonne et tous de la même couleur que ses vêtements à quelque nuances près. Tout ce qu'elle porte est souvent de cette couleur et lorsqu'elle change c'est pour du rose fuchsia autant dire qu'avec le peu de temps que j'ai passée en sa compagnie je préfère le violet, on peu qualifier ça de plus soft... Son sac à main est rouge et contraste beaucoup trop avec sa robe, cela doit faire des années qu'elle a ce sac, elle ne l'a jamais quittée. Elle a réunit ses cheveux gris en un chignon qu'elle a surement fait à l'aide d'épingle à chignon, lui dégageant son visage ridé par la vieillesse. Elle a, je pense, tentée de se maquiller également mais son far à paupière d'une teinte rosé ne met pas en valeur son regard azur, pourtant si beau. Elle me lance un sourire tendre à travers la vitre et monte à l'arrière alors qu'elle refuse que je lui cède ma place à l'avant.

«Oh Alyson que tu es devenu belle. Tu as tellement grandi, une vrai jeune femme.» Commence-t-elle en touchant mes cheveux de sa place.

«Merci grand-mère.» Je souris sans conviction.

Je dépose mon coude sur la portière et je continuer d'observer la route avant de laisser ma mère et ma grand-mère faire la conversation.

Nous arrivons en peu de temps à notre domicile et je m'empresses de descendre de la voiture et de me réfugier dans ma chambre. Je fermes la porte, et balance mon sac de cour. Tant pis si le bruit fracassant du parquet à raisonné dans le salon. Je m'en contre fou puisque je suis en colère. Je passe mes mains dans mes cheveux nerveusement avant de me laisser tomber sur le sol. Le stresse me ronge et pourtant aucune larmes ne sort. Je sens juste ma respiration lourde et rapide, j'enfouis ma tête dans mes deux mains. J'essaie de calmer mes pensées, je prend de grandes inspirations et expirations, je ne dois pas faire une crise d'angoisse maintenant. Le stresse me réussi mal, en voici la preuve.

Voila plusieurs minutes que je suis toujours sur le vieux parquet de ma chambre, les genoux près de ma poitrine, le regard dans le vite. Je sursaute lorsque l'on toque à ma porte. Je me relève rapidement, et me redonne une contenance.

«Entrez.» Je m'écrie la voix fébrile.

Je tombe sur Ayden, il me regarde un instant et semble m'analyser. Je déteste lorsqu'il fait ça puisque j'ai la fâcheuse impression qu'il lit en moi. La meilleure solution que j'ai trouvée lorsqu'il me fait ça c'est de lui tourne le dos et de faire mine de ranger quelque chose, là, la première chose qui me tombe sous la main c'est mes affaires cour encore dans mon sac.

«Grand-mère est là, tu devrais peut-être descendre papa est rentré aussi de sa journée.» Il m'explique et je devine qu'il fait quelque gestes avec ses mains.

«Oui, Je sais, j'arrive.» Je lâche alors que je glisse un dernier cahier dans le tiroir de mon bureau.

Je remet une mèche de cheveux derrière mon oreille alors qu'Ayden est toujours la près de ma porte à continuer d'observer mes moindres faits et gestes. Il ne fait qu'amplifier la haine que j'ai pour lui a rester là, au niveau du cadre de la porte. Ce qu'il m'énerve le plus c'est qu'il ne me dit rien, il est là à me regarder alors que je sais qu'il me ment.

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